mercredi 9 avril 2014

derrière les livres, rencontre entre ceux qui lisent et ceux qui écrivent QUAIS DU POLAR

Ian Manook pour Yeruldelgger, Caryl Férey pour Zulu, Olivier Truc pour le dernier lapon
voyage garanti avec un peu d'âme noire
 Je lis pour me raconter.
"La moitié de ce que j'écris vient de ma propre expérience. Mon mari me l'a d’ailleurs reproché : en lisant une scène de ménage vécue dans un de mes livres" Camilla Läckberg, princesse de glace.
" J'écris pour me compléter" Je mêle fiction : ce que je voudrais être à ce que je suis.
Je n'ai pas de très grandes connaissances mais j'ai peur du vide, je ne connais pas grand chose à la physique par exemple, pour moi  un atome c'est un truc crochu. Atomes crochus et sciences sociales ça fait bon ménage pour moi.
Ce que j'entend et partage ici, va sécréter une vague...lire et délire... lire et délire...rebondir sur l'a- mer me tue peut-être pris comme une dance macabre,           mais c'est aussi une dance de l'égalité, parce que la mort entraîne tous les êtres. Romans noirs. Fins et débuts.        
avec Tim Willocks  autour de dompter de la force, du savoir et des sentiments 
Plus de mille pages de voyages partagés, ça façonne des liens. L'écrivain Tim Willocks a été Mattias Tannhauser en écrivant " religion", et je l'ai suivi même dans la descente vertigineuse d'un combat fait de sang et autres giclures malodorantes, taillées à l'épée, dans la folie humaine multipliée et portée par la foule devenue hystérique, contre une autre foule. S'étriper, carnage , boucherie prend un sens différent, et, je me suis laissé prendre, je suis devenu moi même Mattias Tannhauser. Il faut aussi être prêt à aimer, à s'engager, à se faire rejoindre dans son bain, pour être troublé par le partage de l'amour.

un moment calme
J'ai assez bien traversé l'obligation de l'alphabétisation, j'ai appris à lire avec des mots écrits sur des étiquettes à combiner pour faire des phrases. La lecture m'a fait rêver très tôt, avec une histoire d'esquimaux. Avant de naître ici, je pensait avoir été là-bas. J'ai peu lu de grands classiques, j'ai un problème avec "grand" surtout quant il est devant guerre.
J'ai essayé de lire des choses que je comprend très peu : Gilles Deleuze, Felix Guattari, Jacques Lacan, Emmanuel Levinas, Emmanuel Kant, je n'ai pas tout à fait abandonné, mais je lis des polars.
Je lis des polars comme je roule à vélo, pour sentir l'éffort, parfois le dépasser, je roule pour découvrir et c'est moi même que je découvre aussi. J'ai une sensibilité aux paysages. J'aime vivre avec la rencontre, la rencontre des différences, des langues ,des êtres, il y a d'autres façon de vivre...

  
Je m'interresse aux passages : de la sauvagerie, à la barbarie vers la civilisation.
De la sauvagerie l'idée d'être sans chef me séduit partiellement, la radicalité de la survie et les pulsions à assouvir, de la barbarie je retient l'entrée dans l'histoire, les réunions, la naissance de la propriété, de la civilisation : l'organisation, la recherche d'une vie harmonieuse, les routes qui mènent à tout, et qui ouvrent vers un rapport critique: on ne peux plus faire gober n'importe quoi...

à l'opéra pour un show narcicique, d'auto persuasion à l'américaine:
James Ellroy
et pour rebondir sur pas sage je vous invite à la lecture d' un extrait d"Augustine de Villeblanche" écrit il y a près de 300 ans  par Donatien Alphonse François Marquis de Sade, et voilà ça ressemble à l'ouverture de l'apéritif littéraire du samedi 13 avril à Steinbach 10h30 à la clairière du Silberthal.

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