Hollywood dans la foret de Steinbach |
Cette nuit fut bonne pour moi, j'ai senti le sommeil glisser sur moi pendant 6 heures, même si la chimie m'a aidé à partir dans le rythme réparateur, et que mon réveil fut douloureux, les réverbères municipaux qui s'allument à 5 h brillaient de leur électricité à mon lever, il était déjà 6 heures. A pas de loup j'ai allumé le feu, préparé le petit déjeuner et cherché le journal, le froid mordant avait aussi habillé de givre ma boite aux lettres. Je me suis préparé à aller en randonnée, pour monter au Becherkopf. J'ai du m'abstenir d'emmener à boire, il faut que je trouve une ceinture ou une bandoulière pour glisser une gourde. Dans les vignes 2 ouvriers viticoles taillaient, vignes et bavettes, seule autre rencontre humaine un vététiste aux abords du camp Turenne. J'ai allumé le feu au refuge du Becherkopf pour les promeneurs suivant, un peu comme si j'avais deux foyers ce matin.
Je voulais écrire un mot dans le cahier, journal du lieu, mais je n'avais pas de stylo, la dernière illustration m'a un peu surprise "confinement" un dessin de 3 hommes se m.... mutuellement, c'est pas fin ! Cela fait dessin de cabane, en taule, et n'a pas trop sa place dans un cahier de refuge .
J'avais prévu de gravir le sommet sur la crète, mais j'ai renoncé le froid mordait fort la haut et la soif commençait à être ressentie, je reviendrai gouter de cet environnement sauvage avec des traces de guerre, entre les rochers sommitaux.
Il n'y avait pas de frissonnement de feuilles, la foret sans vent était d'un calme, seul le bruit de mon aspirateur de plaie m'a accompagné quand j'essayais de saisir les bruits feutrés d'une foret au matin.
depuis le camp Turenne, vue vers l'ouest encombrée et sombresous la crête du Becherkopf, vue vers le sud, du bleu apparait |
Francine a décoré la vitrine d'un jour, avec ses créations enfumées, pour "remplacer" le marché de Noel steinbachois, créateurs artisans et commerçants s'y sont succédés. |