jeudi 23 janvier 2020

des loups à Steinbach !

sur les pentes du Wolfkopf,( loup et sapin rapportés)
Nous habitons un village en prise avec la ville, il n’y a pas de discontinuité des habitations si l’on vient par la route et en même temps nous sommes en prise avec la nature et les montagnes vosgiennes.
La civilisation et le sauvage se croisent ici en partie.
Le sauvage fait peur souvent parce qu'il n'est pas maîtrisé.
Je m'amusais à chercher la part du loup dans le chien, dans mon appréciation de la dangerosité et de l’imprévisible. Je cherchais la liberté d'agir. Et puis maintenant avec la venue des loups tchèques : un croisement de berger allemand et de loup, et aussi avec des chiens qui retournent à la nature. Je crains plus,  la part du chien, qui peut avoir été  malmené, avoir été frustré et quil a  l'habitude d'approcher l'homme, alors que le loup l'évite...

Ce qui me  donne une légitimité très partielle pour parler du loup, c'est que je ne l'ai jamais vu libre.

 En remontant le vallon nous sommes dominés par l’Amselkopf, la tête des merles et sur l’autre versant le Wolfkopf : la tête des loups. Le loup a un lieu qui porte son nom ici .




Construction d'une soirée dans le cadre de la semaine sans télé





les pentes du Wolfkopf











Le loup est très présent ce n’est pas une surprise.

Au cœur des forets ancestrales,archaïques de notre imaginaire se cachent des loups : des loups d’histoire et de passion.

Des  loups qui changent de profil avec les différentes civilisations, ce n'est pas le même chez les Sames, habitants de la Norvège, Suède et Finlande, nomades suiveurs accompagnateur et éleveurs de rennes .

Ici plus près de nous, là d'où les loups nous reviennent  : La louve nourrit les jumeaux qui fondent Rome.

Le loup donne de la force aux guerriers nordiques.
Il aide les amérindiens à comprendre les mystères de la nature.
Chez nous il est parfois la représentation du mal,  du diable, il mange le chaperon rouge…

Le loup n’a pas cessé d’alimenter des histoires, donc c’est presque normal qu’il vienne se joindre à nous dans le cadre de la semaine sans télé, comme une forme de reprise actualisée des veillées campagnardes.

Le loup a plusieurs facettes, une facette nourrie par l’imaginaire extrêmement forte, c’est difficile de congédier des terreurs encore que les histoires de loups aujourd’hui préparent plus souvent à une réhabilitation symbolique.

J’aimerais que l’on parle aussi du loup en réalité, comment il vit, plus précisément j’aimerais que l’on parle de la nature du loup, telle qu’elle est observable. C’est pourquoi j’ai demandé à Alain Brocard avec son parcourt de garde forestier de venir nous parler du loup. J’ai demandé à Karen Hoffmann Schikel ethnologue  spécialiste de la relation homme -animal de venir nous parler du loup.
J’ai indiqué comme piste pour suivre mes loups : des questions qui me traversent : en quoi le loup est le miroir noircissant de l’homme ?
Comment peut-on mieux appréhender sa présence ?

Le loup hurle et sa ressemble parfois à un chant choral, entre janvier et avril ouvrez vos oreilles…évocation sans cris : Guy Holder

Puis transition vers les loups d’histoire celui de Raymond Pourroy, celui de Claude Chaumet, ceux de Jojo, et celui de Francine

Les loups entrent dans Steinbach

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