mercredi 30 avril 2025

au galop



Pique nique sous les tilleuls. 
Le carrosse rouge de madame est avancé, mu par deux chevaux, harnachés de rouge 













 





vendredi 25 avril 2025

Le sentier des loups


 le sentier des loups, c'est une aventure hors piste de fin d'après midi. 

Je suis parti avec un couteau en poche, un sac et un appareil photo. La douceur humide de ce mois d'avril ne nous a pas encore fait récolter de morille du printemps. Je suis allé voir, et encore une fois, rien.

Puis j'ai longé le ruisseau dans le sens de la montée et puis comme j'étais engagé je suis parti pour le sommet. 

Arrivé au sommet de la tête des loups, j'ai dérangé un beau renard de l'amas rocheux culminant. Je suis arrivé par le versant de l'ombre et je suis redescendu par la partie exposée. J'ai profité de l'accroche de mes chaussures alpines pour me glisser entre roches et pierriers parmi les chênes.


un magnifique micro jardin



En contre bas des escarpements arides, dans la verdure du sous bois, cette rare floraison jaune me ravi.

La doronic tue panthère illumine la foret. Je rejoins ma maison avec le sourire. 



lundi 21 avril 2025

les casseroles en fleurs


Les casseroles  en fleurs


La décoration de Pâques, invite le printemps, le renouveau...Deux casseroles en cuivre étamé  servent de jardinières, sur le rebord de la fenêtre.




C'est ma troisième récolte d'ail des ours, Je suis surtout allé cueillir des boutons floraux pour en faire des pickles, mais j'ai aussi récolté  quelques belles  feuilles pour préparer les derniers  pestos crus.   
J'y retournerai encore pour la récolte des fleurs, afin d'aromatiser le vinaigre.
En cueillant l'ail des ours, j'ai aussi repéré le muguet en fleur, donc la saison est bien avancée.
Mais c'est aussi un rappel du danger des cueillettes sauvages, le muguet est lui toxique, au même titre que la digitale.
Les tiges des bourgeons floraux d'ail des ours passées à la vapeur, ont apporté la couleur verte et un léger goût d'herbe et d'ail au plat. Les navets nouveaux cuit à l'anglaise avec un bouquet de coriandre, perdent cette puissance désagréable, avec cette manière de cuisiner, le monde du  cinéma vous remercie. Le sel sur le navet, provient de mon travail d'association sel et fleurs de lunaire. Souris d'agneau mijotée, nids d'ange et petits pois frais. 

Fleurs de lunaire, avant séchage



aspérule odorante
 pour le dessert du jour: œufs à la neige, alors que les giboulées nous ont épargnés. J'aromatise la crème anglaise avec ma première cueillette d'aspérule, une nuit de séchage et mon bouquet va infuser le lait...La reine des bois vient à nous en finesse et légèreté   




 





dimanche 13 avril 2025

Albert m'a dit : "I AM STEIN "

L'œuf monocoque, un repas d'avant Pâques

 Apéro lit-terre-air, rendez vous au Stein, notre boutique associative. Le 2eme samedi du mois de 10h30à 12h

Pénélope est venue nous rejoindre à pied depuis la gare de Cernay, puis, Francine est partie au marché. Vanessa nous accueille coté « boutique ». Albert me dit « I am Stein » et je vais du coté fournil.

Je plane, je n’ai pas compté les personnes présentes, mais je pense que nous étions une dizaine. Ici il faut accepter certaines formes de la relativité.

Dans les discutions qui s’animent il y a un échange «  propos de la terre qui penche » dont l’auteur est Caroline Martinez.

Je salue toutes les personnes, l’absence de Remy est due à la venue des cousines, pour lesquelles il cuisine. L’absence de Claude a un coté burlesque, puisqu’il répond à un rappel de la tenue de l’apéro littéraire qu’il n’a pas encore reçu.

J’ai sorti des livres qui brillent, des éclats métalliques sur la couverture m’ont attirés comme une pie. Il se passe des choses sous la couverture. Première lecture « le voleur d’art » Michael Finkel retrace en une sorte de journal, les épisodes de vie qui conduisent Stephane Breitwieser à des vols en série... jusqu’aux condamnations. L’œuvre ne me fait pas rêver. Le sens de ses très nombreux vols, a à voir avec un sentiment d’impunité, une recherche de cibles « faciles », une tentative d’amasser pour soi, sans revendre. C’est un Picsou de l’art, dans son coffre , il caresse les œuvres qu’il s’est approprié avec sa compagne. Le texte est écrit de manière journalistique, la part du rêve que je recherche n’est pas alimentée, j’ai du mal à devenir « Breitwieser » alors que pour des personnages bien pires j’y arrive, avec l’horreur de ma propre sympathie.


Deuxième livre qui brille avec un phare, Anatole Le Braz dans une très belle langue chargée d’érudition nous conte la Bretagne, le roman a 100 ans et il est réédité. L’auteur pénètre l’âme bretonne c'est  "le gardien du feu"

Avec un roman phare, l’éditeur tente de faire un roman fleuve…

Le gardien de phare en chef écrit à l’ingénieur des rapports détaillés, ambiance, préoccupation, solitude, amour et construction de la jalousie. Attention mer agitée.

Son collègue lui dit « tu as une très belle femme, et tu crois que nous on s’est contenté de la ratatouille. »

Nous entrons sans violence dans la psychopathologie, parce qu’il croit que son épouse au lieu d’être « son objet » ou une idée approchante devient l’objet de l’autre.


Mon commentaire hors de la lecture :

Au travail,  : « mais pourquoi vous croyez qu’elle vous trompe ? » 

«mais  elle avait un nœud à son mouchoir ! »


J’avais déjà lu du même auteur :les contes du vent et de la nuit, pour ceux qui aiment le noir, et la blancheur funèbre du reflet des tombes la nuit.


Je fais un petit intermède de littérature de cuisine, avec mon achat dans une solderie de très belles revues 180° J’ai profité de la saison froide pour manger du mijoté, du gratiné, du grillé, du braisé, du caramélisé, et maintenant que vient le temps de me peser, je détourne le regard…


Guillaume Erner m’accompagne souvent dans ma voiture le matin, jeudi 10 avril il reçoit dans les infos, pour sa chronique : pour aller plus loin l’écrivain Edgar Keret .  « correction automatique », et le journaliste dit : j’ai reçu un appel téléphonique hier alors que j’allais faire la sieste : il faut absolument que tu lises la nouvelle qui s’appelle « correction automatique » toute la vie on se prépare aux séparations... C’est pas facile d’écrire de manière absurde à l’aire de Trump. Moi je n’ai pas trouver le livre conseillé.

J’en ai un autre : "au pays des mensonges" et justement je lis  un extrait sur le mensonge. Avec mon premier mensonge, qui est comme une porte ouverte vers d’autres et puis la rencontre avec toutes les personnes que j’ai mis en scène dans mes mensonges, un effet,  c'est comme si l’on suit une bande de Moebius...Une lecture qui retourne, fait réfléchir et sourire, pour aller plus loin.

Le tour de table continue :

Daniel PENNAC au bonheur des ogres, la stratégie d’un service qualité, les clients abandonnent leurs poursuites du fait du patron qui rabaisse, menace l’employé du service qualité.

Il y a des explosions, et il se trouve que l’employé travaille toujours à ce moment là ! Enquête !


Michel BUSSI un avion sans aile. Un Crash d’avion, avec un seul rescapé un bébé, et les 2 familles de grands parents s’arrachent le bébé rescapé, machiavélique.


Gracia DELEDA pour Braises Une écrivaine sarde d’un courant littéraire : le vérisme, écrire la réalité du début du 20ème, étudier pour renoncer à la vie paysanne et puis avoir l’obsession de retrouver sa mère qui pourtant lui a donné plus de coup que de caresse, son père qui l’a caressait en secret et l’humiliait en public.

Gracia DELEDA pour Cosima c’est un écrit dévergondé, la mère vient d’accoucher d’un énième enfant...La curiosité


Agatha CHRISTIE les dix petits nègres, mais qui sera le prochain tué ? Huis clos sur une île, jubilatoire…


Solène BAKOWSKI Ce que je n’ai pas su, une deuxième vie s’ouvre à la mort dans un accident de voiture du mari. Une femme chemine par la rencontre.

Victoria MAS un miracle Dans l’abbaye une déclaration est faite annonçant l’apparition de la vierge.

Jean baptiste ANDREA les diables et les saints, celui qui est central avec une vie normale agréable et les autres

Marie VARELLE pour désenchantées : Sarah enquête dans un lieu où elle ne souhaitait pas revenir, le roman tient en haleine, et si sa sœur était impliquée dans la disparition ? Lecture troublante


Laurent BENEGUI le maris de la harpiste, un paysagiste tombe amoureux d’une harpiste. Elle vit dans un deux pièces rempli de harpe. Et avec de l’alcool elle s’agitait sur une piste comme des grains de maïs dans une poêle brûlante.

Elle a fini la série des déracinés, ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale, des juifs d’Autriche veulent aller aux État unis mais le quotta des visas est épuisé, il leur est proposé de rejoindre un paradis sur terre dans un endroit vierge en République dominicaine...Un pan d’histoire peu connu, une découverte…


Sur le chemin du retour, une Clio s’arrête.  Quelqu’un nous aborde, mais oui c’est Sonia : « est que vous pourriez me remettre Nostalgie à mon autoradio ? »

Pénélope connaît la fréquence par cœur, et moi je comprend assez vite la logique du réglage de ce modèle spécifique avec molette au volant, proche du réglage du son. Sonia repart contente.


Ça m’a traversé l’esprit de «  lui mettre France Culture »


Guy

dégustation et lecture
Balade des cerisiers en fleur, chapelle de la Loh,  Steinbach 


boire des blancs

 

 et Repasser à l'eau


 

dimanche 6 avril 2025

Un apport de couleur


 Le tapis végétal, s'est constitué avec des apports variés de l'est et du sud, l'épicéa, le mélèze nous viennent de l'Himalaya, une herbe de nos versant secs nous vient des Steppes par les  Carpates, des buissons ont des allures presque méditerranéennes. Les jonquilles sauvages ont leurs dernières stations depuis l'Ouest de la France ont ne les retrouvera pas en foret noire. J'aime bien suivre la floraison des Calthas des marais, je joue avec des parcours dans la boue des rives, en équilibre sur les troncs. La lumière renvoyée par cette fleur de grande taille attire mon regard. Jaune d'or. 





Le jaune vert de la primevère est plus discret, j'aime bien la faire sécher et la mettre dans le miel.   


La tulipe des bois, serait venue avec les hordes sarrasines qui emmenait des bulbes de safran avec elles, ou alors venue comme beaucoup d'espèces par "irradiations méditerranéennes" Des fleurs superbes, je pourrais facilement devenir tulipomane, mais elles sont vraiment à protéger. On les appelle aussi tulipe des vignes mais depuis l'usage des herbicides et autres saloperies dans la viticulture, elle n'y sont plus. Merci de travailler pour leur retour..
Je prends mon vélo pour  trouver les premières stations à une dizaine de kilomètres alors qu'elle pourrait bien avoir eu résidence ici.  
Steinbach,  forêt de gorge voici la dentaire qui est sortie à vitesse rapide, vite, vite avant que les arbres fassent leurs feuilles. La puissance emmagasinée sort tiges, feuilles et fleurs tout en même temps. En haut version palmée à 5 folioles et fleurs mauves-violacées et en bas version peinée à 7 folioles et fleurs blanches, nous avons déjà cherché des croisements entre les deux.  

Les petites pousses florales du plantain lancéolé sont venues agrémenter notre salade terre-mer. Les fleurs de cardamine des prés ont accompagné avec des pâquerettes notre tartine d'ail des ours...

dimanche 30 mars 2025

SAVEURS PRINTANIERES SAUVAGES

Une branche de romarin et des fleurs de mauves étaient en train d'infuser pour 2 heures. Je découpe un peu de poitrine de veau, et la grille dans la cocote en fonte. J'y adjoint 2 cuillérées de farine et je met en attente, pour découper carotte et oignon rouge en "paysanne" que je fais revenir dans la même cocotte, je remet le veau, j'assaisonne avec du poivre sauvage du laurier de la muscade et du sel, un fond de blanc "veilleur de nuit" et de l'eau, je met sur le feu le plus doux possible, et c'est parti. 



Les rives de la Doller, secteur du vieux moulin de Schweighouse, nous accueillent.
Des tapis d'ail des ours, se cachent derrière des frênes déracinés. Dans l'ail des ours, ici des adoxes musquées, la grâce d'une floraison verte sur les faces d'un cube. J'aime bien cette fleur pour sa forme particulière. Elle est rare, discrète, présente dans les forets de rive.

Nous sommes ici pour cueillir de l'ail des ours, feuilles et les premiers bourgeons floraux . C'est notre deuxième récolte de l'année, quand le pesto d'une récolte est fini, nous y retournons, jusqu'à la fin de la saison printanière.





La lumière des sous bois de hêtre est suivie par l'anémone sylvie, pas de cueillette pour elle. 

Plus loin dans les bois nous cueillerons des primevères officinales, pour soit de jolies salades, parfois des infusions, des sorbets, du miel ...

Retour à la maison, tri lavage et préparation. Les boutons floraux d'ail vont dans le panier vapeur pour une cuisson de 2/3 minutes, ça les rendra plus tendre, et le gout sera un peu moins fort. 
 



Apéritif et boisson : infusion de romarin et mauves
Quelques champignons frais  bruns de paris et des grains de poivre sauvage passent au pilon pour parfaire la cuisson du veau.

Décoration de table, coquilles d'escargot de la Doller et galets de brique, fleurs de primevère en attente de séchage.


Le pesto ail des ours sera préparé pour le soir, avec des spaghettis. Le restant sera conservé cru, au frais avec de l'huile par dessus à chaque utilisation, pendant un mois au maximum. 

dimanche 23 mars 2025

Sur deux versants...viticole et sylvicole

 Le versant de la vigne au verre

les 3 photos sont de  Tharcise 

Anne Laure, commente les vins
  
Francine lit Jean Pierre Coffe

La soirée "Verres après vers" s'est fort bien déroulée vendredi soir dans les locaux du syndicat viticole d'Uffholtz. Il y avait du monde et du beau, pour le plus grand plaisir des auditeurs.
Vingt-trois personnes avaient pris place dans la salle, à l'aise, pour écouter le musicien-écrivain-compositeur Jean-Michel, Tharcise le serviteur de cette soirée  se dit "écrit-vin" et nous présente : Francine et Guy les érudits des textes. 

Il dit : Francine et Guy, comme à l’accoutumé auquel nous sommes maintenant habitués, ont choisi de lire des texte rares, tel celui de 1880 sur les aspects psychologique du vin où "tout se ravive en eux et remonte à la surface sous l'effet d'un verre de vin"

Francine lit "descente aux plaisirs" un texte tout en finesse et séduction qui met le sourire aux lèvres et le brillant aux yeux. 

J'ai choisi une histoire de couteau à pain de 2001 tiré de "Mord zwischen Messer und Gabel" Un livre rouge, qui allait bien avec la dégustation de pinot noir. Lecture d' un fait divers romancé en noir, avec une trace rouge, et une recette de pain. 

Plus tard, j'ai lu un poème : j'ai du sable à l'amygdale...il faut arroser la dalle                            du cou... je ne bois pas je me panse. 

Tharcise a trouvé nos choix désopilants.

J'aime bien ce lieu en sous sol, pour  parler et gouter du vin dans une cave. La cave devient espace  de rencontres autour de la musique et des mots du vin. La poésie partage l'espace de parole avec les fiches techniques du vin.

La porte de la cave s'ouvre. Les interventions accompagnent le vin et les Hommes dans leurs environnements, je suis tenté d'y faire entendre encore plus les  voix de la  diversité, pour rendre cette planète encore plus habitable. 


Le versant du vert à la foret

Le dimanche matin une dizaine de personnes sont venues marcher et dialoguer pendant 2 heures pour découvrir quelques aspects de la foret à cette période de l'éveil post hivernal. La foret en lisière de village, est très liée à l'activité humaine. La présence en masse de robiniers faux acacia va de paire avec l'exploitation viticole. Nous longeons  une parcelle où  les poteaux de bout de rangée sont prélevés dans l'environnement proche ainsi que les poteaux de clôture pour limiter les intrusions des sangliers et des chevreuils. 

Les ficaires fleurissent, il faut donc arrêter de les cueillir et les mettre dans votre salade.

La foret est en partie cultivée dans l'intérêt de l'homme. Le bois de châtaigner a beaucoup servi la viticulture, avec un passage au feu, sa  résistance au temps  peut-être conservée. Aujourd'hui d'autres essences à croissance plus rapide avec des traitements au  cuivre, ont des durées de résistance plus importantes. 

Charpente et plancher en châtaigner pourraient encore  donner de la noblesse à une demeure. Ici les châtaignes sont assez petites, les arbres n'ont pas été implantés pour avoir de gros fruits.  


Et puis nous passons aux chênes, ici pour la première fois, il y a 3 ans, des grumes  de chênes ont été achetées par un tonnelier. Les affres de la guerres s'estompent-ils ?où les moyens de détecter et éviter les éclats d'obus s'est amélioré ?
Je distingue ici deux sortes de chênes, l'un avec une écorce foncée très profondément plissée des feuilles découpées en ondulation, et l'autre avec un tronc plus clair, moins crevassé et des feuilles découpées comme des montagnes alpines. 
Au sol nous trouvons des mousses, des fougères,  des corydales, des anémones sylvies...et aussi viola canina 

Une sitelle a été observée, cet oiseau à dos gris, ventre orangé, et trait noir, comme du khôl sur les yeux, il est habituellement très vif. 
balade en foret, des actions ponctuelles
 du dimanche matin par l' association "le Stein"
à Steinbach




 

dimanche 16 mars 2025

Rêvasser en Autriche

A partir de notre "nid" autrichien, blotti entre d'imposantes montagnes, le village de Sibratsgfall nous accueille  pour un moment de calme et de détente. A partir de ce village nous partons à l'aventure, pour ressentir et expérimenter un environnement riche. Nous partons à pied, nous partons à ski, les paysages "beauté de la montagne" nous gagnent. Nous approchons d'un hameau et nous nous posons sur le mur, comme une vue sur la tranquillité du monde ici.
 

Nous écoutons les sons de la nature, le ruissellement du Subersach est doux.
Le blanc et le vert clair des nivéoles jaillissent presque sous les pieds des randonneurs. Marcher...
La foret est ici plus lumineuse qu'ailleurs, le parfum du sol forestier n'est pas encore réveillé, le chant des oiseaux est lointain, le bruissement des cimes nous accompagne.
Les méandres racinaires, suivent les rochers affleurants, les pierres sont enlacées par les courbes végétales,
rêver en plein  jour.
Skier et profiter des vues..

Zum Glück entscheidet das Hertz manchmall schneller, als der Kopf denken  kann.

vendredi 28 février 2025

les vélos de rêve






Des histoires de vélo qui deviennent des histoires de rêve, d'une émancipation individuelle vers une aventure familiale à vélo. De gauche à droite Roger, Rose, Yvette et Marcel autour de 1936








Vers 2005 Théo Francine et Guy

 

dimanche 23 février 2025

les têtes en l'air

Départ du village de Steinbach, pour deux heures  de balade en foret. Le thème du jour :les arbres, la complexité du jour les reconnaitre sans feuilles. Donc pas de notes, pas de livres
Pour s'en sortir en France il faut connaitre cent arbres, ça va c'est assez  tranquille, pour les mousses et les espèces proches des mousses il y a 26000 espèces...Les 5 personnes venues sont reparties avec deux identifications de mousses, de ce coté là il y a de la marge : polytric et hypne ont des cousins...
Les mousses dans une foret, c'est géant. Leurs diversités, leurs couvertures de nombreux supports, créé une ambiance tranquillisante. Actuellement des études sont menées pour utiliser les mousses comme dépolluant d'intérieur c'est à suivre...
 Les premiers êtres vivants viennent de la mer avec des algues, et sur terre c'est beaucoup plus tard, mais c'est les mousses, et les fougères qui sont pionnières.
Dans la mer, l'eau porte, mais sur la terre il faut trouver quelque chose, qui permet de tenir, les plantes grâce à la cellulose fabriquent des tiges, qui tiennent debout, avec la mousse polytric par exemple, c'est la naissance du végétal érigé sur terre,  les fougères ne sont pas loin puis viennent les arbres.

Notre balade ne commence pas à Aulnay sous bois, mais à l'aulnaie de Steinbach, petite foret de zone humide, sous la Mounimatta. Nous y repérons des aulnes bien sur, qui peuvent vivre les racines dans l'eau. Je fais remarquer la finesse et  la grâce des cimes des aulnes. Un peu plus haut, des noisetiers en fleur, nous font chercher de l'infiniment petit. 


L'arbre  qui partage  facilement les zones très humides, c'est le frêne. Il est actuellement en grande souffrance, même si il ne risque pas la disparition comme l'orme, il subit une attaque cryptogamique qui s'origine en Chine et qui est venue petit à petit par l'Est. 
La floraison sera blanc jaunâtre, pour la germandrée à feuille de sauge, les petites fleurs en clochette ont séché,  vous me direz quand il y a les nouvelles..
des gracieux sporanges, pour la reproductions des mousses
et bientôt,  irez vous chercher les crosses ?







nous avons croisé, des aulnes, des noisetiers, des frênes, deux sortes de chênes, du robinier faux acacia, des châtaigniers, du sapin douglas, du sapin pectiné, des hêtres, du houx male et deux  houx femelles, du sureau, des érables, un bouleau, des cerisiers des forets..





 

Prochaine sortie avec l'association "le Stein" autour des arbres, le dimanche  23 mars départ à la jonction de la rue de la Loi et  du chemin dit "Gesetzweg" à 10h pour environ 2 heures. en partance vers le rocher du Hirnelestein.  
Chaussures de randonnée indiquées