Les rives de la Baltique, nous permettent de nous évader. Un vent tonique et fort, nous souffle presque de face, il forcit encore le lendemain pour atteindre les 30 km/h, la piste est derrière la première grande dune, et une foret dense nous tempère dans la lutte contre ce souffle. Le vélo est aussi un sport de combat contre le vent.
Les bords de mer sont sur construits, là aussi c'est la cote d'azur ! Villégiatures en maisons accolées, souvent en bois de forme contemporaine, mais multiplié à outrance. La recherche de la lumière en bord de mer, est un sport national. Les villages côtiers sont devenus obèses. La population que nous croisons nous surprend par la proportion de personne en sur poids, et le nombre de personnes porteuses d'un syndrome de Down est inhabituel.
Deux jeunes femmes campent à coté de nous, elles sont sveltes et promènent chacune un lévrier, comme animal de compagnie, révolte, provocation ou légèreté dans un monde gros.
Dormir sous le toit dans un village balnéaire n'est pas tout noir, de la brume maritime viendra même ajouter de la poésie.
Une langue de sable d'une quarantaine de kilomètre de long, nous attire pour rejoindre Hel, même si c'est un peu l'autoroute, pour rejoindre ce bout du monde. "highway to hell" résonne ici avec des ombres de nuage et une brume esthétique.
Une expo de photo géante retient mon attention, les phoques ont vécus l'enfer à Hel, chiens, filets de pécheur, pollution en tout genre, et hommes en trop grand nombre, dans une zone fragile..
Nous rejoignons Gdansk en bateau, par le port.
Lech Walesa électricien, crée une Europe de la solidarité, ici et avant l'heure. J'avais 17 ans.
L'entrée par le port de Gdansk, est fascinante, les grues de déchargement sont au garde à vous.
L'entrée par le port de Gdansk, est fascinante, les grues de déchargement sont au garde à vous.
Quelques traces et tas de charbon sont présents
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