dimanche 28 décembre 2014

Noël 2014


Je n'ai pas souvent l'occasion de partager ma table avec ma famille,  Noël  permet cette rencontre, mon père et 4 sur 5 de ses enfants  et son seul "petit-enfant" de 19 ans sont là, chez moi.
Le défi principal  de cette année c'était l’enchaînement de ce repas avec toutes les autres fêtes et le boulot. J'aime bien prendre mon temps au fourneau et élaborer et là j'ai dû faire vite  pour ce repas festif de la nuit.
 Francine et moi sommes sortis de nos bureaux à 16h, un peu de trajet avant  de revêtir le tablier de cuisine noir de "la taverne alsacienne" et hop aux fourneaux !
 les toasts proposés par Pénélope : caviar blinis, foie gras pain d'épice, toast poivron grillé feta saumon fumé,  toast tarama et crevettes... une cuvée "libertine"servie glacée donne le ton d'un mélange joyeux luxueux et fantaisie.
 La petite verrine au saumon frais citronné et additionné de dés de mangue, d'avocat, de concombre, ... joue sur les consistances, les couleurs et des saveurs différentes mais assemblés avec fraîcheur.  Des endives braisées à l'orange, des petits légumes croquants, de l'orge, pour accompagner un dos de cabillaud piqué au chorizo, puis  un plateau de fromage de Lapoutroie et une glace au berawecka, cannelle et cœur en pain d'épice et sa salade d'orange.
Le lendemain le marathon continue mais coté table au refuge du  Bedelen avec un couscous cuit sur poêle à bois, par les sœurs de Francine, et le sur lendemain étape à Pontarlier chez notre grand mère et aussi ma tante, foie gras champagne, croûte aux morilles, saumon fumé, sole meunière et si vous pouvez encore magret et marrons, avant de passer aux fromages de Mont d'or et à la bûche de dessert.
strip teas de matriochka par Pénélope, pour la grand mère



Le lendemain midi 10 adultes et 5 enfants à table, pour une soupe  à dominante céleri branche  et patate douce  et une énorme tarte au fromage confectionnée avec le comté  rapporté comme un petit trésor de la fruitière de Doubs. Pause salade puis  Glace et  Linzer torte.    
  

Francine et Paty , enfants et petits enfants















Et Lou et Léo ont un peu dû attendre à l'aéroport de Nice que celui de Bâle Mulhouse soit déneigé pour pouvoir venir faire des balades à la neige, chez Papy et Mamie. Faire des traces dans la neige et affronter les bourrasques.

Lou aime faire les traces
Steinbach sous la neige


dimanche 21 décembre 2014

passage à 50

Dessin Pénélope Holder pour accompagner le champagne

A l'approche des fêtes de fin d'année, j'ai eu le plaisir d' inviter à une soirée celle du vendredi 19 décembre 2014 à partir de 19h, quelques amis. Ils étaient les bienvenus à la clairière du Silberthal, Pour  un agréable moment à partager.

Dégustation et convivialité, avec l'idée de mettre de la poésie dans l’existence.
Un programme interactif  était à construire. C'était une soirée sans purée mousseline, il fallait travailler un peu plus, même si la soirée avait à voir avec l'âge du produit !
Quelques uns ont joué le jeux et crée ou lu  un texte contemporain soit maximum 50 ans d'âge,  chant, lecture, récit, poème, 
Boissons et plats chauds servis, les bouchées à la "petite" reine étaient extra...


 J'ai passé une nuit extra ordinaire, et mes nuits ne sont  pas entièrement noires.
 Votre qualité de présence était très forte et est venue éclairée comme cinquante bougies mon anniversaire.
 Je suis touché par l'ambiance de "fête" qui c'est dégagée.
 La proximité de personnes d'univers différents regroupés autour de moi, m'a fait fait chaud au cœur.
 Merci, d'avoir contribué à cette belle aventure nocturne , et d'avoir fait l'effort de venir  dans le vallon du Silberthal, rencontrer de l'imprévu.J'ai aussi une petite pensée pour ceux qui ont été empêchés. Merci de vous être décarcassé, pour que la soirée soit festive, et de m'avoir fait pleins de présent, très touchant,  dans la chanson de Brassens, ils brûlent encore à la manière d'un feu de joie. Mes amis sont repartis avec le sourire d'une soirée finie en feu d'artifice musical et  gracieux , merci  à Dominique et Virginie de la compagnie du vent en poupe. la lumière étaient avec eux. Les chaussures de Dominique doivent pouvoir se patiner  sur scène encore et souvent !    
la classe 64 dans le coup !

A mes amis voisins : Les yeux humides, la lumière est certainement  très belle mais peut-être aussi plus lourde,
ici notre haleine est en brouillard, le monde est gris
j'attend la blancheur des toits et des champs
mon pare brise n'est pas encore gelé, mes phrases si
et les mots engourdis,
je rêve d'un samedi après midi à odeur de pâtisserie,
il fait  nuit je viens de faire du feu au fourneau.
Par l'esprit et par les mots je porte un peu de cette lourdeur
qui nous mène à la terre, alors qu'un oiseau s'envole.




mercredi 19 novembre 2014

Marché des céramistes Cernay 2014

Francine Stentz  

Petite sortie pour être dans le vent, histoire de s'exposer avant le marché des céramistes, et d'en donner un avant gout. Des pièces encore tièdes à la sortie du four, ont été manipulées pour une dernière patine : enlever le surplus de bistre.
L'odeur de feu et de fumée emplit notre maison. Aérer les pièces est toujours une bonne idée... Quatre nanas boules, jouent de leurs rondeurs multiples, se font caresser par le vent et les herbes folles.

Dans le tour d'horizon des planètes visitées par Saint- Exupéry, celles habitées par des hommes solitaires, avec une rose, avec des bouteilles de vin, un lampadaire, favorisent des petits rêves de domination sur un espace  d'apparence simple. Etre seul sur une planète, n'est exaltant que si c'est un choix, nous nous l'offrons parfois, comme un cadeau précieux, arraché aux grouillements quotidiens, Mais nous n'en sortons enrichis, que si nous savons que nous pouvons partager ce petit trésor. Je propose "soli terre" comme titre de l'oeuvre.


 
Enlever son pull, à l'abris du vent et celui qui regarde se trouve soufflé. Générosité des formes, douceur des galbes mis en avant.









oiseaux pour arbres de Noël
Pour faire de la céramique il faut , partir de la terre,
 crue,
et cuire au biscuit...
 La période la plus propice est avant Noël, L'atelier terre a dû mélanger les recettes de l'atelier pâtisserie, il y aura des faux "bretala" pour accrocher au sapin. 
Mais aussi des oiseaux stylisés, comme représentation de paix, avec tous les qualificatifs guerriers, utilisés par les médias et ceux  imprégnant  de plus en plus la vie courante, nous tentons d’échapper à c'est une "tuerie".   


lundi 3 novembre 2014

gris sans thème

Sonia RITTER née GINDER
Les feuilles se détachent et tourbillonnent, sur l'herbe de notre jardin, elles se pausent et colorent d'un parterre  jaune et ocre.
"N'ayons pas peur de la mort
La mort n'est pas la fin de la colombe
Elle n'est pas l'inverse de la cigale,
La mort coule dans l'esprit de l'acacia
Elle habite le beau temps de la pensée
La mort au fond de la nuit du village, parle de l'aube
Elle accompagne la grappe de raisin à la bouche
Elle chante dans la gorge du rouge gorge
Elle participe à la beauté de l'aile du papillon
Elle cueille parfois du basilic
Elle boit parfois de la vodka
Elle s'assied parfois à l'ombre et nous observe
Et, nous savons tous que les poumons du plaisir sont remplis de l'oxygène de la mort"

les pas de l'eau,   Sohrab Sepehri 

 
 Jean-Pierre Holder est parti cueillir des champignons qui n'existent pas




 Sonia Ritter, avec sa voix agréable, son sourire éclatant, du gout pour décorer, s'habiller, et accueillir, est partie... photographier des lieux qui nous sont mystérieux.

Christophe Hohler
Le cri (Edouard munch revisité)


Sonia Ritter née Ginder  dans les années 70

dimanche 2 novembre 2014

des coassements place de la Paix

 De Steinbach à Mulhouse, à vélo, et sans passer par le square Steinbach, mais avec une pause place de la paix. Mulhouse : ville d'eau, d'art et d'histoire. D'eau pour le moulin, la mécanique et la musique.
 Découverte de la discrète mais sympathique fontaine des grenouilles. Nous nous amusons de cette belle trouvaille, prenons quelques photos, deux messieurs d'origine d'Afrique du Nord qui  habitent vraisemblablement le quartier, viennent voir ce qui attire notre attention. J'aime ses moments où le regard  d'un passant fait découvrir  ou redécouvrir du quotidien qui redevient ainsi une curiosité.   

Des grenouilles, une roue de moulin à Mulhouse on aime bien les zoos.
 L'ancienne fonderie SACM, devenue fac de droit et petit musée d'art contemporain, est bien servi par  la structure du bâtiment. Il manque les briques rouges, qui sont imprégnées par la sueur des ouvriers. Les coloris gris donnent une touche haute technologie, propre et lumineuse.

Théo, s'est trouvé un appartement mais pas dans cet immeuble, depuis sa coursive l'agréable bruit de l'eau de la Thur marque une belle ambiance sonore, La luminosité y est très agréable.  

dimanche 19 octobre 2014

en vacances avec papy et mamie automne 2014

Sous le signe de l'omni présence de l'eau, venant du ciel et s'écoulant depuis les hauteurs des Alpes maritimes, nos activités n'ont pas été trop bousculées. Avec Lou et Léo  à la découverte de la nature, intrigué par les escargots, nous avons été attentifs aux coquilles qui se baladaient et ramassées celles qui sont vides.
Pour varier les goûts des eaux de boisson, des deux petits nous avons redécouvert l'infusion de tilleul du sud , au parfum puissant et doux.
Et grâce aux petites sorties, de belles vues sur le village de Saint Cezaire sur Siagne ce sont données à voir.
Mais aussi un peu de l'âme de ce village, autour d'un stand de légumes, d'une tourte aux blettes de la boulangerie, et, d'une épicerie sympa .
D'être vacancier locataire sur l'ancien chemin de Mons, nous a conduit à découvrir Mons et c'est merveille !
Suivre Francine et jouer seul,  mettre en bouche, observer les activités de son frère, rire avec lui, lui piquer les objets qu'il anime. Sucer son pouce en poussette, et agripper nos doigt pour marcher.. et si la porte fenêtre est ouverte Léo part...


Quand il se reconnait sur une photo, il dit en se désignant  "Loulou" et quand il reconnait son frère c'est "Poupou" .  Nous,  on a adopté "Poupou"
Un des doudous de Léo, c'est un loup !
  
Francine ne voulait pas que je mette cette photo, mais le matin après quelques nuits à réveils  multiples l'entre deux sommeil-veille était plus long, vivement la sieste..

sur des airs de la Siagne


Traverser des tunnels, frôler la mer et s'installer comme à un balcon entre mer et montagne, les Alpes provençales nous accueillent. Pour notre première randonnée, nous découvrons les rives de la Siagne, Attention ! elles sont abruptes. L'objectif principal de cette sortie est la découverte du pont naturel sur ce cour d'eau aux reflets enchanteurs et à la musique de dance qui égaye son cheminement vers la mer, tour à tour calme et turbulent.

A l'Arche de Ponadieu, une odeur de bouc attire notre attention, alors que le coin est paradisiaque, sommes-nous descendus trop- bas ?
Eh, non ! C'est bien un bouc, escaladeur intrépide que nous observons, se jouant de la verticalité, à partir de toutes petites terrasses, pour se délecter des plantes s’accrochant dans les fissures.
Nous regagnons Saint Cézaire sur Siagne, où nous avons trouvé un gite sous les chênes.  
La randonnée suivante, est incertaine, la violence et la quantité de  pluie et grêle nous inquiète. Trajet, puis attente en voiture sous les crêtes du Bauroux, les nuages se dissipent partiellement et nous nous engageons dans une randonnée raccourcie et allégée vers les ruines du Vieux Seranon, en route vers le 13 ème siècle, pause à la belle chapelle faisant jonction entre le nouveau et l'ancien village, le long des pics rocheux se dévoilant petit à petit.

Avec une emblématique 2cv, le cachet de cette petite place de Saint Cézaire sur Siagne est valorisé. Lou et Léo nous attendent pour la suite des aventures avec couches et pot, biberons et jeux avec des petites voitures.

dimanche 5 octobre 2014

art brut

Détour programmé à Lausanne, pour une visite renouvelée du musée d'art brut, où créations artistiques, dessins décoratifs et dessins d'expression profonde s'y entre mêlent. Même des habits, de la broderie, de l'assemblage, des graffitis, de la sculpture, fabriqués avec presque rien, parfois le fil des draps d'hôpital réutilisé, le dos d'un calendrier, des bouts de bois ramassés, nous montrent la force de la création, d'exprimer quelque chose de manière forte, parfois brutale, et souvent poétique, nous fait passer des grands moments d'émotion.
Ici c'est un feu d'artifice de l'esprit humain.
  
pascal Verbena
Bien sûr des œuvres dérangeantes, énigmatiques viennent nous intriguer, faire du bleu à l'âme et en découdre avec le normal, imagination débordante bien venue.
"Je suis content que cette photo soit floue, c'est un trouble thymique lié à l'adaptation de l'ambiance et l'acceptation d'un certain degré d'activités délirantes" 

De la force exprimée entre dessin et écriture... Nous nous soumettons à l'apprentissage de l'écriture ce qui n'est pas simple, faire dessiner et créer librement si la contrainte est trop forte...
 
Etat de choc,
cause: guerre,
risques : confusions post émotionnelles et pire encore
et voilà à partir de déchets, de rebut, que l'assemblage naît : intelligence des mains et de l'esprit conjugué. Pour produire des fusils, des mitrailleurs, avec ceux là ont fait semblant...Sourire et trouille quand même pour cet espace  chargé pointé vers nous, je suggère une co-mémoration des jeux d'enfants plutôt qu'un anniversaire  de guerre. Ses œuvres sont canons. merci, André Robillard

     
J'ai adoré l'inventivité géniale des modifications de vélo pour  qu'il vole, avec latte à toit, baches de plastique et cordelettes pour transmissions complémentaires...
et la poésie du voyage, aux pays des lettres mélangées "velo, vole". Gustav Mesmer fait souffler un esprit de liberté souvent  à partir du vélo,
après une vie passée dans les murs d'un couvent, d'un hôpital psychiatrique puis d'une maison pour personnes âgées ,