samedi 25 mai 2013

pas de bananes à Split

Luketini près de Primosten
campagne dalmate
Après avoir sillonnés les 2 villes côtières de Trogir et Sibenik, et éffectuer une correspondance à Split entre bus et ferry, gouter l'harmonie des cascades puis faire une incursion sur l'île de Brac, nous plongeons pour deux jours dans la campagne. Laissant de coté les marques des authentiques témoins d'une histoire chargée : maisons désaffectés jamais finies, usines et hôtels délaissés, conséquences probables des guerres d'indépendance.
Ce pays de côtes partagées avec la mer est aussi un pays de montagne. Après quelques dizaines de minutes l'effervescence de la vie à la mer est bien derrière soi.  Les rameaux d'olivier ne sont-ils pas symboles de paix ?


La culture est un arrachement, l' âpretée du sol si riche en pierre fait mener une lutte pour installer et maintenir de l'agriculture. Le hameau de Luketini, nous a fait rêver, sur des nuances du mot "authentique". Le lieu était vide, nos  songes éveillés l'ont habités.    
L'olivier et la vigne se retrouvent à partager des espaces gagnés à la sueur du front, entre les amas rectilignes et organisés de pierre. Des femmes âgées fichus noués sur les cheveux s'affairent proche des habitations,  au sommet des vignes une stature masculine s'active, la 4 L garée atteste la présence humaine.



Un bouquet de marguerites comme un feu d'artifice végétal adossé sur fond de mur en pierre sèche. Un grand lézard vert qui traverse à toute allure et presque entre les jambes de Francine sur cette petite route bucolique que nous empruntons.
Des traces d'incendie ont laissé des silhouettes d'arbres presque intactes, pétrifiées et noircies mais sans vie végétale, du coup presque minéral.
Et retour à la mer, à l'ombre d'une pinède avec vue sur Primosten. Le sentier côtier n'est pas encore abouti, pourtant marcher en Croatie entre pierre et mer, entre mer et campagne est une belle évasion.



voyage en Croatie

dans les rues de Trogir
Nous entrons à nouveau en Croatie, dans la continuité de nos propres traces,parfois sur des sols en pierre, pour certain déjà usés par les romains. Nous étions venus il y a dix ans, nous en gardons un souvenir d'une terre de contraste : la côte jouait la séductrice, alors que l'intérieur était encore  marqué par la guerre.
La Croatie nous ouvre ses portes, la langue nous reste mystérieuse. Le contact avec l'habitant est donc plus difficile, si des fenêtres s'ouvrent,  des volets se ferment.
Nous essaierons de visiter un peu comme des chats : à pas feutré et discrètement, un peu à l'écart des troupes et des groupes. Nos yeux sont caressés par la patine des pierres, des boiseries peintes et de l'harmonie de l'ensemble des constructions anciennes.
Faire la sieste, sur les bords de l'adriatique, dans un soleil qui peut être éclatant et brûlant au point de chercher l'ombre et la fraîcheur.


Tenté par la mer à Primosten
La mer est très fraîche ce mois de mai. Même sous des latitudes qui devraient être chaudes en cette saison.
Sur les plages de Bol, île de Brac
Le vent et la pluie, s'ajoutent parfois à cette ambiance, et coiffure de mer et ciré de plage font bon ménage.
Une belle brochette de canard faisait la sieste,  aussi par bienveillance, nous les  avons approchés sans brusqueries et même j'avais envie de dire : chut !
Krka, c'est gracieux, c'est très touristique, mais l'encombrement est relativement réduit au groupe de cascades.

lundi 13 mai 2013

Énigme à Steinbach

 Lors de deux promenades, l'une en fin d'après midi en partant du couvent de l'Oelenberg et l'autre en début de soirée dans les alentours de notre village, nous avons découvert des plantes épiphytes.
 Leurs supports de culture : un mur, la nature est souvent prête à reprendre plus de place, là où l'homme essaye  de la maintenir hors les murs, ou de la travailler. Culture sur mur, pourrait être un tag !

Ce pissenlit, n'est pas si modeste que ça, il mène une lutte pour avoir cette place d’étendard, et adresser ses graines au couple de chardonnerets qui l'aura repéré, ou au vent.    

Un arbre sur un mur... comme un espace de culture sauvage de bonsaï .  Est-ce un pin ?  Sylvestre ?
La culture citadine pour freiner la dérive urbaine et offrir des espaces de verdure a parfois investi dans les murs et les toits,sous la forme de jardins verticaux.  Nous nous avons la chance de pouvoir suivre des croissances originales sur des supports patinés par le temps.

Avez-vous repéré l'endroit où poussent ces végétaux originaux ? 

mercredi 8 mai 2013

douceur au jardin

Sensation tactile évoquant la texture d'un nounours, doudou,avec ses feuilles recouvertes d'un feutre gris argenté, notre oreille d'ours est bien tapissante. Notre voisin il y a quelques années, nous en a donné quelques brins. A notre tour nous en diffusons, après en avoir fait partagé le touché.  
Notre herbe à maggi est toujours bien  présente, son vert tendre attire le regard et son parfum une fois les feuilles frottées, est puissant.
Le coin du lilas, est bien en fleur,en compagnie des corettes du japon et de l'arbuste à feuilles gaufrées dont le nom m'échappe. Et comme le lilas est en fleur, les pommes de terre peuvent aller sous terre. Une vingtaine de petites patates bleus foncées et autant de plus classiques ont pris place au jardin, il me reste les quelques unes, que je garde de notre propre production, à enfouir sous la terre.
                                                    Les feuilles du cognassier, comme plus tard les fruits sont duveteux, les bouillons blancs aussi, offrent une sensation douce au touché.
Deux orvets ont été déplacés
pour pouvoir travailler le sol, j'aime bien les avoir en main un cour instant pour les libérer ailleurs notre grand jardin.

Un peu plus loin dans les sous-bois l'ail des ours embaume. L'odeur qu'il dégage s'inscrit dans l'air avec force.