Les cigales se sont tues et les feuilles rougissent aussi. Une sorte de Mont Saint Michel isolé dans les montagnes, voilà le village perché où Francine nous a déniché une maison de location pour un séjour court à l'air du sud. Coaraze, nous l'avions déjà remarqué il y a quelques années, et d'y séjourner a été magique. Après un long parcours alternant de très nombreux passages sous terre avec les reliefs des Alpes, pour longer la mer puis prendre des petites routes en lacet, avec une arrivée finale qui se fait à pied. En effet cela se mérite de loger sans automobiles devant sa porte. Les maisons accolées et desservies par des ruelles, des escaliers, et parsemé de jonctions privées enjambant les passages publics, reste sobre, vivant et garde un cachet moyenâgeux. La maison d'édition L'Amourier pourrait être prise comme une sentinelle sympathique, la découverte de Jean Luc Coudray pour "monsieur le curé" m'a permis de lire pendant 2 heures avec le sourire, et d'y retrouver mélangé philosophie et humour me l'a rendu précieux. La randonnée depuis le village jusqu'au lieux dit "rocca sparviere" nous a ravi, avec les nuances d’ensoleillement dans la succession de gorges et de vallons que nous avons sillonné. La vue sur le hameau abandonné est étrange. L'assemblage de pierre construit par l'homme se détache de l'aspect minéral d'une falaise.
jeudi 10 novembre 2011
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