Blottis et translucides, les petites ombrelles végétales sont mises en valeur par de la belle mousse gorgée d'humidité et d'une belle vigueur.
Les bonheurs de randonner en plein air, nous permettent de croiser les immenses sapins Douglas, entre le Schletzenbourg et l'Egelbach, contraste des sous bois : fragile et éphémère beauté, force et grandeur.
Etre "fan" de bouillon blanc, c'est être attentif à cette esthétique en cierge,et ses feuilles pelucheuses, c'est en replanter dans son jardin si il n'en vient pas assez. Parfois les déplacer, ou faire la culture autour, pour les respecter. Faire du sirop, de la gelée avec les fleurs infusées et très soigneusement filtrées nous permet de déguster ce nectar jaune, cela crée un rayon de soleil dans les papilles engourdies par le froid et la grisaille. C'est un sirop d'enfance, pour quelques uns d'entre nous, il n'y avait que ça, mais la grenadine puis les autres boissons en vogue n'ont pas pu le mettre au placard.
"je te tire mon chapeau"
Après une randonnée d'après midi dans les sous bois, les beaux parasols crèmes écaillés de brun foncé, de part leur nombre et leur jeunesse ont été cueillis. Une petite toilette et hop dans la poêle chaude avec du beurre, quelques minutes sur chaque face et une mise en attente au chaud, histoire de faire revenir de l'ail et des échalotes, d'y adjoindre de la crème et les chapeaux nous tirerons une belle révérence.
dimanche 30 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
des contes au jardin
Nonin, de son nom de scène, Luc est venu pour conter depuis notre jardin.
D'accueillir de la littérature orale, mêlée à du piano de plein-air avec ce côté populaire et plaisant, de faire découvrir ce qui se cache derrière notre maison, et qui n'est pas visible habituellement et de recevoir des voisins, des amis, des collègues et d'autres curieux pour une rencontre qui devient alors une fête en voilà un beau moment.
Et le dimanche..
Pris dans l'organisation, l'accueil des artistes,
le petit toilettage de notre jardin,
la préparation de la collation et l'accueil du public,
les histoires m'ont échappées.Mais...
C'était un moment fort de générosité, beaucoup d'energie a été engagé.
Luc a subjugué le public et Roland le pianiste l'a accompagné en finesse.
Avec Luc et en associant Bernard "encore debout" après la nuit tombée,
c'était l'occasion de marquer 30 ans d' une belle amitié.
L'accueil dans notre jardin pour dire que cela fait 15 ans que nous étions là,
implantés dans ce vallon
et que nous avons fini de payer, soirée contes...
Francine a pu exposer ses créations céramiques.
Terre cuite sur terre de culture.
L'accès à l'espace "contes" dans notre jardin
d'aventuriers, se faisait en passant entre les tandems.
Ils étaient exposés, prêts pour d'autres aventures...
J'ai travaillé des amuses bouches autour des orties,
le légume le plus courant, de notre jardin avant les potirons.
Cela a proposé : des bouchées-feuilletées escargots-orties,
des chapeaux de champignon escargots-orties,
des cornets en jambon sec garnis d'un beurre de potimarron au pavot,
une verrine crumble gingembre, mousse de potimarron,
meringue et graines de courge grillées
et un cake potimarron-cannelle.
Les personnes que nous avons croisées,
nous ont remerciés pour cette très belle soirée,
le fait que cela ait pu se passer dans notre jardin
apportait une "chaleur" que l'on aurait pas eue en salle.
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photos parue dans le journal L'Alsace 19/9/12 |
Et le dimanche..
Pénélope est venue nous rejoindre pour une visite à la grand-mère, à l'aller et jusqu'à la pause de midi c'est Francine qui a fait :" monitrice d'auto école" et après le déjeuner truites au Saint-Hippolyte, c'est moi qui ai pris le relais et Théo a passé le défilé d'Entre-roche pour la première fois au volant. Endurance et technicité sur la route de Pontarlier, pour passer un après-midi chez la grand-mère..
lundi 17 septembre 2012
LOU EST VENU AU MONDE
Ici, à près de 700 km de l'endroit de l'évènement, après une longue phase d'attente tranquille, l'angoisse est montée chez Francine 2 soirs avant la naissance, des nuits difficiles marquées par l'attente et de ne rien pouvoir faire pour cette venue.
Mais Francine est mordue,
je crois qu'elle parle "bébich" la langue adressée aux nouveaux nés!!
C'est trop difficile de vivre cet évènement à distance, pour Francine le voyage était plus ou moins préprogrammé.
A l'annonce de la naissance,vers 5 heures du matin je ne me rendort plus.
Est-ce que j'ai du mal à dormir avec la grand -mère?
Mais, non, je suis devenu "beau papi" ! Et c'est un cadeau... Un véritable cadeau il n'est pas issu d'un combat pour nous,
ni d'aucune lutte, il nous est donné.
Ça nous fait redécouvrir la force et la fragilité de la vie.
Du coup les parents Elodie et Julien ont reçu entre autre, une élégante marmite parce que devenir parents c'est pas du "tout cuit".
Libellés :
devenir grands-parents,
naissance de Lou
dimanche 2 septembre 2012
FILEZ DOUBS !
C'est vers le sud, que nous partons pour deux jours de tandem, avec une traversée du Sundgau, sous une météo digne de la Bretagne. Et, pourtant nous roulons vers la Suisse et les reliefs de plus en plus marqués du Jura. Les vitraux de l'église de Cornol (CH) méritent une petite pause, alors que la pluie a sérieusement forcie. Le col des Rangiers signe notre ascension finale de la journée avec 350 mètres de dénivelé sur 5 kilomètres, puis la descente sur Saint Ursanne, avec des gerbes d'eau qui montent au visage dans ce parcours de course de côte. Saint Ursanne est un joyau, même sous la pluie, le cachet moyenâgeux n'est pas dissout et le fait de faire l'effort de venir à la force des jambes renforce mon appréciation de cette petite ville.
Le cloître vaut le détour. Les portes de la ville étaient ouvertes dans les étages supérieurs, jusqu'aux mécanismes de l'horloge, et là haut, la porte des latrines laissait voir un "trône" presque royal, pour l'usage des gardes qui effectuaient les rondes en passant par les greniers des maisons formant l'enceinte.
Les rives du Doubs ne nous sont pas encore familière entre Saint Ursanne et Saint Hippolyte et nous sommes contents de les découvrir depuis une route tranquille. Le crachin s'estompe, mais seulement très tard dans la matinée
les premiers rayons de soleil sortent de derrière les nuages. en début d'après-midi, alors que nous avons rejoint le canal du Rhône au Rhin et que nous entrons à nouveau en Alsace.
Ce canal nous a réservé quelques belles surprises visuelles dans le Haut Rhin avec de nombreuses zones fleuries avec goût.
La tarte aux Mirabelles du restaurant d'Eglingen, dégustée au jardin en fin d'après midi, faisait coïncider la douceur du soleil et la douceur du fruit.
Le cloître vaut le détour. Les portes de la ville étaient ouvertes dans les étages supérieurs, jusqu'aux mécanismes de l'horloge, et là haut, la porte des latrines laissait voir un "trône" presque royal, pour l'usage des gardes qui effectuaient les rondes en passant par les greniers des maisons formant l'enceinte.
Les rives du Doubs ne nous sont pas encore familière entre Saint Ursanne et Saint Hippolyte et nous sommes contents de les découvrir depuis une route tranquille. Le crachin s'estompe, mais seulement très tard dans la matinée
les premiers rayons de soleil sortent de derrière les nuages. en début d'après-midi, alors que nous avons rejoint le canal du Rhône au Rhin et que nous entrons à nouveau en Alsace.
Ce canal nous a réservé quelques belles surprises visuelles dans le Haut Rhin avec de nombreuses zones fleuries avec goût.
La tarte aux Mirabelles du restaurant d'Eglingen, dégustée au jardin en fin d'après midi, faisait coïncider la douceur du soleil et la douceur du fruit.
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