mercredi 26 décembre 2018
vue sur la mer
S’échapper, se faire la belle...
Un temps cotonneux invite à un repli sur soi au chaud, le jardin givré du matin et la grisaille mélancolique des lendemain de fête me poussent dehors tout de même. Mon temps libre c'est fait une grande place au fourneau, une bonne place à table, et il s'agit maintenant de reprendre le chemin des bois. Un peu de solitude après les réjouissances familiales de Noël. Ma balade c'est comme remettre le sapin de noël à sa place
Les toiles d'araignée sont cristallisées en blanc, ma prise d'altitude me laisse entrevoir après plusieurs centaines de mètre de dénivelé la rousseur d'un sapin, le soleil n'est plus que légèrement filtré. Je monte encore.
La vue sur la mer depuis le versant sud du Wolfkopf me propose une pause séchage et rêverie.
Je ne suis pas au bord "des sables rouges" ce lieux dit est bien plus bas.
Deux silhouettes qui ressemblaient à des sangliers, faisait la statue à mon approche. Leur mise en mouvement, avec un grognement m'aura confirmé cette idée. Et dans ma descente vers les brumes un petit groupe de chamois m'aura précédé, disparaissant ainsi dans le voile laiteux.
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