Borderline et asilaire
Je me suis senti protégé dans cette vallée, avec des murs de montagne élevés, des sommets piquants et rudes, mais aussi j'ai été un peu craintif de la puissance de ces montagnes : des risques météorologiques, neiges et eaux.
Dans un musée, j'ai rencontré la peur des gens d'ici, peur des forces de l'hiver, peur que cela ne renaisse pas, que cela ne se recolore pas.. Peut-être aussi crainte de ne pas avoir assez de réserve pour manger...
Le printemps c'est vraiment la fête chez eux. Le carnaval a toujours une grande place dans les sociétés qui ont peur de la mort.
J'aime gravir quelques montagnes, me retrouver confronté, à la dureté pierreuse des sommets alpins. Au retour redécouvrir les fleurs en contre bas comme un sourire de printemps, même en plein été.
Manger des myrtilles au petit déjeuner,
Gouter à la fraicheur subtile d'une boisson aux abricots maison,
Dévorer des desserts d'après ski " kaiserschmoren" ou "apfel strudel", et l'opulence et la générosité d'une cuisine de montagne.
L'Autriche et les règles : ici ça doit-être comme ça !
Nous avions très bien mangé la veille, mais nous n'avons pas vu ni entendu que le petit déjeuner c'était jusqu'à 9h.
A 9h c'était rangé, rappel de la règle, pas sympa le ton !
Bon nous n'avions pas sollicité l'information la veille lors de notre arrivée, ni à la fin du repas..
Le patron nous apporte une tasse de thé dans le couloir, puis un petit bout de pain beurre confiture. Servi comme si c'était de la charité chrétienne plutôt que du bon sens !
Je lui dis " J'espère pour vous que votre journée aura mieux commencé !"
J'ai regretté de ne pas avoir emmené le réchaud de camping, pour griller du lard et des champignons et faire une omelette matinale, cela me fait du bien de l'écrire et m'évite de dormir dans l'odeur de cuisine.. L'accueil des touristes, c'est aussi tenir compte de l'autre. L'esprit des vacances rencontre le travail, une touche plus sympathique et même de la flexibilité, serait à travailler.
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Les vaches des Highland, elles sont venues pauser décoiffées |
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un asile de flou |
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La où je suis je ne peux pas aller plus haut... |
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Innsbruck, une ville bord de l'Inn, j'adore la couleur de cette eau. |
Notre carnet de voyage, indiquait que la vallée da la Ziller un affluant de l'Inn avait du charme. Si votre travail a à voir avec la folie, suivez l'asilaire !
Le long de l'Inn la piste cyclable nous fait passé à coté d'un entrepôt de conception contemporaine mais fait avec du bois ancien réemployé, ça sentait bon le bois. Le hangar protégeait des poutres historiques, planches, bardeaux et autres bois d'œuvre, près au réemploi.
J'aime leur conjugaison "Modern mit Tradition"
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