mercredi 29 novembre 2023

transition vers la neige

A la rencontre de la première neige 
Partir de chez soi, au lieu de faire la sieste sous une couette en duvet, parce que la lumière du ciel dit qu'il pourrait neiger..
les chaussettes en laine et la veste en mérinos peuvent atténuer le froid. Je prévois de faire demi tour si la neige ou la pluie  tombe trop dru, donc pas de veste de pluie, pas de sac, mais mes chaussures de randonnée. Et c'est la première escapade à pied de la saison froide avec des gants pour moi.
Mon ascension est un peu plus haute que celle de la tour Eiffel, de chez moi au sommet du Wolfskopf j'ai presque 450m à gravir. Le vallon du Silberthal est encadré par ce sommet et sur l'autre versant par l'Amselkopf.   
Nous sommes ici sur le versant ensoleillé, les chênes et les rochers sont grillés par le soleil, l'accent méridional de ce lieu, le rend précieux. Il recueille plus de lumière qu'ailleurs. Pour le rejoindre si l'on part du Silberthal, le contraste nécessite d'employer une mobilité douce. La marche à pied me semble indiquée pour supporter ce contraste de l'encaissement du vallon et sa  fraicheur et  le feu et la lumière d'ici.
Dans ce  vallon c'est  le sombre et l' humide qui gouverne,  la visite des sous sols de la mine d'argent, pourra vous faire vivre une fraicheur intense.
 L'été à l'ombre de la canopée de cette clairière, la bière est plus souriante qu'ailleurs. 
Au printemps,  les petits ruisseaux fleuris et parfumés de lunaires et dentaires sauront vous guider à la cascade rafraichissante et peut-être vous faire gravir, si votre condition physique le permet encore jusqu'à l' éblouissement solaire à ce sommet. Ceux qui sont parfois symbolisés avec des cannes ne le prenez pas mal. 
L'hiver lisse tout et c'est rafraichissant partout. 
"Was man nicht erfliegen kann, muss man erhinken" Friedrich Rückert


"Je boite mais non pour le plaisir de boiter,
Je boite pour manger, je boite pour boire.
Je boite où des étoiles d’espérance me font signe
Je boite où des florins me font un clin d’œil.
Ce qu’on ne peut obtenir d’un coup d’aile, il faut l’atteindre en boitillant.
Il vaut mieux boiter que se perdre corps et biens.
L’écriture dit : que boiter n’est pas péché." 
traduit et cité par Lucien Israël



 

dimanche 26 novembre 2023

Saveurs d'une promenade de novembre

J'aime marcher à coté des chemins, à coté des sentiers, je me déplace comme une ombre, la foret se souvient juste de mon ombre. 

 Les couleurs splendides régalent mes yeux. Les arbres se reposent habillés en vert. D'autres jouent avec le vent dans la présence éphémère de petites  feuilles jaunes.

La pluie  plique ploque je lève les yeux, sur des feuilles de châtaigner, elles modulent la tombée des gouttes.
Le temps s'effiloche... et le bruit des pas revient.

Tarte aux nèfles, en dessert du soir      mespilus germanica
De ceux qui marchent...

vers la cuisine.

J'ai préparé la pate avec 200g de farine des moines et 40g de semoule extra fine, et 150g de beurre, je voulais une pate sablée sans sucre, j'ai travaillé le beurre et la farine du bout des doigts et ajouté un œuf et un peu du dessus du lait cru cherché ce matin. 

L'extraction de la pulpe de nèfle, m'avait occupé la veille, à partir des nèfles ramassées blettes, dans ma balade de fin d'après midi. Cuites avec un fond d'eau et passées au tamis, j'en prélève 200g pour ma tarte et j'ouvre 10 carambars que je fais fondre dans un peu de lait,  plus deux cuillérée de sucre. J'étale puis  garnis ma pâte après un bref passage au frigo, et voilà.  La petite chatelaine  en accueille la cuisson à 180° degrés.

Pour le décor : un carambar fondu sur une feuille de cuisson pendant 7 minutes et un long refroidissement.

 

Hollywood foret de Steinbach,
la foret de houx

 

jeudi 16 novembre 2023

développement par 50

Pénélope marche de Mulhouse à Paris en passant par Tokyo
Pénélope marche lit et colorie le monde, depuis 50 ans




Pénélope aime être seule au monde en ville, aime lire la ville et que la ville se livre.
La ville  poursuit et les mains s'affairent,
Pénélope se pause, une rêverie créatrice nait, le monde de Pénélope se colore, brille et pétille.
Pénélope a grandit comme fille dans un monde d'homme, se construire dans un monde de maçon : du brique à bric. Se construire avec la transmission de mère à fille avec du fil conducteur,  en coudre et découdre, peindre s'habiller et habiller le monde. Pénélope aime le cirque de la ville.  


Insolite




Elle est capable de construire seule et en groupe, d'imaginer à faire...
Dans beaucoup de cirque,  de circonstance savoir faire du ciment pour des lieux, pardon des liens qui durent.
Faire du théâtre, construire un monde à soi et le colorer pour tous.

être avec la tribut,
 une histoire de conjugaison
 vieille de 50ans 







Être quelqu'un de pas comme un, commun, pour être dans la vérité il faudrait le conjuguer au pluriel de ses différentes facettes  et le faire partager.  Elle doit pouvoir se dire j'ai songé à faire cela et je l'ai fait. Renoncer au confort du quotidien pour du luxe plus éphémère, se priver pour offrir le luxe aux autres. Peindre des murs.
Peindre des papiers, écrire les murs, écrire les papiers, dire, le livre change de poche, le rouge de la couverture passe à la ceinture du kimono.










 La ville résonne de ses pas. Suivons son sens de l'urbanité, et le sens de ses pas, des pas de Pénélope. Dans le gris de la ville elle mêle des couleurs, des lumières. Y coud des boutons, caresse une chemise à jabot. 
Elle met des lumières pour attirer et cache les ombres inquiètes. Elle montre la ville belle pour rééquilibrer ce qui est trop dur à voir. Parfois le gris doit être coloré pour être regardable.
Les sommets du confort et des raffinements, nous accompagnent grâce à elle.

A Paris elle Ritz encore. 
Merci,

Pour Pénélope, 
j'écris un peu en "Argos"
(c'est aussi le chien d'un voyage grec)





le prédécesseur
de ma sœur,
 est un peu farceur 


Faire "Fifty Fifty" j'ai longtemps  cru que c'était une expression arabe, les ouvriers de l'entreprise familiale l'utilisaient. Le sens du partage à 50, est extraordinaire, merci Pénélope.
 

dimanche 12 novembre 2023

le "team" Holder s'agrandi

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Léandre est venu au monde, beauté si fragile, ton regard existe dès cet instant, sous un habit bien chaud, tu es toujours le premier à voir ce pays.






vendredi 10 novembre 2023

des jours exceptionnels


Nous avons sillonné Paris. L'invitation pour accompagner Pénélope dans son jubilé est d'une richesse et d'une densité extravagante. Véronique et Sophie nous hébergent, nous guident. Leurs connaissances sont mises à l'épreuve avec les failles du système, voie de métro "obstruée", accès au restaurant fermé parce que le parc n'est pas accessible en raison d'une vigilance météo...  puis Musée en grève.
L'art de manier la ville, est un bonheur quant nous sommes en compagnie de Véronique et Sophie. Les surprises d'une ville deviennent des aventures. L'attention à l'autre, la générosité et le respect permettent à chacun de découvrir.

 









Comment "Je me sent comme un clochard au Ritz" peut-il être transformé ?

Je suis comme une chauve souris qui s'approche de la lumière, il y a un risque d'aveuglement.

Brasserie au bord du canal

Une allusion à Gauguin,
étrange, turbulant, effrayant et coloré
Merci Dana Schutz au musée d'art moderne Paris

C'est une diagonale des âges..au moins au début
J'étais en train d'épier ma voisine

C'est vrai j'aime bien regarder les jambes des filles, mais là je parle d'épier.

cabaret Canaille au théâtre Michel, mise en ambiance
 

manège à pédale
musée des arts forains


Place des Vosges, jamais seul

les toits "modèles"

la couronne de Paris

 

jeudi 9 novembre 2023

déplacer les nuages

A la première heure, la gare de Mulhouse nous embarque dans un tgv 1ère classe. Pénélope et moi faisons un apéro littéraire en vadrouille,  mais nos échanges ne sont pas du gout de nos voisins. A deux reprises, le volume sonore de nos paroles nous est reproché. Si les personnes m'avaient dit :" j'étais en train de dormir !" J'aurais apprécié le jeu de mot,  mais là ça manquait de classe. 


Véronique et Sophie nous accueillent, Etienne est invité, je suis très content de les retrouver pour la partie cousinade, de ce jubilé.   Cet accueil chaleureux et avec vue sur la tour Eiffel, depuis la place de l'évier de cuisine, donne envi de faire la vaisselle. Nous  déjeunons aussi,  avec Véronique copine de fac de Pénélope, et nos deux sœurs Émilie et Jasmine. Le musée des arts forains, nous attend !  Le guide est en verve, le bagout dont il fait preuve, me fait penser aux bonimenteurs de foire. 
  

Pénélope pour ses 50ans a déplacé les nuages, et nous a mis la tête dans les étoiles.

Place vendôme, les voituriers s'affairent et nous arrivons à pied



Les serveurs se sont emmêlés avec le thé vert jardin d'hiver, et le thé noir hiver au Ritz, ils nous ont proposé jardin du Ritz...
Ils sont venus avec un assortiment de madeleine surmonté d' une plaquette de chocolat gravée et d'une bougie, comme des roi mages,  ils ont fait une petite procession en chantant "joyeux anniversaire"