dimanche 15 mai 2011

chapelle dans les bois




Le sentier en lacet qui part de la clairière du Silberthal vers la chapelle Sainte Thérèse est investi par un groupe armé...de pelles, de pioches et d'un panier garni. Steinbach a sa sainte Thé.
La commission patrimoine après avoir conduit la réfection de la chapelle des Vignes s'attaque à celle dans les bois. Le panier garni c'est pour la restauration.
Comme à chaque chapelle on s'occupera de toit. Il a été décidé en commission qu'elle prendrait 20 ans de tôle. Bien sûr il s'agit d'une couverture garantissant une protection pour que la chapelle dure encore. Les tôles qui protègent le sous bassement ont été dégagées, prêtent à être remplacées, le muret à l'arrière a été rehaussé. Il manque quelques coups de pioche et de pelle pour dégager la base.
Un chapelet, un pot de lait en poudre, des images pieuses, une paire de tenaille étaient glissés sous la chapelle.L'autel a été dépouillé de ses bouquets de fleurs artificielles, l'intérieur est maintenant plus sobre.
A plusieurs, dans la bonne humeur, nous avons mis en oeuvre nos énergies, et nous sommes contents de voir ce chantier s'engager, et, comme souvent à Steinbach on ne fait pas sans blanc, en fin de matinée, l'apéritif était de mise.

lundi 2 mai 2011

STEIN PAQUES




Des poules à échasses sur les trottoirs de Stein Pâques ?
Une semaine sans vélo et sans poterie ?
Est-ce possible ?
Pâques se prépare modestement au fourneau, avec la confection de "lamalas" et la machine à coudre sur la table de la salle à manger, pour les poules.
Les excès de pollen dans l'air de ce printemps sec ont eu une incidence sur la capacité de prendre l'air de Francine, et, du coup il y a très peu de vélo pendant quelques jours. Mais le jardin est plus civilisé, et la confection d'un repas de Pâques c'est un peu décalé avec le retour des vacances de Théo et nos voisins-copains invités à notre table, mousse de betterave germe de moutarde et salade de roquette, blanquette de veau, asperges sauvages, émincée de courgette, petits pois frais, et polenta ; fromages des 4 coins de France, mousse au citron façon tiramisu et framboises, un Chassagne-Montrachet nous a accompagné, puis les récits d'un voyage découverte avec de fortes proximités d'actions humanitaires en Afrique, nous ont fait rêver.

Début de printemps





Fin mars une surprenante chaleur estivale nous caractérise un printemps particulier et un printemps de plus, nous avons fêter les 90 ans de notre grand mère près de Pontarlier.
C'était le même week-end où régulièrement nous aimons aller à Lyon, pour Quai des polars, mais c'est un peu grâce à elle que les romans noirs, policiers, et autres littératures dites de gare ont une grande place pour moi. Dès le collège je me souviens qu'elle nous passait des San Antonio, puis d'autres romans noirs où se glissait parfois des" brigades mondaines "que nous lisions alors, avec délectation.
Elle a beaucoup aimé Henning Mankel, Michael Connelly et d'autres auteurs que nous avons pu lui faire découvrir.
A de nombreux repas de famille, des morilles sont servies, et je n'aime toujours pas ce champignon, ma grand-mère réussit à faire avec au mieux avec les goûts de chacun et, il y a tant à manger par ailleurs que la culture familiale d'une bonne table et d'un repas soigné est toujours un moment qui fait mémoire.