samedi 21 novembre 2020

le mangeur de nèfles (mespilus germanica)

Se promener presque tous les jours, pour sentir la fraicheur, l'humidité ou les rayons de soleil, observer le quotidien, comme une livraison d'instantanés.
le petit repère artistique dans les bois de Steinbach, en marchant vers vieux Thann, vient éveiller une trace de passage, rendue belle.




Pagre, poisson petit vampire
De retour du marché, à la maison, créer une intrigue à partir d'un pagre, avant de le cuire au four : "On pourrait lui faire passer le test du covid ? Qu'est ce que ça montrerait de nos peurs ?"
Ou alors: "On découvrirait  le long écouvillon qui sert au test en l'apprêtant avant sa cuisson ? L'aurait-il mangé, goutant quelques traces de sang humain absorbé par la maladresse du testeur ?"
En tout cas cela montre une belle dentition, les poissons carnivores sont pléthoriques, ils alimentent les cauchemars des enfants, l'eau des mers n'est pas pas que douceur, les petits vampires nagent biens...    

Couleur du soir dans les bois, perte de luminosité, flou et intrigue... au premier plan la flou gère.

S'avancer dans la foret de Steinbach le soir, comme un clin d'œil vers des réflexions plus profondes
Coups d'œil sur des choses anecdotiques, de la monnaie du pape,  l'argent de la strate herbacée, l'enveloppe des graines frémis avec les légers courant d'air. Steinbach forêt lunaire.

Nèfles givrées, intentionnellement, l pour le blettissement, celui qui permet sa consommation.  Fruit oublié encore un peu secret de l'entrée dans l'hiver, fragrance de pomme et de vin, texture de compote.

Les nèfles c'est pas rien du tout !
C'est un fruit qui nécessite de la patience, du travail pour extraire une pulpe douce et délicatement parfumée. En purée pour accompagner un ragout de biche, en sorbet avec du vin chaud, en confiture avec des carambars, avec des pommes râpées, du vin chaud et des fruits secs.

 

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