dimanche 19 mai 2019

naissance d'une libellule

oeuvre de Pénélope Holder

comme un coin de ciel bleu
reçu le samedi 18 mai 2019

panier à stylographes artpostalisé

araignée du matin
Tintin 


araignée du chagrin 
cafard en grain
libellule qui fait des bulles
et doryphore qui ronfle fort
quand le soldat rouspète
la chenille s'égosille 


araignée du matin 
chat grain
hanneton du soir
désespoir
fourmi du jour
bonjour
et la puce folle
dégringole
verso du panier à stylo
départ tôt le matin, rendez vous sous les arbres aux feuilles rongées par des milliers de chenilles vertes
 balade au  parc lorrain de Sainte Croix
entre ciel et eau naissance d'une libellule
4 fillettes jouent au tracteur
kiki le maki
marquis de sainte Croix
a reçu un déjeuner de roi 

soirée opéra chez Klur
a force de respirer les vapeurs de vin, peut-on devenir plus imaginatif ?
La part des anges devient des nuages chez Klur, viticulteur créateur et poète du vin d'Alsace.
Chez lui il y a un beau rapport entre ouillage et nuage.





dimanche 12 mai 2019

et si nous passions au printemps ?

Pénélope HOLDER enveloppe son courrier  !   dedans un chat, une souris, un vélo, une leçon de french cancan, une madonne...

Nous lui avons proposé de venir avec nous à Baden Baden sans maillot, pour une ville de cure : quelle drôle d'idée !  Mais avec un pique nique pour un temps peu frisquet, dans les allées du parc central nous avons déjeuné .
A notre programme la visite de l'exposition à la fondation  Frieder Burda, une sorte de confrontation franco allemande. Je trouve celle ci décalée : même pas sur le même niveau, à des périodes de création différentes, selon des styles dont je ne saisi pas de manière flagrante les interpénétrations.  Nous avions vu impressionnisme expressionnisme à Berlin, qui fonctionne pour nous comme référence d'un face à face artistique pour la peinture et bien nous en sommes très loin. 
Un très beau Chagal,  solennel et naïf, attire la lumière et une partie d'une seconde toile la renvoie, Paris en jaune et violet. 


fleurs d'ail des ours

avec Panache, notre écureuil de jardin 


c'est l'heure du goûter !

ambiance de  cette saison,  sentir l'humidité qui trouble l'air
la photo d'ambiance vous plait ?
c'est Gerhard Richter qui l'a peint !
Il y a aussi de belles surprises chez Burda

l'envi de sortir des rails pour aller plus loin dans la  découverte de l'art

Ce n'est qu'un détail, mais cela invite à des trouvailles ludiques
et au retour pause à Durbach, où la petite pépite d'art contemporain se faisait un petit réaménagement, zut !  Puis à Riegel où la brasserie donnait dans la couleur géométrique propre, nous avons clos notre voyage du jour rive du Rhin, et rival et complémentaire en peinture,  par une pause au marché des potiers de Brisach.

jeudi 9 mai 2019

en vadrouille, couleur rouille puis bleue

La poésie de la rouille, 
est une forme de sagesse, 
c'est le souvenir d'une utilité patinée par le temps.
 La rouille patine. 
J'aime la glace. 
Elle fait miroir du temps
que l'on aimerait geler.



Essuie glace et parapluie jalonnent notre chemin vers la fondation Beyeler.

 Retour aux bleus de Pablo, il a des bleus à l'âme.
 Il les partage bien .
Son enfance est marquée par une sœur  morte de la diphtérie, ses peintures de jeunesse de style académique en témoignent.
 Jeune adulte, son meilleur ami se suicide.
 La souffrance, la mort le font peindre avec un ton qui révèle une grande tristesse.
 Solitude, mélancolie et vagues à l'âme, les toiles et sculptures nous invitent à oublier la pluie tonitruante.
 Six années de peinture, de misère, de faim et  de tristesse.
 Le regard noir ( bleu foncé, par la peinture ) de Picasso sur son monde intérieur, ne fait pas sourire, mais la force de l'expression, ne  laisse pas indemne.  Vie et mort se mêlent en bleu.





les loups de la banlieue bâloise par un temps de chien
La période bleue de Picasso est accueillie dans un grand espace, la genèse "mort de son ami" son autoportrait et à nouveau un gisant de son ami augurent cette période en partant d'un miroir de la mort ...à la vie.
La période rose met une touche d'amour sensuel, mais aussi une distanciation dans le tragique, l'espace plus restreint des lieux m'oblige à être plus proche d’œuvres que j'aime moins.
L'émotion et le savoir autour des œuvres présentées sont amplifiées par cette visite.
Encore une fois la mise en relief de l'histoire, des lieux et des personnes pour cette période de la peinture est magistrale, j'adore l'interactivité des livres qui me font pénétrer dans l'évasion, la poésie et l'émotion de l'art de Picasso. Visiter cette exposition grandiose, et y jouer en étant sollicité par la possibilité d' une petite touche d' intervention, d'y choisir la couleur des toiles... couleur d'étoiles sur fond bleu.

Mais où sont les fétiches africains, les sculptures de Giacometti, la jungle de Rousseau, les nénuphars ?... 
pas de flaques dans le musée laissez votre parapluie dehors !