mercredi 30 avril 2025
au galop
vendredi 25 avril 2025
Le sentier des loups
le sentier des loups, c'est une aventure hors piste de fin d'après midi.
Je suis parti avec un couteau en poche, un sac et un appareil photo. La douceur humide de ce mois d'avril ne nous a pas encore fait récolter de morille du printemps. Je suis allé voir, et encore une fois, rien.
Puis j'ai longé le ruisseau dans le sens de la montée et puis comme j'étais engagé je suis parti pour le sommet.
un magnifique micro jardin |
En contre bas des escarpements arides, dans la verdure du sous bois, cette rare floraison jaune me ravi.
La doronic tue panthère illumine la foret. Je rejoins ma maison avec le sourire.
lundi 21 avril 2025
les casseroles en fleurs
Les casseroles en fleurs |
Fleurs de lunaire, avant séchage |
![]() |
aspérule odorante |
dimanche 13 avril 2025
Albert m'a dit : "I AM STEIN "
L'œuf monocoque, un repas d'avant Pâques |
Apéro lit-terre-air, rendez vous au Stein, notre boutique associative. Le 2eme samedi du mois de 10h30à 12h
Pénélope est venue nous rejoindre à pied depuis la gare de Cernay, puis, Francine est partie au marché. Vanessa nous accueille coté « boutique ». Albert me dit « I am Stein » et je vais du coté fournil.
Je plane, je n’ai pas compté les personnes présentes, mais je pense que nous étions une dizaine. Ici il faut accepter certaines formes de la relativité.
Dans les discutions qui s’animent il y a un échange « propos de la terre qui penche » dont l’auteur est Caroline Martinez.
Je salue toutes les personnes, l’absence de Remy est due à la venue des cousines, pour lesquelles il cuisine. L’absence de Claude a un coté burlesque, puisqu’il répond à un rappel de la tenue de l’apéro littéraire qu’il n’a pas encore reçu.
J’ai sorti des livres qui brillent, des éclats métalliques sur la couverture m’ont attirés comme une pie. Il se passe des choses sous la couverture. Première lecture « le voleur d’art » Michael Finkel retrace en une sorte de journal, les épisodes de vie qui conduisent Stephane Breitwieser à des vols en série... jusqu’aux condamnations. L’œuvre ne me fait pas rêver. Le sens de ses très nombreux vols, a à voir avec un sentiment d’impunité, une recherche de cibles « faciles », une tentative d’amasser pour soi, sans revendre. C’est un Picsou de l’art, dans son coffre , il caresse les œuvres qu’il s’est approprié avec sa compagne. Le texte est écrit de manière journalistique, la part du rêve que je recherche n’est pas alimentée, j’ai du mal à devenir « Breitwieser » alors que pour des personnages bien pires j’y arrive, avec l’horreur de ma propre sympathie.
Deuxième livre qui brille avec un phare, Anatole Le Braz dans une très belle langue chargée d’érudition nous conte la Bretagne, le roman a 100 ans et il est réédité. L’auteur pénètre l’âme bretonne c'est "le gardien du feu"
Avec un roman phare, l’éditeur tente de faire un roman fleuve…
Le gardien de phare en chef écrit à l’ingénieur des rapports détaillés, ambiance, préoccupation, solitude, amour et construction de la jalousie. Attention mer agitée.
Son collègue lui dit « tu as une très belle femme, et tu crois que nous on s’est contenté de la ratatouille. »
Nous entrons sans violence dans la psychopathologie, parce qu’il croit que son épouse au lieu d’être « son objet » ou une idée approchante devient l’objet de l’autre.
Mon commentaire hors de la lecture :
Au travail, : « mais pourquoi vous croyez qu’elle vous trompe ? »
«mais elle avait un nœud à son mouchoir ! »
J’avais déjà lu du même auteur :les contes du vent et de la nuit, pour ceux qui aiment le noir, et la blancheur funèbre du reflet des tombes la nuit.
Je fais un petit intermède de littérature de cuisine, avec mon achat dans une solderie de très belles revues 180° J’ai profité de la saison froide pour manger du mijoté, du gratiné, du grillé, du braisé, du caramélisé, et maintenant que vient le temps de me peser, je détourne le regard…
Guillaume Erner m’accompagne souvent dans ma voiture le matin, jeudi 10 avril il reçoit dans les infos, pour sa chronique : pour aller plus loin l’écrivain Edgar Keret . « correction automatique », et le journaliste dit : j’ai reçu un appel téléphonique hier alors que j’allais faire la sieste : il faut absolument que tu lises la nouvelle qui s’appelle « correction automatique » toute la vie on se prépare aux séparations... C’est pas facile d’écrire de manière absurde à l’aire de Trump. Moi je n’ai pas trouver le livre conseillé.
J’en ai un autre : "au pays des mensonges" et justement je lis un extrait sur le mensonge. Avec mon premier mensonge, qui est comme une porte ouverte vers d’autres et puis la rencontre avec toutes les personnes que j’ai mis en scène dans mes mensonges, un effet, c'est comme si l’on suit une bande de Moebius...Une lecture qui retourne, fait réfléchir et sourire, pour aller plus loin.
Le tour de table continue :
Daniel PENNAC au bonheur des ogres, la stratégie d’un service qualité, les clients abandonnent leurs poursuites du fait du patron qui rabaisse, menace l’employé du service qualité.
Il y a des explosions, et il se trouve que l’employé travaille toujours à ce moment là ! Enquête !
Michel BUSSI un avion sans aile. Un Crash d’avion, avec un seul rescapé un bébé, et les 2 familles de grands parents s’arrachent le bébé rescapé, machiavélique.
Gracia DELEDA pour Braises Une écrivaine sarde d’un courant littéraire : le vérisme, écrire la réalité du début du 20ème, étudier pour renoncer à la vie paysanne et puis avoir l’obsession de retrouver sa mère qui pourtant lui a donné plus de coup que de caresse, son père qui l’a caressait en secret et l’humiliait en public.
Gracia DELEDA pour Cosima c’est un écrit dévergondé, la mère vient d’accoucher d’un énième enfant...La curiosité
Agatha CHRISTIE les dix petits nègres, mais qui sera le prochain tué ? Huis clos sur une île, jubilatoire…
Solène BAKOWSKI Ce que je n’ai pas su, une deuxième vie s’ouvre à la mort dans un accident de voiture du mari. Une femme chemine par la rencontre.
Victoria MAS un miracle Dans l’abbaye une déclaration est faite annonçant l’apparition de la vierge.
Jean baptiste ANDREA les diables et les saints, celui qui est central avec une vie normale agréable et les autres
Marie VARELLE pour désenchantées : Sarah enquête dans un lieu où elle ne souhaitait pas revenir, le roman tient en haleine, et si sa sœur était impliquée dans la disparition ? Lecture troublante
Laurent BENEGUI le maris de la harpiste, un paysagiste tombe amoureux d’une harpiste. Elle vit dans un deux pièces rempli de harpe. Et avec de l’alcool elle s’agitait sur une piste comme des grains de maïs dans une poêle brûlante.
Elle a fini la série des déracinés, ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale, des juifs d’Autriche veulent aller aux État unis mais le quotta des visas est épuisé, il leur est proposé de rejoindre un paradis sur terre dans un endroit vierge en République dominicaine...Un pan d’histoire peu connu, une découverte…
Sur le chemin du retour, une Clio s’arrête. Quelqu’un nous aborde, mais oui c’est Sonia : « est que vous pourriez me remettre Nostalgie à mon autoradio ? »
Pénélope connaît la fréquence par cœur, et moi je comprend assez vite la logique du réglage de ce modèle spécifique avec molette au volant, proche du réglage du son. Sonia repart contente.
Ça m’a traversé l’esprit de « lui mettre France Culture »
Guy
dégustation et lecture |
boire des blancs |
et Repasser à l'eau |
dimanche 6 avril 2025
Un apport de couleur
Le tapis végétal, s'est constitué avec des apports variés de l'est et du sud, l'épicéa, le mélèze nous viennent de l'Himalaya, une herbe de nos versant secs nous vient des Steppes par les Carpates, des buissons ont des allures presque méditerranéennes. Les jonquilles sauvages ont leurs dernières stations depuis l'Ouest de la France ont ne les retrouvera pas en foret noire. J'aime bien suivre la floraison des Calthas des marais, je joue avec des parcours dans la boue des rives, en équilibre sur les troncs. La lumière renvoyée par cette fleur de grande taille attire mon regard. Jaune d'or.
Le jaune vert de la primevère est plus discret, j'aime bien la faire sécher et la mettre dans le miel.
Steinbach, forêt de gorge voici la dentaire qui est sortie à vitesse rapide, vite, vite avant que les arbres fassent leurs feuilles. La puissance emmagasinée sort tiges, feuilles et fleurs tout en même temps. En haut version palmée à 5 folioles et fleurs mauves-violacées et en bas version peinée à 7 folioles et fleurs blanches, nous avons déjà cherché des croisements entre les deux.
Les petites pousses florales du plantain lancéolé sont venues agrémenter notre salade terre-mer. Les fleurs de cardamine des prés ont accompagné avec des pâquerettes notre tartine d'ail des ours...
dimanche 30 mars 2025
SAVEURS PRINTANIERES SAUVAGES
dimanche 23 mars 2025
Sur deux versants...viticole et sylvicole
Le versant de la vigne au verre
![]() |
les 3 photos sont de Tharcise |
![]() |
Anne Laure, commente les vins |
![]() |
Francine lit Jean Pierre Coffe |
La soirée "Verres après vers" s'est fort bien déroulée vendredi soir dans les locaux du syndicat viticole d'Uffholtz. Il y avait du monde et du beau, pour le
plus grand plaisir des auditeurs.
Vingt-trois personnes avaient
pris place dans la salle, à l'aise, pour écouter le
musicien-écrivain-compositeur Jean-Michel, Tharcise le serviteur de cette soirée se dit "écrit-vin" et nous présente : Francine et Guy les
érudits des textes.
Il dit : Francine et Guy, comme à l’accoutumé auquel nous sommes maintenant habitués, ont choisi de lire des texte rares, tel celui de 1880 sur les aspects psychologique du vin où "tout se ravive en eux et remonte à la surface sous l'effet d'un verre de vin"
Francine lit "descente aux plaisirs" un texte tout en finesse et séduction qui met le sourire aux lèvres et le brillant aux yeux.
J'ai choisi une histoire de couteau à pain de 2001 tiré de "Mord zwischen Messer und Gabel" Un livre rouge, qui allait bien avec la dégustation de pinot noir. Lecture d' un fait divers romancé en noir, avec une trace rouge, et une recette de pain.
Plus tard, j'ai lu un poème : j'ai du sable à l'amygdale...il faut arroser la dalle du cou... je ne bois pas je me panse.
Tharcise a trouvé nos choix désopilants.
J'aime bien ce lieu en sous sol, pour parler et gouter du vin dans une cave. La cave devient espace de rencontres autour de la musique et des mots du vin. La poésie partage l'espace de parole avec les fiches techniques du vin.
La porte de la cave s'ouvre. Les interventions accompagnent le vin et les Hommes dans leurs environnements, je suis tenté d'y faire entendre encore plus les voix de la diversité, pour rendre cette planète encore plus habitable.
Le versant du vert à la foret
Le dimanche matin une dizaine de personnes sont venues marcher et dialoguer pendant 2 heures pour découvrir quelques aspects de la foret à cette période de l'éveil post hivernal. La foret en lisière de village, est très liée à l'activité humaine. La présence en masse de robiniers faux acacia va de paire avec l'exploitation viticole. Nous longeons une parcelle où les poteaux de bout de rangée sont prélevés dans l'environnement proche ainsi que les poteaux de clôture pour limiter les intrusions des sangliers et des chevreuils.
Les ficaires fleurissent, il faut donc arrêter de les cueillir et les mettre dans votre salade.
La foret est en partie cultivée dans l'intérêt de l'homme. Le bois de châtaigner a beaucoup servi la viticulture, avec un passage au feu, sa résistance au temps peut-être conservée. Aujourd'hui d'autres essences à croissance plus rapide avec des traitements au cuivre, ont des durées de résistance plus importantes.
Charpente et plancher en châtaigner pourraient encore donner de la noblesse à une demeure. Ici les châtaignes sont assez petites, les arbres n'ont pas été implantés pour avoir de gros fruits.
Et puis nous passons aux chênes, ici pour la première fois, il y a 3 ans, des grumes de chênes ont été achetées par un tonnelier. Les affres de la guerres s'estompent-ils ?où les moyens de détecter et éviter les éclats d'obus s'est amélioré ?
balade en foret, des actions ponctuelles du dimanche matin par l' association "le Stein" à Steinbach |
dimanche 16 mars 2025
Rêvasser en Autriche
Nous écoutons les sons de la nature, le ruissellement du Subersach est doux.
Le blanc et le vert clair des nivéoles jaillissent presque sous les pieds des randonneurs. Marcher...
La foret est ici plus lumineuse qu'ailleurs, le parfum du sol forestier n'est pas encore réveillé, le chant des oiseaux est lointain, le bruissement des cimes nous accompagne.
Les méandres racinaires, suivent les rochers affleurants, les pierres sont enlacées par les courbes végétales,
vendredi 28 février 2025
les vélos de rêve
dimanche 23 février 2025
les têtes en l'air
L'arbre qui partage facilement les zones très humides, c'est le frêne. Il est actuellement en grande souffrance, même si il ne risque pas la disparition comme l'orme, il subit une attaque cryptogamique qui s'origine en Chine et qui est venue petit à petit par l'Est.
La floraison sera blanc jaunâtre, pour la germandrée à feuille de sauge, les petites fleurs en clochette ont séché, vous me direz quand il y a les nouvelles.. |