A la campagne, et dans les petites villes nous avons été trop souvent surpris par la froideur de l'accueil, même dans certains hôtels et restaurants. A tel point que nous supposions que les jeunes femmes qui nous sourient ne sont pas polonaises.
Le physique d'une charcutière polonaise, avec l'embonpoint et aussi la puissance dégagée, peut-être complété par un visage fermé.
Nous avons eu l'impression de les envahir, j'ai dis quelques fois que je parlais allemand deuxième langue, et pas russe.
N'ont ils pas le sens de l'accueil ? Ont-ils peurs des étrangers ? Leurs vécus avec des jougs politiques oppressants a-t-il une influence?
Ici on ne salue pas, on ne s'enquiert pas de l'autre, on dit rarement merci "dziekuje".
Nous avons été ravis quant nous avons été bien accueillis, par des personnes avenantes. Des personnes qui dans les épiceries de village, parfois ne parlaient aucune de nos langues, sur la route où les automobilistes nous ont respectés, dans les villes plus souvent qu'à la campagne, nous ont fait vivre des rencontres qui font plus chaud au cœur.
Nous avons sillonné la ville, à pied, l'avons aimée à la lumière de 3 soirs d'été. Les reflets et les constructions, et reconstructions en briques rouges, nous ont fascinés.
Un peu plus loin de la ville, avec un train de banlieue, nous avons admiré un parc arboré magnifique et fait la
Très belle découverte du musée d'art moderne Narodowe. En exposition : les œuvres et des éléments de la vie d'August ZAMOYSKI, m'ont touchés. Il est venu à vélo à Paris depuis les hautes montagnes polonaises, grand sportif, amoureux des sports de montagne, voyageur. Il a cherché et sculpté le mouvement, une danseuse était sa muse. Il a été novateur et en quelque sorte précubiste. Il a aussi vécu au Brésil et en France.
Le pape Jean Paul II, est vénéré par beaucoup de Polonais, la forte prégnance du Catholicisme est bien là.
Alors l'art contemporain s'en dégage un peu. La représentation du Christ en croix avec des ...ski devient polonaise
Na zdrowie Wolinski, Zawadsinski, Brezniki, un p'tit clin d'œil à l'auteur de polar Zygmunt Miloszewski, et à Potom...Piontsk... Frasiac...
Notre carburant à vélo, c'est la nourriture avec la reine de la Pologne qui n'est autre que la pomme de terre, nous croyions que nous roulions à l'ordinaire, le sans plomb d'avant. Aussi, le pain et le cochon sont incontournables. J'ai aimé leur salade de betterave rouge au raifort. J'ai mangé du très bon cabillaud en tempura, et aussi un poisson inconnu de la Bellone, et comme souvent en voyage de la vache qui rit polonaise.
Le retour vers Berlin par le pays des lacs depuis Poznan en travaux pour tout le centre ville, c'est fait dans un paysage vallonné et très forestier. J'ai aimé traverser une partie de cet immense patrimoine forestier. Avec ici des vestiges de protection guerrière de cette ancienne partie allemande truffée d'un réseau de bunker souterrain qui abritent les plus grandes chauves souris d'Europe, et aussi sa plus grande colonie..
C'était notre 12eme voyage à tandem, une belle aventure partagée, bon vent à la Pologne contemporaine
Merci beaucoup pour ce partage...l'accueil polonais me rappelle l'accueil alsacien...comme quoi: il ne faut pas s'arrêter au 1er contact pour découvrir la richesse d'un peuple ;-)
RépondreSupprimerJ'ai d'abord ri jaune, un p'tit coup de boomerang bien ajusté, je considère la politesse comme la ponctuation d'une relation et parfois j'aurais tendance à aller trop vite, ou trop rapidement à mon idée, négligeant l'autre. Les consommateurs de choucroute doivent donc s'améliorer...
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