Repas du soir :
En dessert : le mendiant des fêtes
Quand les boutiques sont fermées on voit mieux les maisons, nous avons même suivi un écureuil bleu. Les rues de Guebwiller pourraient être magiques.
Michel Cohen, expo Guebwiller |
Nous publions notre blog depuis un vallon alsacien, Steinbach où nous nous sommes implantés, depuis 27 ans cette année. Nous y faisons de la cuisine, des activités culturelles autour du livre et de l'art, mais aussi dans la nature. Nous entretenons un "jardin sauvage". Francine travaille la terre en sculpture, la peinture, je cuisine et j'écris et nous voyageons en tandem ensemble, nous partageons une partie des aventures qui font aller loin parfois près de chez soi.
Michel Cohen, expo Guebwiller |
notre puits, vous inspire-t-il une poésie ?.. "skieur au fond d'un puits" Henri Michaux |
balade dans les bois, à la recherche de la fraicheur |
dans le vallon des "hérissons" |
Ces derniers jours plus de 100000 lectures, visionnages s'affichent au compteur de mon blog, je remercie toutes les personnes qui participent à cette belle aventure partagée
Pas "le verre de trop", mais de l'art
Rares sont les solides transparents, je connais le verre et les pierres précieuses, quelques plastiques, du plexiglass, du papier calque...
A la base chaque grain de sable devrait être transparent. C'est souvent le composant principal pour la fabrication du verre
Si la lumière traverse le verre, c'est grâce à l'organisation des atomes, ils y sont rangés de manière linéaire.
Le verre on dirait un liquide qui est solide.
Il se casse violement.
Il fait rentrer la lumière, et ça sert pour impressionner les foules.
C'est un moyen matériel pour faire entrer de l'immatériel. Le verrier a droit au port de l'épée, il y a donc la reconnaissance d'une forme de noblesse.
Et voici quelques extraits visuel de notre balade dans le jura suisse, à la recherche de vitraux contemporains non figuratifs.
Mettembert |
J'aime son usage de baguettes de plomb de différentes sections, cela donne de belles lignes à son dessin. La nécessaire structure sert l' œuvre artistique. Ici le dehors mis en avant.
Vellerat |
Steinbach, le 4 juin 2025
Il y a peu, elle était avec nous pour une visite guidée sur les influences de l’œuvre de Mathias Grünewald au musée Unterlinden…
Plus proche, il y avait « merci infiniment ! » le son de sa voix qui m’accompagnait jusqu’à chez moi, je lui avais déposé une course.
Nous nous sommes rencontrés il y a 28 ans en achetant la maison d’à coté. Leur terrain richement arboré participe à une harmonie de voisinage, tantôt parc, tantôt foret, tantôt protection.
Des liens plus forts se sont tissés petit à petit avec des échanges, des épreuves et des partages.
Avec Francine nous sommes fiers d’avoir partagé cette construction extra ordinaire.
En relais avec Marie Laure sa fille, Francine lui faisait les courses du quotidien, depuis plus de 5 ans.
Nous sommes content qu’elle ait pu vivre à domicile avec une telle lucidité pendant si longtemps.
Nous partagions des goûts artistiques pour la peinture, l’écriture et la musique. Avec Georges et Rachel nous avons été écoutés des chants du moyen âge à la chapelle Le Corbusier et nous nous leurs avions fait découvrir Rammstein « Mein Hertz brennt » en version lyrique, bien sûr !
Rachel est venue participer aux soirées dans notre jardin pour des contes, des chants de voyage, et même un groupe rock.
Beaucoup de livres lui ont été prêtés. Elle a lu Claudie Hundsinger, je lui disais : « j’aime beaucoup sa manière de nous faire passer du monde réel en observant les animaux, vers le monde des songes. Et Rachel dit pour d’autres passages : « je n’aime pas ces récits qui passent de la vie autour d’elle, à son érudition. Ça vient casser le fil conducteur et elle en fait trop !»
Elle a lu Tejpal : « loin de Chandigarh » et a remercié Francine « alors là ! Vous m’avez fait voyager ! »
Rachel lisait beaucoup, elle se nourrissait des récits des écrivains aventuriers et artistes. Elle était toujours prête à agrandir son horizon.
Elle aimait nous entendre quant nous revenions d’aventure.
Rachel a été pour nous une présence rassurante, parfois confidente sur les soucis du quotidien.
Plutôt que juste passer, alors que nous sommes happé dans le tourbillon du quotidien, elle y contre carrait de plus en plus et nous invitait à nous asseoir avec elle.
Nous nous sommes vécu pour elle et seulement partiellement comme une fenêtre sur le monde.
Le soucis de son bien-être a été partagé avec une solidarité de voisinage qui a bien marché grâce à Françoise et Rémy, Claire et Bernard, Marlyse et d’autres encore...
Je n’ai jamais entendu Rachel dans la plainte. Mais quant elle disait « on fait aller ! » Alors là, je m’inquiétais.
Je n’ai jamais entendu Rachel dans des traits tyranniques ou son contraire de redevenir exagérément comme un petit enfant, et qui peuvent être des signes du grand âge, nous avions fêté ses 95 ans. De ce fait la sollicitude à son égard a été plus facile.
Nous perdons plus qu’une voisine.
Rachel est partie rejoindre Georges.
Dites-lui bien des choses..
Rachel à mon tour de vous dire « merci infiniment »
foret de Steinbach |
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les confitures du merle moqueur, le temps des cerises... les cerises sont cueillies chez Claire et Bernard, lavées, dénoyautées et cuite avec les noyaux dans un nouet, du sucre et de l'agar agar |
Est-ce que c'était l'entrée des cadres ? |
L'entrée du sentier est encore ornée de l'interdiction communale de circuler pendant la période d'exploitation viticole.
Ce sentier est un peu hors du temps.
Le lendemain j'ai repris le sentier, pour aller plus loin. Je suis monté au sommet de l'Amselkopf. Je n'avais pas emmené de lampe pour entrer dans l'abris sous le sommet. Je suis redescendu par le versant sud, j'y ai repéré une ancienne galerie d'exploitation minière.
Amselkopf versant sud |
lichen |
les petites fleurs des rochers |
le développement des graines dans les siliques de Lunaire |
ATELIER D’ÉCRITURE
Dans l'ancien fournil de la boulangerie du village, l'association le Stein propose un atelier d'écriture, une fois par mois, nous étions 7 ce mercredi soir avec Sonia, Jojo, Claude, Véronique, Noelle, Claire et moi
écrire en atelier comme un travail manuel
en groupe : je veux tout savoir sur…
faites des propositions
détail d'un vitrail plateau d'Assy
Venez faire des copeaux de mots,
Apprenez à les raboter, ça s'assemble pas tout à fait
Venez labourer avec vos mots dans un sens et revenez dans l'autre sens…
créez un dialogue autour de comment aborder une personne à partir de cette proposition :
Je suis sûr que vous avez de jolis pieds !
Je dance le soir à l’Alcazar, venez me voir…
Je suis fier d’avoir détecté à travers votre ample pantalon cette possibilité esthétique ! Je viendrai vous voir.
A l’Alcazar ce soir à 21h, vous en verrez plus, venez m’épier dans le coin du bar après le spectacle, emmenez quelques billets pour le champagne !
Dans mes pensées le spectacle d’effeuillage sera extraordinaire.
Si m’épier vous plaît, il faut aussi que vous me fassiez rire, jouir et rêver, alors à ce soir.
L’objet raconte l’histoire : mon tirage au sort est : cafetière,
rouge, caveau, et la violence
Je suis la cafetière rouge de la victime.
Elle me cherche le café qui va pour ce matin, il est 5h30, la nuit n’a pas été très bonne. Dans le placard il ne reste que du café acheté en Turquie, dans un caveau sous le souk principal du marcher aux épices. Ce café me faisait voyager mais j’étais contente qu’il y ai encore un peu de café suisse « la semeuse » dans le frigo, et un filtre écru. Elle me fait chauffé un peu sur la plaque. Puis vide une demi bouteille de calvados dans la casserole et met à frémir, voilà comment elle boit le café le matin.
Interlude : « la première fois qu’un homme a mis de l’eau pour faire du café, ça m’a fait violence ! »
A l’aéroport quant elle est arrivée, il lui on dit qu’elle planait trop et qu’elle sentait l’alcool, qu’elle ne pouvait pas assurer le vol. Elle n’a plus jamais piloté. Même pas 747 pour Sidney, quelques jours après elle a mis fin en vol plané depuis le sommet de la tour de l’Europe.
Une cafetière rouge était à vendre chez Emmaüs et sentait l’alcool, C’était moi.
Pour rejoindre le gîte :
presque une traversée des Alpes vers le Sud, et jamais loin des sommets, le col de la Caillole est notre final, la neige y résiste. Nous entrons au Parc national du Mercantour. Notre camp de base, est établi au village d'Entraunes, le passage d'un Var puissant et gris sera notre "musique rock" de la semaine.
Une forme de pureté dans la bestialité animale me semble toujours préférable au tourment que l'homme peut infliger.
J'entre au pays des loups, dans des paysages où je croise peu d'hommes.
jardin de souvenirs, l'homme a été ici hameau inhabité d'Amen |
au départ du village de Sauze, circuit des hameaux de Sauze |
randonnée depuis le village de Châteauneuf d'Entraunes le moulin de la Barlatte |
Je suis parti avec un couteau en poche, un sac et un appareil photo. La douceur humide de ce mois d'avril ne nous a pas encore fait récolter de morille du printemps. Je suis allé voir, et encore une fois, rien.
Puis j'ai longé le ruisseau dans le sens de la montée et puis comme j'étais engagé je suis parti pour le sommet.
un magnifique micro jardin |
En contre bas des escarpements arides, dans la verdure du sous bois, cette rare floraison jaune me ravi.
La doronic tue panthère illumine la foret. Je rejoins ma maison avec le sourire.
Les casseroles en fleurs |
Fleurs de lunaire, avant séchage |
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aspérule odorante |