dimanche 29 juin 2014

inventer des possibles avec les loulous

Câlins de loups sculpture  Francine Stentz

tuilerie hartmanswiller
Visite d'un atelier ouvert à la tuilerie de Hartmanswiller, exposition de photos et de sculptures

La maisons et les œuvres se mettent en valeur mutuellement.
Le cellier voûté comme lieu d'exposition, j'ai apprécié sans réserve.

José Pimel
La touche mystérieuse, parfois inquiétante, des toiles de José Pimel, crée une intrigue qui met en route l'esprit.

Dans un collège mulhousien, nait une querelle entre deux élèves. 
Cette altercation évolue et continue hors des murs, sur le trajet vers le domicile.
Par après,  le collège sanctionne celui qui a malmené sa camarade.
Le jeune a du mal à accepter que le collège puisse intervenir sur un fait qui s'est déroulé en dehors.
Dans la sanction, il doit s'expliquer par écrit et revenir sur les faits dans un texte ou
Il reconnait qu'il est aller trop loin.
"eh, bien voilà pourquoi le collège l'a sanctionné ! il est allé trop loin !"


La forêt de Steinbach va être le théatre de verdure d'un premier festival d'été avec 3 soirées de concerts, organisées par l'association locale du foyer. vendredi 4 juillet 20h premier rendez-vous autour de la caravane de "ROSE BABYLONE". Le vallon du Silberthal permet de belles escapades, avant les concerts vous pouvez y découvrir quelques belles fleurs, mais pas de "ROSE BABYLONE" .


mardi 17 juin 2014

un tour en méditerrannée

Débarquement à Ismir,  cela fait contraste après la Grèce qui donne l'impression d'être  un peu assommée par l'économique qui va mal.
 Nous arrivons dans une ville qui fourmille, dynamique et commerciale, nos premiers pas en Turquie nous donnent le gout d'une ouverture à d'autres aventures.
 Nous organisons notre propre programme pour cette demi-journée,  la proposition de Costa, était trop onéreuse. Ismir-Ephèse.Visite guidée par une guide qui partage sa passion, de belle manière, avec une langue française à consonance exotique et un parapluie amanite. Le site archéologique  de cette ville romaine est extra ordinaire, la guide nous fait entre-voir l'organisation qui découle de ces vestiges avec les assemblés, le marché, les boutiques de luxe, les toilettes publiques, la bibliothèque, et les maisons closes. C'est la plus grande trace d' implantation romaine que nous avons vu jusqu'à présent. Elle nous renvoie à la lecture de la "lettre aux éphésiens" après le séjour de saint Paul ici, à la naissance du christianisme.
Le chauffeur de taxi, lui après une leçon de conduite qui relève du pilotage, nous guidera en voiture puis à pied dans le souk d'Ismir.  
Le sud de la Croatie nous accueille en brume, créant ainsi une touche mystérieuse à ce pays de miel et de sang. Dubrovnik ouvre ses portes au flot de touristes, nous nous échappons de la ville basse centrale pour monter et descendre dans les deux quartiers hauts. Les escaliers sélectionnent les touristes téméraires, qui s'offrent ainsi des vues inouïes  sur une ville du 11ème sciècle, construite et résistante avec des maisons en pierre de 5 étages. Les chats y  font la sieste, protégé par des remparts, le linge y sèche même avec peu de vent.



Et des traces de balles encore bien réelles... 1982
Retour à Venise, revisitée toujours sous l'angle particulier d'un ami en fauteuil, c'est la ville des ponts, avec des marches à monter et à descendre. C'est le renouveau du siège à porteur qu'il faudrait y prôner !
Plutôt qu'une accessibilité presque de façade, pour nous, seul  3 ponts ont été revisités sous cet angle là.  
Les nouveaux cinquantenaires sont partis à l'aventure, en s'offrant un cocktail méditerranéen, style "mojito", et  des soirées dansantes, ça a fait du bruit de se rappeler le cri de ralliement des conscrits, et de partager sympathiquement de bons moments .      

lundi 16 juin 2014

vacances entre mer et mythes

Des vacances dans un immeuble de 11 étages sur la mer, en voilà une drôle d'idée...faire avec une densité de population à bord, qui équivaux à une petite ville, dans un décor souvent kitsch.
 Les messages de sécurité, et la répétition générale en cas d'alerte me gonfle alors que je n'ai même pas mis de gilet, j'aurais voulu faire la sieste, mais le haut parleur de la cabine 2272 est trop fort. Je me sent un peu "Eric Tabarly" croisant le "Titanic" et le "Concordia" en 2012, chronique d'un naufrage annoncé en de nombreuses langues. Je n'ai même pas encore quitté Venise, la ville qui coule sous sa richesse, opulence et décadence avec un parfum de décor mortuaire en or, marbre et gondoles et ses palais style arabo-gothique, retour de croisade. J'aime me perdre dans cette ville,comme un acte de conjuration à la mort. Le "sans voitures" lui va bien, avec l'absence de  bruit de circulation, c'est une ville où l'on a encore pied. Les bus, les taxis, les pompiers, les livreurs, les pompes funèbres sont sur l'eau, et même quelques français venus randonner à la force des rames, dimanche de pentecôtes.

Pour nous les amarres sont lâchés, et c'est magique ! Du haut du  11ème pont du navire, la ville de Venise défile sous nos yeux, une vision panoramique, lente et longue à souhait pour bien s'en imprégner. Moment inoubliable, de proximité avec la ville, ses canaux, ses perspectives, ses monuments, que nous venons d' appréhender à pied durant 2 jours.. Ma position me souffle: "je suis sur un édifice contemporain et  je domine l'histoire".          
Bari, pause. Les amateurs de pâte l'avait annoncé d'un beau geste : Bari là !  Un petit concentré d'Italie nous appelle à quitter le bord, les "mamas" fabriquent les pâtes locales dans leurs cuisines sur les planches posées à même la table couverte d'une toile cirée et de farine, d'autres nettoient les venelles et les cours. Le chic italien en chaussures cirées impeccables croise l'utilitaire rafistolé, sac à main inspiré par un triporteur emblématique. Création qui cacherait presque la façade du  quotidien laborieux. Ils m'épatent.
 Mais par ailleurs et comme pourrait le faire un discours, dommage qu'ils parlent trop et trop fort.      



Athène, quartier de la "placa" vue sur les vestiges grecques depuis un quartier populaire, déclin et tranquillité à l'ombre d'une terrasse ombragée, nous y gouttons. Ici aussi ce n'est pas que luxe, calme et voluptée, la croisière comme une opulente scintillance montre d'autres facettes que celle de la mer où l'homme se repose après s'être battu parfois encore au travail,  pour manger, dormir...
Ce n'est pas qu'un jeu d'oisif, sans fleurs des champs d'ailleurs, c'est une autre vision du monde, qui nous arrive celle de la vie d'un homme à l'approche des 50 ans qui touche cette vision élargie, c'est plus....














Je me suis autorisé à naviguer sur ce paquebot, à la poupe en regardant les sillons fait dans la mer, un peu comme mes propres traces quand je marche.