mercredi 26 mai 2010

muscat d'Alsace et biscuits roses



Jouer avec les mots, les assembler, les promener de l'un à l'autre, en faire des biscuits roses qui touchent des maisons à colombages, des voyages au Népal qui se promènent à côté de ballade à vélo. Sentir les fleurs. Etre avec les enfants qui grandissent.

lundi 24 mai 2010

clichés spacieux lumineux et sereins




Une apprentie potière sort de son atelier, il y a du rêve au bout des doigts. D'autres doigts sont tendus vers la rencontre d'une vache,les couleurs roses,beiges et brunes des deux s'accordent de manière fugace. Théo se prête aux joies de la proximité avec les enfants, il ne se laissera pas manier par le petit fouet.

promenade du dimanche

Un ciel d'azur, pour un accueil d'amis le week-end de la Pentecote et la randonnée du dimanche après-midi s'inscrit comme une balade musicale dans un vallon du Sundgau. Première surprise, au coeur du village d'Hausgauen, une maison de charme attire notre attention et nous séduit tous. Plus loin, une ribambelle de lapin se cachent à notre passage. La chapelle et son ermitage dans son cadre bucolique nous accueille même à l'intérieur, un chant peut y résonner. L'eau fanfaronne sous un pont venu enjamber depuis le temps des chevaliers le cours du ruisseau. Le soleil nous écrase presque à la montée vers la crête.Les hautes herbes nous caressent les jambes.La forêt déjà assombrie par des feuilles bien développées nous invite comme une cave bien fraiche. Une trace de camp romain, nous fait rejouer des passages d'Astérix et Obélix. La descente vers le moulin d'Hundsbach s'effectue à dos d'homme pour les jambes fatigables des jeunes enfants. L'accent marqué d'un habitant surprend un de nos hôtes, alors qu'il nous est encore familier. Au retour le "cynar bière" coule presque de source et les restes de choucroute seront accommodé de knepfle, de croutons dorés au beurre et de fromage rapé et hop un passage au four.

vendredi 21 mai 2010

Un peu de gym

Former un arc avec le corps d'une femme, c'est prendre le risque d'attirer des flèches, et s'en tirer avec les honneurs c'est assez géant...C'est un mouvement courbe qui fait ressortir les courbes, à écouter avec un bruit d'abeille, les seins en l'air.

jeudi 20 mai 2010

Gourmandise de la Rhénanie





De l'eau sur la tête et à nos pieds ne nous a pas empêché de faire quelques découvertes succulentes avec les caramels bâlois, à vous lécher les doigts...




Parfois c'est aussi la sobriété qui nous arrête et nous touche, avec cette réhabilitation de gout dans la banlieue baloise.


C'est des tours qui enchantent la ville sans détours et ressemble comme des jumelles à celle de Riquewihr.

lundi 17 mai 2010

dérives et découvertes du Rhin





D'une rive à l'autre, les villages portent parfois le même nom, le cours a fluctué et hop des Suisses sont devenus Allemand, grâce à un méandre du Rhin.
Nous avons traversé un pont couvert très ancien en bois, un peu plus loin un pont en métal qui m'a rappelé la dernière guerre. J'espère que les cousins germains souriront du commentaire de la photo "fahrrad macht frei".
Pour un peu on se serrait cru à Riquewihr avec la petite ville de Waldshutt, que nous avons beaucoup apprécié avec sa dimension sympathique et ses sculptures à découvrir modernes et anciennes.

des rives du Rhin...


A la dérive, entre les frontières de nos voisins, nous avions prévu une randonnée cycliste de 4 jours pour remonter le court du Rhin. Mais voilà la pluie et le froid annoncés et subis nous ont freinés. Notre énergie s'est reportée vers notre jardin, des salades sont plantées et semées. Une légère accalmie étant annoncée pour samedi et dimanche, un hôtel fut trouvé et réservé, la remorque accrochée. Nous traversons le Rhin à Bâle puis nous suivons la rive industrielle allemande. La voie cyclable est étroite entre les routes, les trains, les péniches et un espace forestier, nous frôlons les arbres et les barrières. Nous y perdons notre fanion de remorque avec notre cigogne comme blason. Nous retournons sur la route, et les pistes plus carrossables. A Rheinfelden nous passons le Rhin sur un vieux pont en pierre, avec un marché africain et les couleurs chatoyantes qui se poursuivent dans la ville historique, voyage et contraste. Dans la forêt, l'odeur de l'ail des ours nous accompagne, puis la pluie et la boue. Nous nous aménageons quelques poses pour nous mettre sous abri, dans une cabane qui attendait un apéritif de mariage puis, sous un toit d'abri à vélo d'un collège. Des flaques se forment à nos pied à la réception de l'hôtel.

samedi 1 mai 2010

A table ! On mange !

J'ai faim ... papa j'ai faim... qu'est-ce qu'on mange?

C'est pas tout d'avoir trois assiettes maisons et des bols, il faut les garnir.

Des sot l'y laisse de dinde cherchés chez monsieur Edel, notre fameux boucher, coupés puis grillés avec des bâtonnets de chorizo,et un peu de crème,
des chips de pomme de terre vitelotte,( il y a peu de friture chez nous, seul les panais subissent parfois le même sort pour accompagner le poisson), et des haricots plats bio de chez Roth,
un bout de baguette de notre célèbre boulanger steinbachois, une poire et un bol de thé.
Francine est retournée à l'atelier terre, et Théo a un match de handball...

Les Bouzous

Mes premières sculptures.
A la base je modèle une boule de terre,
puis je laisse courir mon imagination...
Si je la réalise pour l'offrir,
je la personnalise en faisant ressortir
des traits de caractère ou physique
de la personne
ou je la met en scène.
Vaisselle cassée.. .vaisselle foutue, je me transforme en potière et voilà trois assiettes...

Mais elle est vide !

Floraisons

De belles fleurs au sommet de quelques feuilles en velours tendre, la floraison des cognassiers a toujours attiré mon regard, j'aime sillonner les vergers alentours pour me rappeler que Steinbach est l'un des plus beaux coings du monde.
Le printemps me rend gourmand, j'irai bien chercher dans mon buffet à confiture : une gelée couleur d'or à l'étiquette "puni aux coings", les fraisiers sont aussi en fleurs, il faudra choisir...