Je suis content que la tempête des fêtes soit passée, et ce 2023 tumultueux avec la dinguerie du monde.
La petite foret d' Aulne, dans le vallon du Seelacker, ouvre un ciel dégagé, les feuilles sont envolées. Les fines branches ouvrent des silhouettes très graphiques. Le sombre dans cette foret n'est pas prégnant.
Plus haut dans le vallon le rougeoiement du soleil est filtré, par des essences d'arbres plus variées. Si j'avais pu je vous aurais mis six troncs oranges.
Retour à la maison par le coins des herbes, pour signaler que la légèreté, le mouvement reste un beau pas de coté.
Des icebergs au fond de ma perspective, l'appel du grand Nord nait-il ici ?
Entre bleu et rose le froid des montagnes alpines, se dessine avec des dents biens aiguisées. A vos couteaux !
Les chapons sont allés au four, 3 heures à 150° puis une finale plus chaude, pour de la douceur et de l'onctuosité et la magie appétissante d'une volaille grillée.
En parallèle la sauce partage le même temps de cuisson, bouillon de légumes puis liaison, et jus de volaille au fur et à mesure des prélèvements, arrosages des deux jeunes coqs.
La courge musquée de Provence qui a grandit dans notre jardin a fini dans notre assiette agrémentée d'huile de pépins de courges grillés.
Volaille d'exception, vin d'exception, je propose un ancien tokay pinot gris de chez Flesch 1995, il a conservé de la fraicheur, perdu de l'alcool et son coté un peu onctueux
La salade s'est habillée de fleurs de bleuets et de mauves et d'une sauce huile de noisette et vinaigre de fleurs d'ail des ours. Comme un bouquet pour le fromage...
dessin Pénélope Holder |
dessin Pénélope Holder |
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