"surveiller comme pour pas laisser sauver le lait"
Feuilleter le petit livre de photos réalisé par Bernard était un régal...
Le sucre des prunes c'est transformé en alcool, notre intervention a été de séparer eau et alcool, cela s'appelle la distillation.
J'ai beaucoup aimé l'important passage des gens du village, des curieux, des intéressés que la distillation a attiré J'ai beaucoup aimé la richesse de la langue locale autour "de faire la goutte".
Les alsaciens brûlent pour faire le schnaps, la maisonnette de la distillation est une "Brennhisla" une maison de feu...
Les "Guy" sont au chapeau. En Franche Comté les Guy (en nom de famille) sont ceux qui distillent le Pontarlier, et la liqueur de sapin. |
Les francs comtois jettent la blanquette, le liquide plus faible en alcool, qui sort à la fin de la distillation. Ils réajustent le degrés alcoolique avec de l'Évian, et pas autre chose sinon ça tourne. Des vapeurs de distillation doivent encore s'échapper avant que la goutte soit consommable.
48° c'est le verdict avant adjonction d'eau
Il a dit qu'il fallait "y donner à boire".
J'ai appris que les franc comtois prétentieux étaient "fier en cul" !
Bon après tout ça on a passé la pelle à ch'ni, pour nettoyer le local de distillation.
Zut! , je ne me rappelle plus comment ils ont appelé le récipient en zinc qui a reçu les fruits après la distillation. .
Avec Le vocabulaire de la distillerie ont pourrait ouvrir un lexique de la richesse des langues de Franche comté, d' Alsace et d'ailleurs...
La scierie locale, sur la route du retour : nous y faisons une pause . Sa vue redonne aux choses simples une place apaisante.
Merci Bernard pour "le stage" initiation à la distillation et rencontre avec la richesse des langues. la seille c'est une bassine en zinc |
Merci les amis c'est très sympa cette petite ballade sur notre Week end, Marylaine
RépondreSupprimerMerci Guy pour ces beaux mots.
RépondreSupprimerAprès la distillation, on a fait les quatre heures. Notre groupe est homogène, comme que comme, on accepte pas les daubots. On avait meilleur temps de manger des gâteaux de fête, tout le monde adore ça, surtout la Claire et le Bernard. Bisous. Gina & Guy
J'adore cette ouverture au monde, par de nouvelles images, que proposent chaque langue, chaque parlé. Avec bruler, la sensation du feu de l'alcool, de la chaleur nécessaire pour l'élaboration, avec la goutte il y a la réduction dans le processus de distillation, l'usage de la parcimonie...merci Guy
RépondreSupprimeroh lala que j'aime te lire, mon copain-voisin!
RépondreSupprimermerci pour ce partage! Claire