dimanche 26 janvier 2014

Steinbach sans télé 2014


La communauté villageoise de Steinbach peut sourire. Elle a pu vivre ensemble, le petit plus, de convivialité d'une semaine sans télé.
La position du foyer derière l'église du village a pris une dimension importante pour le recit et les photos du voyage à Compostelle. La communauté catholique s'est mobilisée, les prises de parole et les commentaires fleuraient la prosodie propre aux églises. L'entrée dans cette retraite, s'est déroulée sur près de 1500 kilomètres à pied, avec de bonnes chaussures et un sac à dos bien chargé.
Les loisirs créatifs du lendemain ont drainé un public jeune. Francine s'est adjointe les services de Gérard, c'est aussi notre humoriste local, mais là c'est pour faire "terre".
Le match d'improvisation a reveillé des vieilles querelles inter villages Steinbach-Uffholtz, mais aussi de belles trouvailles "textuelles" pour la lettre K : "Kilimanjaro tout le monde lui est monté dessus",puis une mise en scène d'un croc-mort defequant dans une 2cv, c'était vif et loufoque.
Luc, sous son nom d'artiste "Nonin, souffleur de rêve" avec ses contes du Sundgau retravaillés a subjugué l'auditoire. Roland le pianiste a accompagné son recit pour en amplifié l'intensité dramatique et poétique, avec un son et des mélodies très agréables. L'interprétation puissante et très animée de Luc se trouve ainsi habillée d'un beau cadre.

La marche du dernier soir, même sur les chemins boueux a été bien appréciée. Quelques uns devisent, échangent des mots d'esprit et font remarquer quelques curiosités des environs de Steinbach. Le retour au foyer "auberge" est accueillant : avec de la soupe, et une multitude de mets, telle une corne d'abondance, offrant un choix riche et coloré aux "téléspectateurenrépis". Après les plaisirs de la bouche place aux chants et à la poésie, l'esprit feu de camp n'est pas loin vous êtes au foyer.
Samedi, le versant du vallon de Steinbach exposé au soleil, reçoit notre ascenssion depuis chez nous vers la neige. Après une semaine sans télé c'est un plaisir de retrouver les chênes. 


samedi 18 janvier 2014

sur un air de "stein" Bach

Quelques rayons de soleil et des chemins gorgés d'eau, cela n'empêche pas de mettre les pieds dehors, et, de quitter l'écoute de morceaux de Bach joués au clavecin, et une  lecture très forte, parfois à la limite du soutenable : " les furtifs" de Jacques Lindecker,  de l'égoïsme et de la fraternité, de la domination, de la délinquance et du sang, sur fond de mer rouge, ici à Mulhouse. J'ai retrouvé une proximité d'écriture avec celle du marquis de Sade, réflexions philosophiques et horreurs de faits divers pour rien, pour écraser l'autre, pour le paraître..   Choc de lecture, pour une découverte de l'apéritif littéraire de Steinbach.

J'ai été voir un film documentaire allemand "ne m'oublie pas" avec une plongée dans l'histoire d'une famille dont la maman est touchée par l'Altzeimer, version démence sénile douce.  Le réalisateur était là. J'ai dû réviser mon allemand, mais comment dit-on intime, beau et tendre malgré la maladie ?
"Je croyais que ma mère n'existait qu'à partir de ma naissance, j'ai découvert un peu de sa vie d'avant, et peut-être aussi de celle d'après celle que l'on connaît habituellement..." David Sieveking






Ma grand-mère m’interpelle durant les fêtes de fin d’année, sur sa situation personnelle. Elle fait le choix d’une vie chez elle, à son domicile, et du fait de son grand âge (elle va avoir 93 ans, elle est née en 1921), et, des pertes de capacité, cette vie à domicile est possible, grâce à quelques aides.
Hors, elle a la désagréable surprise de voir ses aides baisser; dans la proposition de prise en charge par sa caisse de retraite. Alors que son audition se dégrade, et rend le dialogue de plus en plus difficile, des douleurs aux yeux viennent parfois perturber les liens avec son entourage. Ses déplacements sont de plus en plus restreint, elle se cantonne à son seul appartement et, parfois avec difficulté.
Elle ne peut pas envisager de marcher avec une cane ou une autre forme d’aide technique, pourtant sa très grande fatigabilité, ses pertes d’équilibre et des souffrances récurrentes dans les jambes entravent son autonomie.
Nous avons du mal à comprendre la baisse de la prise en charge par la caisse de retraite, nous pensons qu’il serait nécessaire de revoir l’évaluation et l’aide dont elle devrait pouvoir bénéficier, pour qu’elle soit au moins égale à l’année précédente mais pour nous la logique nous fait envisager une aide plus importante.
Nous sommes soucieux du maintient d’un certain confort de vie, pour  notre grand-mère. Pour elle c’est très important que le ménage soit bien tenu, qu’elle reçoive avec régularité des intervenants et que ses courses soient faites selon ses vœux, il en va de sa dignité.Alors il faut écrire à la caisse de retraite, à la mairie , peut-être comme on jette un  caillou dans le ruisseau, un peu avec colère et recherche d'un meilleur geste.
Pénélope s'amuse : feutres sur papier photo

dimanche 5 janvier 2014

Steinbach Mulhouse

Un petit pont entre Steinbach et Mulhouse, alors que nos ruisseaux sont gorgés des eaux de pluie très abondantes. La monnaie du pape conserve encore quelques belles formes en calisson, dans cette matière proche du film de transparence de nos anciens billets de banque. Partir en ballade dans la forêt de Steinbach ça paye !
Mais du côté des bénéfices autres que financier, les mines d'argent ne sont plus exploitées.



 Bâtiment 75 sur le site de DMC à Mulhouse, pour une visite des ateliers d'artiste, dans les petits bureaux, et les plus grands espaces de ce bâtiment de briques rouges. Des ambiances intéressantes sont dégagées par les différents lieux : des lumières d'hiver d'un dimanche après midi pluvieux dans un endroit chargé d'histoire et de transpiration ouvrière.
Pas de fil à suivre, une visite un peu décousue c'est improvisée selon nos divagations dans ses lieux, les créations vues ne retiendront pas notre attention,
 parfois quelques effets de mémoire avec des squats berlinois des années 90... Heureusement, nous sommes aussi venus pour l'atrait architectural du passé industriel et en cela  cette balade ne nous a pas déçu, de ce coté du pond. Mais la passerelle vers la création artisitique n'a pas crée d'émotion, le teckel avec bec de canard et queue de crocodile ne nous a pas mordu. L'actualité mulhousienne fait aussi dans la chute du mur, en effet l'un des plus grand batiment, voisin sur ce cite industriel est en cour de démolition.
Cependant,nous attendons une belle restauration du réfectoire de l'usine, y manger pourrait être un beau défi, et cet espace pour repas en plein air, nous invite à un beau partage du temps du repas, après réhabilitation.