Si je cherche l'image de l'opulence, de la générosité, le chêne du Schletzenbourg m'y invite. Petite respiration, et une caresse à l'arbre, avant la montée au Wolfkopf. |
La dentelure des canines alpines, s'immisce à l'horizon. Un dimanche après midi, sur les hauteurs du Wolfkopf. |
je me pause en bordure de zone, exposition à la fin du plein sud, encre de chine, roche et chênes |
sculpture, présence, la vie au vert continue, les branches écrivent maintenant des histoires plus lisibles, un échange entre arbres s'y dessine |
Une silhouette de danseuse, la grâce d'une fille indoue, les courbes d'une croissance au vent |
Une échelle vers la mort, cassée par la tempête et restée là depuis longtemps. |
J'écris pour crier en silence, j'écris pour ne pas entendre grincer les portes, j'écris pour descendre en moi. J'écris comme un ayant vu, je cris pour faire peur, j'écris attendri. J'ai peur du mot attendri même chez le boucher. J'écris sans prévoir.
J'écris comme une rivière coule, j'écris avec de l'encre liquide, je dessine des coulures avec des mots. Écrire c'est nager avec des mots, je les fais tourbillonner, certain m'aident à flotter. Je rejoindrai la mer plus tard.
J'utilise les chemins et parfois pas, je monte abrupt je descend abrupt, les cailloux me glissent. Je monte à l'ombre, je traverse au soleil, et je voyage sous les arbres.