J'étais gamin en avril 1970, quant-il est revenu. Il y a eu un lâché au Pond d'Aspach à quelques kilomètres de la maison familiale. Depuis, Il a pu se réimplanter et si nous sommes attentifs , curieux, et chaussé de bottes en caoutchouc, nous pouvons voir ses traces, mais beaucoup plus rarement l'observer. Il a un capital de sympathie qui me fait penser au dauphin pour les mers. C'est un animal fragile et sauvage, il nage très bien, passe sous l'eau pour dormir au sec dans un terrier creusé ou une hutte construite. C'est un mammifère constructeur et terrassier.
Le castor est un protecteur de l'eau.
Il me fait penser à un ingénieur hydraulicien, il travaille pour rendre le milieu naturel adapté à son existence, il creuse des fossés pour échappatoire et se rendre à ses gardes mangés. Les arbres sont ciblés : saules et compagnie sont abattus dés écorcés et ébourgeonnés pour se nourrir. Mais le champs de maïs, les pommiers et mêmes les potirons peuvent être intéressant pour ce végétarien de plus d'un mètre de longueur queue en plus. Il fait des barrages, pour maintenir l'eau haute, 60 cm d'eau c'est le top pour lui.
Notre travail d'enquête à la recherche des traces a été grandement facilité.
Suzanne Husky
LA PARABOLE DU BIÈVRE
Suzanne Husky développe une pratique artistique qui interroge les formes de dominations sur le vivant. Elle considère son travail comme le lieu d’une possible propagande : y sont formulées des propositions alternatives afin d’« œuvrer avec » la terre, d’en tirer les enseignements et ainsi de restaurer nos environnements. ..
D'une balade du dimanche après midi, à Montbéliard ou nous avons savouré une "histoire d'amour", entre naturaliste et castor, nous sommes retournés sur les traces du castor de chez nous, grâce à Bernard.... merci
RépondreSupprimerMerci pour ce partage; nous sommes ravis que l'exposition vous ait plu et que vous lui ayez donné une suite concrète !
RépondreSupprimerAu plaisir de vous accueillir lors de notre prochaine exposition