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L'œuf monocoque, un repas d'avant Pâques |
Apéro lit-terre-air, rendez vous au Stein, notre boutique associative. Le 2eme samedi du mois de 10h30à 12h
Pénélope est venue
nous rejoindre à pied depuis la gare de Cernay, puis, Francine est
partie au marché. Vanessa nous accueille coté « boutique ».
Albert me dit « I am Stein » et je vais du coté fournil.
Je plane, je n’ai
pas compté les personnes présentes, mais je pense que nous étions
une dizaine. Ici il faut accepter certaines formes de la relativité.
Dans les discutions
qui s’animent il y a un échange « propos de la terre qui
penche » dont l’auteur est Caroline Martinez.
Je salue toutes les
personnes, l’absence de Remy est due à la venue des cousines,
pour lesquelles il cuisine. L’absence de Claude a un coté
burlesque, puisqu’il répond à un rappel de la tenue de l’apéro
littéraire qu’il n’a pas encore reçu.
J’ai sorti des
livres qui brillent, des éclats métalliques sur la couverture m’ont
attirés comme une pie. Il se passe des choses sous la couverture.
Première lecture « le voleur d’art » Michael Finkel
retrace en une sorte de journal, les épisodes de vie qui conduisent
Stephane Breitwieser à des vols en série... jusqu’aux
condamnations. L’œuvre ne me fait pas rêver. Le sens de ses très
nombreux vols, a à voir avec un sentiment d’impunité, une
recherche de cibles « faciles », une tentative d’amasser
pour soi, sans revendre. C’est un Picsou de l’art, dans son
coffre , il caresse les œuvres qu’il s’est approprié avec sa
compagne. Le texte est écrit de manière journalistique, la part du
rêve que je recherche n’est pas alimentée, j’ai du mal à
devenir « Breitwieser » alors que pour des personnages
bien pires j’y arrive, avec l’horreur de ma propre sympathie.
Deuxième livre qui
brille avec un phare, Anatole Le Braz dans une très belle langue
chargée d’érudition nous conte la Bretagne, le roman a 100 ans et
il est réédité. L’auteur pénètre l’âme bretonne c'est "le gardien du feu"
Avec un roman phare,
l’éditeur tente de faire un roman fleuve…
Le gardien de phare
en chef écrit à l’ingénieur des rapports détaillés, ambiance,
préoccupation, solitude, amour et construction de la jalousie.
Attention mer agitée.
Son collègue lui
dit « tu as une très belle femme, et tu crois que nous on
s’est contenté de la ratatouille. »
Nous entrons sans
violence dans la psychopathologie, parce qu’il croit que son épouse
au lieu d’être « son objet » ou une idée
approchante devient l’objet de l’autre.
Mon commentaire hors
de la lecture :
Au travail, :
« mais pourquoi vous croyez qu’elle vous trompe ? »
«mais elle
avait un nœud à son mouchoir ! »
J’avais déjà lu
du même auteur :les contes du vent et de la nuit, pour ceux qui
aiment le noir, et la blancheur funèbre du reflet des tombes la
nuit.
Je fais un petit
intermède de littérature de cuisine, avec mon achat dans une
solderie de très belles revues 180° J’ai profité de la saison
froide pour manger du mijoté, du gratiné, du grillé, du braisé,
du caramélisé, et maintenant que vient le temps de me peser, je
détourne le regard…
Guillaume Erner
m’accompagne souvent dans ma voiture le matin, jeudi 10 avril il
reçoit dans les infos, pour sa chronique : pour aller plus loin l’écrivain Edgar
Keret . « correction automatique », et le journaliste
dit : j’ai reçu un appel téléphonique hier alors que
j’allais faire la sieste : il faut absolument que tu lises la
nouvelle qui s’appelle « correction automatique » toute
la vie on se prépare aux séparations... C’est pas facile
d’écrire de manière absurde à l’aire de Trump. Moi je
n’ai pas trouver le livre conseillé.
J’en ai un
autre : "au pays des mensonges" et justement je lis un extrait sur le mensonge. Avec mon premier mensonge, qui
est comme une porte ouverte vers d’autres et puis la rencontre avec
toutes les personnes que j’ai mis en scène dans mes mensonges, un
effet, c'est comme si l’on suit une bande de Moebius...Une lecture qui
retourne, fait réfléchir et sourire, pour aller plus loin.
Le tour de table continue :
Daniel PENNAC au
bonheur des ogres, la stratégie d’un service qualité, les clients
abandonnent leurs poursuites du fait du patron qui rabaisse, menace
l’employé du service qualité.
Il y a des
explosions, et il se trouve que l’employé travaille toujours à ce
moment là ! Enquête !
Michel BUSSI un
avion sans aile. Un Crash d’avion, avec un seul rescapé un bébé,
et les 2 familles de grands parents s’arrachent le bébé rescapé,
machiavélique.
Gracia DELEDA pour
Braises Une écrivaine sarde d’un courant littéraire : le
vérisme, écrire la réalité du début du 20ème, étudier pour
renoncer à la vie paysanne et puis avoir l’obsession de retrouver
sa mère qui pourtant lui a donné plus de coup que de caresse, son
père qui l’a caressait en secret et l’humiliait en public.
Gracia DELEDA pour
Cosima c’est un écrit dévergondé, la mère vient d’accoucher
d’un énième enfant...La curiosité
Agatha CHRISTIE les
dix petits nègres, mais qui sera le prochain tué ? Huis clos
sur une île, jubilatoire…
Solène BAKOWSKI Ce
que je n’ai pas su, une deuxième vie s’ouvre à la mort dans un
accident de voiture du mari. Une femme chemine par la rencontre.
Victoria MAS un
miracle Dans l’abbaye une déclaration est faite annonçant
l’apparition de la vierge.
Jean baptiste ANDREA
les diables et les saints, celui qui est central avec une vie normale
agréable et les autres
Marie VARELLE pour
désenchantées : Sarah enquête dans un lieu où elle ne
souhaitait pas revenir, le roman tient en haleine, et si sa sœur
était impliquée dans la disparition ? Lecture troublante
Laurent BENEGUI le
maris de la harpiste, un paysagiste tombe amoureux d’une harpiste.
Elle vit dans un deux pièces rempli de harpe. Et avec de l’alcool
elle s’agitait sur une piste comme des grains de maïs dans une
poêle brûlante.
Elle a fini la série
des déracinés, ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale,
des juifs d’Autriche veulent aller aux État unis mais le quotta des
visas est épuisé, il leur est proposé de rejoindre un paradis sur
terre dans un endroit vierge en République dominicaine...Un pan
d’histoire peu connu, une découverte…
Sur le chemin du
retour, une Clio s’arrête. Quelqu’un nous aborde, mais oui c’est
Sonia : « est que vous pourriez me remettre Nostalgie à
mon autoradio ? »
Pénélope connaît
la fréquence par cœur, et moi je comprend assez vite la logique du
réglage de ce modèle spécifique avec molette au volant, proche du
réglage du son. Sonia repart contente.
Ça m’a traversé
l’esprit de « lui mettre France Culture »
Guy
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dégustation et lecture |
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Balade des cerisiers en fleur, chapelle de la Loh, Steinbach |
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boire des blancs |
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et Repasser à l'eau |