dimanche 28 mai 2023

Géranium et Fraxinelle

Sur les hauteurs de Rouffach, en fin d'après midi,  comme  dans une toile du Douanier Rousseau, je me croirais un peu au paradis. 
Les vignes occupent des terres difficiles souvent trop ardues à la culture de nourriture, sur les parties sommitales encore plus âpres, des zones ont pu être préservées, elles nourrissent mes yeux et le bonheur que j'ai d'y marcher.

Le géranium sanguin comme son nom l'indique ne rapporte rien. Être fauché n'est pas son but.

Mon billet d'humeur : Il me plait d'envisager le vin comme un agrément. Il n'a plus la fonction utilitaire de conservation pour les marinades par exemple, nous avons le  frigo ! Nous pouvons boire de l'eau presque partout, sans risque, avant il valait parfois mieux de boire du vin...
La fonction d'agrément est bien présente, pour le gout, pour l'espace que le vin  prend dans notre culture. L'alcool qu'il contient peut parfois être source de désagrément mais pas que....
La chimie engagée pour sa culture m'exaspère, m'irrite et me révolte. L'herbe d'un rang sur deux, brulé par la chimie et les conséquences minimisées  sur l'environnement...   J'ai envi de coller des étiquettes noires : ce vin contient des traces d'herbicides 
  Les espaces préservés sont situés au dessus des vignes, les traitements infiltrés dans le sol du fait de cette culturee sont donc moins impactant ici. Chez nous ce que j'ai pu observer avec les vignes au dessus des zones à préserver, l'impact sur les orchis est flagrant. Les zones viticoles envahissent de leurs entrants  les zones à préserver. Fin des orchis sous les vignes. Qui se rappelle des tulipes sauvages avant les herbicides viticoles ? 
En lisière, d'espace ouvert, de petites clairières et d'arbustes, l'une des  floraisons sauvage que je préfère : les fraxinelles sont là !  




Les bouillons blancs de notre jardin, et leur feuillage laineux nourrissent cette magnifique chenille. Leur nombre et leur voracité, n'est pas régulée par l'oiseau coucou, connu comme mangeur de chenilles. Certaines feuilles deviennent de la dentelle de bouillon blanc, la chenille mange jour et nuit.
Et l'insecte de nuit issu de l'évolution nous fait désapprendre le principe que la chenille se transformera en beau papillon. 

Velouté de petit pois, tartine d'ail des ours et fleurs de bourache alba.
Les petits pois frais du marché sont un met royal, Louis XIV les a apprécié. Les cosses cuites, mixées et passées au tamis servent à la mise en œuvre de cette entrée, servie froide. 

Les signes du printemps sont dans la cuisine, cuisson de spaghetti aux petits légumes et asperges des bois.  

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