lundi 26 octobre 2020

Toit de bois, pont de pierres



Vue depuis notre location de vacances près d'un hameau avant Beuil, le champs de vision s'ouvre sur de la culture, des herbages puis des forets. Les sommets poudrés de neige ne sont pas loins.Le petit vallon entre les deux montagnes mène au col de la Couillole, Lou et Léo y sont montés à pied avec nous, et donc ont pu dire quelques gros mots...



Les toits recouverts de bardeaux, si ils perdent de l'étanchéité avec le temps ils gagnent en richesse esthétique. Le toit redevient terre. 




comme un vélo"Alpenchallenge" remisé mais vieilli à l'air libre !

des moutons à 8 pattes

Lou et Léo dans les gorges du Cians



 


randonnée avec des allures de bout du monde

A une soixantaine de kilomètre de Nice, vous attendriez de la douceur ? et bien voici déjà la rudesse des montagnes, le premières neiges parsèment les sommets du Mercantour, les gelées blanches sont à nos pieds le matin. Notre installation pour la semaine, dans une estive rendue confortable et chaleureuse, à Beuil, a du cachet. 
Les kilomètres qui séparent notre domicile et cette villégiature ont été fait par étapes. Francine roule seule depuis mon accident à vélo, "pourquoi celui qui est passager roule mieux que celui qui conduit ?" Je dois faire l'effort de me taire, sinon j'ai droit à takaroulertoi ! Avec l'écoute des gratitudes de Delphine de Vigan en livre lu, ainsi qu'une pause remarquable sur la route Napoléon grâce à la boulangerie du village de La faurie, pique nique dans les gorges d'Agnelle.
Un pain artisanal remarquable, des tartes, brioches et de la vente de vin, le vin " la bête" m'a tenté, et à peine reposé du reste du voyage, sa dégustation m'a plu, complexe : sauvage et fruité, fort et doux à la fois.
Feu de cheminée avec du bois de mélèze, de belles buches jaunes, le confort et le réconfort. Et dehors des montagnes nous appellent...