Il est à la neuvième place de la mise sur le marché du vin d'Alsace, son vin est une industrie. Il a un esprit colonisateur, agrandir, faire propre. Il a colonisé par la vigne des anciens vergers, des vignes oubliées, des friches, des héritages divisés, cédés, redivisés et presque perdus, ceci pour favoriser une monoculture qui lui rapporte.
Il n'a pas peur des travaux titanesques, "ce n'est pas de la boue qui coule, c'est de l'eau...chargée".
Il annonce se battre contre les sangliers, en critiquant les actions des chasseurs, mais sort un vin dédié à Saint Hubert ! Mais oui c'est dans son intérêt !
La bio diversité, les orchis disparues sous les vignes,. Les plantes sauvages locales, les ronces et leurs mûres, les insectes et les oiseaux sont perdus.
Il utilise le village comme du marketing.
Il prône la toute puissance de l'homme sur la nature.
Il a fait table rase de nombreuses divisions parcellaires, fait couper broussailles, ronciers et refuges à la flore et la faune qui résistaient encore, ceci pour pouvoir planter ses vignes. Et pour compenser cette perte nous avons droits à des arbres d'alignement, quelques haies sont également prévues, mais à condition que ça ne gêne pas les 9 mètres nécessaire pour faire demi tour en bout de rangée.
Un rassemblement de terrain, préparé pour la vigne a été drainé. L'eau sera évacuée en passant entre deux maisons, Par conséquent l'eau ne sera plus infiltrée ni retenue et viendra grandir le flux du ruisseau, qui pourrait alors devenir comme une autoroute torrentielle.
J'ai donc du mal à apprécier son vin, le personnage aussi... Mais le vin est fabriqué pour plaire au maximum, c'est pas de l'artisanat mais de l'industrie, d'ailleurs la taille de sa cuverie donne le vertige.
C'est un vin que l'on trouve, même lorsqu'on ne cherche pas : en supermarché et dans une grande partie du monde, même en Russie. Le taux d'alcool de certains pinots noirs est hors norme, trop chargé et saoule très vite.
Le crémant est propre, passe partout mais manque d' originalité, un produit calibré. La cote 425 dont la plantation a produit : une récupération massive d'obus, puis des coulées de boue, produit un pinot gris plutôt pas mal, dans une certaine harmonie mais sans poésie.
Le bulldozer ne fabrique pas de poésie.
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