dimanche 27 octobre 2019

loin des rivages

randonnées dans les Alpes Maritimes
depuis la cime de Peïra Cava vue sur la mer

Loin des rivages, 

mais notre arrivée c'est faite en frôlant la mer. Les constructions de sable, du monde de l'enfance, puis de béton du monde des adultes avec leurs néons aguichants sont derrières nous.

 Frôler la mer et s'en retourner à des balcons.


Traverser des forets, monter des routes à lacets, longer et traverser les torrents, lorgner les villages perchés, et les maisons qui se tiennent chauds, blotties sur un éperon rocheux. Passer des endroits minéraux, désertiques et inhospitaliers, s'engouffrer dans des forêts colorées, sentir les odeurs de terre après la pluie, marcher sur de la terre souple, et des cailloux glissants, et se poser sous des grands arbres.
depuis le village de Moulinet, montée vers Peïra Cava avec une ambiance forestière enchanteresse hors sentier : par les cèdres

hameau de Béasse

Et nos vaisseaux étaient de pierre,

 un hameau perdu, absence, présence. Des maisons encore debout, et le silence. Pas de mots.
La beauté des constructions, certaines résistent encore d'autres se répandent  en éboulis comme une mémoire abandonnée. Plus de linge qui sèche au vent depuis longtemps, l'odeur des châtaignes grillées a dû y  attiser des appétits, le chant des enfants et le cri des chèvres, les paroles des hommes qui s'accordent une pause, encore tout transpirant de l'ouvrage au jardin.

Des chaussures exposées en "offrande" pour que les randonneurs qui passent redonnent un peu de vie, par leurs rêves de ce que ça été, et,  l'étincelle provoquée de faire revivre, comme si cet abandon n'était que provisoire.
une fenêtre qui ne sépare plus l'espace 

des espaces de culture, qui n'attendent rien

Remonter ailleurs, retrouver des couleurs chaudes, et un sol velours des alpages 
les arbres monstres mangent des serpents

les nuages nous accompagnent jusqu'à notre retour à la maison dans les arbres

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