tas de bois et sa troupe |
des acteurs un peu flou |
Un carrosse à 12 chevaux dans la foret de Steinbach
En février, un objet est venu agrandir mon patrimoine familial, porter le nom d'une marque de tracteur et acquérir un tracteur éponyme, ça me fait sourire. Le petit tracteur avait déjà une longue histoire, il est sorti des usines en aout 1965, neuf mois après ma naissance. Il développe 12 chevaux, la plus petite vitesse permet de rouler jusqu'à 1,3 kilomètre par heure, de monter des pentes, de tirer du bois, avec du couple pour travailler doucement, comme un éloge de la lenteur. La plus grande vitesse permet d'atteindre les 20 kilomètres par heure, sur la route plane, donc c'est encore plus dangereux qu'une voiture sans permis !Il consomme du gasoil et de l'huile, fait du bruit, de la fumée et "bave" et "recrache" un peu d'huile noircie.
Mais les personnes que je croise en foret me sourient, même si elles cherchent la quiétude des bois steinbachois.
Avec le petit tracteur vert j'ai sorti une belle quantité de bois d'un fond de coupe que j'ai exploité. L'engin m'a aidé à y accéder au plus prêt, sur des chemins non carrossables, doucement. Puis de ramener du bois à la maison, petit à petit, stère par stère. La parcelle était éloignée, il me fallait près d'une heure trente pour un voyage aller retour avec un chargement. Je me suis parfois arrêté pour montrer et commenter l'usage de cette machine. Attelé aux douze chevaux une remorque issue de l'armée suisse dans une reconversion encore plus pacifique. Je n'avais jamais conduit de tracteur avant cette acquisition, la saison du bois m'y a aidée. Faire des manœuvres avec la remorque en marche arrière est encore à améliorer.
Guy, Patrick, Francine, Paty, Léa, Vivien, Guillaume, Bernard et Théo sont venus faire du bois dans les bois, respirer l'odeur de la foret, gouter le silence encore plus fort quand les machines s'arrêtent, et être ensemble comme un prélude à une flambée quant il fait froid, ou que l'on se sent seul, le feu c'est aussi une présence..
Les sangliers venaient manger le maïs dans l'heure qui suivait notre départ, avec la fin de l'exploitation le tracteur lent leur laisse la place plus vite.
Patrick et Guy au sortir du bois |
et pourquoi pas à lire en prolongation https://lessablesrouges.blogspot.com/2022/02/ein-holder-geht-durch-dick-und-dunn.html
Merci à toi pour cet article d'un moment de votre vie vie entre l'homme et sa machine Holder
RépondreSupprimerBonjour Mr HOLDER
RépondreSupprimerBeau compte rendu
Je vous joint une photo d'un B12 que j'ai rénover
Bonne journée
L’éloge de la lenteur, j’adore !
RépondreSupprimerLa chaleur des flammes ne sera que plus douce après tant de labeurs !