lundi 21 avril 2014

Steinbach station lunaire


Le vert tendre des sous bois encore bien lumineux est agrémenté de nombreuses taches mauves. Le vallon du Silberthal  est rendu très accueillant par la présence en masse, de cet "amour" de plante, venez aussi voir les feuilles et rechercher les différentes nuances de mauve entre rose et bleu. La remontée du ruisseau et des petits vallons adjacent offre une belle station "lunaire". Bien que localement très bien implantée c''est une plante rare  des forêts de gorge humide caillouteuse et riche.
ceci n'est pas une lunaire, mais fleurie en même temps

vue depuis la  cabane du Becherkopf

sculpture et accessoires : Francine Stentz  


dimanche 20 avril 2014

THUR en TANDEM

La magnifique clôture du tribunal de Cernay, mérite une attention particulière, cette oeuvre ancienne en fer forgé, est inspirée par un assemblage d'éléments végétaux et d'outils. Ici une serpe, plus loin un marteau et aussi une scie, le décor à la serpe est caressé par un liseron aventurier. Je voulais prendre des photos avec le givre hivernal, mais il y en a peu eu, mais avec un ciel bleu printanier, nous pourrions faire oublier la rouille.  
Les pentes du Rangen au  dessus de Thann, donnent-elles un gout salé au vin d'ici ? Mais les 45° de pente, rendent l'idée de descente, vertigineuse, même à jeun.
oeuvre de José Pimel
Des commères...s'adonnent à la médisance, mais Francine et moi nous avons bien apprécié la biennale de Thann. Suivre les courants esthétiques c'est souvent pour nous une recherche d'équilibre : en nous y rendant à tandem. La culture à velo c'est une modeste ouverture au monde, autour de chez nous.
sculpture d'Hervé Spycher
et les magnifiques inventions travaillées autour d'une jeune femme à corps de métronome et l'autre de violon.


Art de Haute Alsace nous a fait découvrir ce beau verger d'hiver par un peintre local, dans le but de faire mémoire autour des œuvres  des cents dernières années  de peintres alsaciens, Saint Amarin  se prête bien à cette exposition  d'histoire contemporaine,  de montrer ce qui est caché habituellement.
Et, nous enchaînons sans dérailler  sur le tour de la retenue d'eau de Kruth Wildenstein à Tandem, avant de redescendre en bord de Thur puis remonter le vallon du Silberthal.

mercredi 9 avril 2014

derrière les livres, rencontre entre ceux qui lisent et ceux qui écrivent QUAIS DU POLAR

Ian Manook pour Yeruldelgger, Caryl Férey pour Zulu, Olivier Truc pour le dernier lapon
voyage garanti avec un peu d'âme noire
 Je lis pour me raconter.
"La moitié de ce que j'écris vient de ma propre expérience. Mon mari me l'a d’ailleurs reproché : en lisant une scène de ménage vécue dans un de mes livres" Camilla Läckberg, princesse de glace.
" J'écris pour me compléter" Je mêle fiction : ce que je voudrais être à ce que je suis.
Je n'ai pas de très grandes connaissances mais j'ai peur du vide, je ne connais pas grand chose à la physique par exemple, pour moi  un atome c'est un truc crochu. Atomes crochus et sciences sociales ça fait bon ménage pour moi.
Ce que j'entend et partage ici, va sécréter une vague...lire et délire... lire et délire...rebondir sur l'a- mer me tue peut-être pris comme une dance macabre,           mais c'est aussi une dance de l'égalité, parce que la mort entraîne tous les êtres. Romans noirs. Fins et débuts.        
avec Tim Willocks  autour de dompter de la force, du savoir et des sentiments 
Plus de mille pages de voyages partagés, ça façonne des liens. L'écrivain Tim Willocks a été Mattias Tannhauser en écrivant " religion", et je l'ai suivi même dans la descente vertigineuse d'un combat fait de sang et autres giclures malodorantes, taillées à l'épée, dans la folie humaine multipliée et portée par la foule devenue hystérique, contre une autre foule. S'étriper, carnage , boucherie prend un sens différent, et, je me suis laissé prendre, je suis devenu moi même Mattias Tannhauser. Il faut aussi être prêt à aimer, à s'engager, à se faire rejoindre dans son bain, pour être troublé par le partage de l'amour.

un moment calme
J'ai assez bien traversé l'obligation de l'alphabétisation, j'ai appris à lire avec des mots écrits sur des étiquettes à combiner pour faire des phrases. La lecture m'a fait rêver très tôt, avec une histoire d'esquimaux. Avant de naître ici, je pensait avoir été là-bas. J'ai peu lu de grands classiques, j'ai un problème avec "grand" surtout quant il est devant guerre.
J'ai essayé de lire des choses que je comprend très peu : Gilles Deleuze, Felix Guattari, Jacques Lacan, Emmanuel Levinas, Emmanuel Kant, je n'ai pas tout à fait abandonné, mais je lis des polars.
Je lis des polars comme je roule à vélo, pour sentir l'éffort, parfois le dépasser, je roule pour découvrir et c'est moi même que je découvre aussi. J'ai une sensibilité aux paysages. J'aime vivre avec la rencontre, la rencontre des différences, des langues ,des êtres, il y a d'autres façon de vivre...

  
Je m'interresse aux passages : de la sauvagerie, à la barbarie vers la civilisation.
De la sauvagerie l'idée d'être sans chef me séduit partiellement, la radicalité de la survie et les pulsions à assouvir, de la barbarie je retient l'entrée dans l'histoire, les réunions, la naissance de la propriété, de la civilisation : l'organisation, la recherche d'une vie harmonieuse, les routes qui mènent à tout, et qui ouvrent vers un rapport critique: on ne peux plus faire gober n'importe quoi...

à l'opéra pour un show narcicique, d'auto persuasion à l'américaine:
James Ellroy
et pour rebondir sur pas sage je vous invite à la lecture d' un extrait d"Augustine de Villeblanche" écrit il y a près de 300 ans  par Donatien Alphonse François Marquis de Sade, et voilà ça ressemble à l'ouverture de l'apéritif littéraire du samedi 13 avril à Steinbach 10h30 à la clairière du Silberthal.

mercredi 2 avril 2014

préparation aux aventures à vélo


   A destination de Breisach, une paire de sandwich dans un sac, une carte routière et un toilettage du tandem, pour une journée sur les routes et les pistes.
La traversée de la plaine d'Alsace, agricole et forestière, terres nues et galets en attente de culture, maïs le plus souvent.
Je m'arrête pour écouter le bruits des cerisiers en fleur, non, ce ne sont pas des hallucinations auditives, mais les abeilles qui s'activent.  
vue sur le Rhin depuis Breisach
Nous flânons dans Breisach, et nous attaquons la montée à l'église, un peu hors du temps sur une route pavée et pentue comme de nombreux chevaliers avant nous, à l'issu de cette ascension  notre monture grise y  est attachée.
toits marron et feuilles marrons ?

L'or du Rhin

Avec de très belles roues rayonnées, des galbes époustouflants, une harmonie des formes et de la classe, venue de Mulhouse ville voisine cette voiture anglaise jaguar XK, vient faire voyager charme et standing. Il n'y a pas que les voitures allemandes, pour faire rêver.
dessin Alain Jeltsch
Nous devons encore beaucoup nous entraîner avant de repartir pour de  plus grandes aventures sur l'Elbe en république tchèque et en Allemagne  . Alain Jeltsch , me prépare à sa manière : à quelques commentaires sur  des épreuves cyclistes, il dit que j'ai déjà les lunettes de Fignon. Il me prête aussi quelques appétences pour le vin, pendant que Francine fait avancer  notre Fahrrad.