mercredi 27 février 2013

A la neige

Grace à la neige, bienvenue, dans le monde du blanc, même les photos de nuit sont possibles.
Nos vacances à la montagne se préparent encore, mais l'état de l’enneigement local m'a permis de partir d'ici, chaussé de ski, pour un tour du vallon su Silberthal. La neige me permet d'être le premier à laisser une trace, comme un avion à réaction dans le ciel, mais sans kérosène. Mes skis sont des "L'éclairs" que j'ai usé hors les pistes, alors qu'ils ont dû être conçu pour les circuits bien préparés, et les courses. Faire sa trace, c'est une démarche individuelle que j'apprécie. Elle est visible dans la neige, utilisable pour d'autres et puis s’efface.
Si les toiles de Robert Zieba, une fois sorti du monde sombre des mines de potasse, jouent à nous illuminer grâce à la neige avec des paysages de villages endormis, celle de ...            m'évoquent les aventures hors les pistes, dans les montagnes sauvages.          
Et Lou se mare !
Francine est allée le voir, pendant quelques jours. Il découvre une nouvelle manière de voir le monde, celui que l'on peut appréhender quant nous nous redressons.
Il mange ses premiers légumes, ses premiers fruits, mais le soir ça lui plait moins, il tourne la tête, ferme la bouche, pour marquer sa position, et, reçoit alors un biberon qu'il tête goulûment. 
Quel regard espiègle !

dimanche 17 février 2013

Mon lieu de travail et mon lieu d'habitation, bien que distant, ont en commun la proximité des vignes. Elles recouvrent les douces pentes de mon environnement proche. La vigne y est même soutenue par des tuteurs...
En droit, être tuteur, c'est s'occuper de personnes placées sous le régime de la tutelle, il y a aussi la curatelle et ça sa m'occupe conséquemment. Plutôt que d'être un régime alimentaire, c'est un régime qui se devrait d'être parlementé avec les personnes.
Je suis fier, d'avoir été publié, je devrais dire diffusé, c'est plus juste, sur le site de www.psychasoc.com  
Si j'avais été plus poète j'aurais tenté d'écrire ce texte verre après verre. Si j'avais été psychanalyste, j'aurais écrit sur l'entre deux verres, alors que parfois j'ai juste le nez rouge, de rire ou de m'être promené dans les vignes avec l'air vif de cette saison.
Le voyage à la limite des mesures que je vous propose, s'inscrit pour moi dans la relance des espaces de parole sur sa pratique. Je ne voudrais pas que se soit en vain.
Il est important que les travailleurs sociaux puissent parler de leurs pratiques, des difficultés professionnelles qu'ils rencontrent et qui viennent les toucher.
A partir du texte, une fois lu, et pas à demi mesure j'espère, vous pouvez le partager, ça pourrait être comme un verre de vin, il y a "suggérer à un ami", merci


dimanche 3 février 2013

après midi d'un dimanche de pluie

Alors que nos échassiers emblématiques se promènent sur les terrains de foot inondés. Sur la route de Dannemarie à Seppois, longeant les étangs à carpes, nous faisons une pause à Friesen. Quelques belles réhabilitations attirent notre regard, mais aussi des maisons en péril, de belles granges, et des portes d'entrée particulièrement ouvragées. Le village est riche en fontaines, le bruit de l'eau agrémente notre attention.
"La crotte du diable" fromage puissant de mon enfance, ou "les petits amis" auraient pu être oubliés sur ces rebords de fenêtre. Ils n'étaient pas toujours bienvenus au réfrigérateur pour cause d'odeurs sulfureuses. Il faut vaincre l'odeur avant d'avoir la douceur délectable dans la bouche. Parfum d'enfer, que les fromages aux noms de saint, du salut, du caprice divin viennent rééquilibrer.
L'Alsace terre de munster, se situe sur les reliefs vosgiens alors que ce dimanche nous sommes sur les prémices des reliefs jurassiens.

Remettre le munster à l'écart sur le rebord de la fenêtre, un peu comme un pestiféré, a été évoqué dans notre cher vallon du silberthal, par une lecture d'un extrait de Parfums de Philippe Claudel. J'aime le munster,  il faut s'en méfier parce que le "sentiment". Prochains rendez-vous le 9 mars à 11h à notre petit bout du monde pour une rencontre littéraire, lire, parler, découvrir, partager au café du Silberthal, à Steinbach. Je rêve de l'odeur qui précède le service d'un feuilleté chaud au munster, qui vous annonce une belle mise en appétit, servi avec une petite salade frisée.