Je m'y rends pas !
Je m'Iran pas, voilà qui aurait pu être ;
d'un projet de voyage au pays des rêves de tapis volants.
Mais l'envol a eu lieu et passe d'une découverte lumineuse au sombre des cachots.
Ce retrouver empêché parce qu'on est français, parce que dans nos paroles, dans nos yeux, dans nos chaussures et dans nos vélos coule de la liberté. Nous sommes un pays où le mot liberté est un gouvernail.
Ici on se prépare à en finir avec Fessenheim, là bas ils en voudraient...même après ByletIma
Ici ton tee short est usé du temps passé là bas, mais il est là, pour toi pour qu'on ne t'oublie pas.
le jour de ses 41ans |
Quant tes parents t'appellent Cécile : le L de la liberté ne se met pas en cage.
C'est difficile pour nous de penser à la place d'un être humain incarcéré, comment s'évader sans livres, avec au démarrage pas de langage commun, sans rattachements aux repères, l'odeur d'une pomme au four ne s'efface t'elle pas ? Comment "le ce qui était avant familier" surnage ?
Donnez lui du pain de France pour nourrir l'esprit, je veux qu'elle puisse se nourrir l'esprit. Je voudrais rencontrer Cécile avec les yeux malicieux, brillants
d'un retour à la liberté.
Le mot carcéral résonne comme un sous marin en plongée trop profonde.
Je déteste les mots cachots, cellule, isolement, la prison boit l'homme.
Le mot parloir est neutre, la prison boit la prison.
Aidez lui à construire l'espoir de vivre hors les murs, avec des oiseaux à plumes, des oiseaux de papier, avec un envol vers la France
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Liberté pour Cécile, Mulhouse le 25/9/2025 |
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