lundi 9 octobre 2017

évolutions naturelles

Sur les hauteurs du Wolfkopf, des miradors en nombres quadrillent l'espace pour observer les grands mammifères sauvages qui peut-être passent parfois à  la casserole.
Un mirador délaissé se recouvre petit à petit de lichen, d'autres retournent à la nature, bénéficiant de l'humidité ambiante et des facétieuses météos. L'arbre support c'est ouvert verticalement à hauteur de l'assise du chasseur, ce dernier était-il trop lourd ? Le chasseur était-il accompagné par un soir de tempête ? Le recul de l'arme était-il trop puissant ?


Elisabeth et Muriel m'ont suivi dans la découverte des lieux accessibles qui ont ma préférence en partant de chez moi.
La foret est comme une maison pour moi, il y fait frais quand le soleil nous plombe, nous y sommes protégé au moins partiellement du vent, de la pluie et de la lumière trop forte... J'aime les différences d'ambiances qu'offre la foret de ma proximité.


Découverte grâce au travail de mise en valeur du patrimoine sur le versant Amselkopf cote 425, un abris de guerre caché dans les bois, la vision panoramique limitée et cadrée depuis sa pièce unique partiellement enterrée vaut le détour.







La couleur rose va bien aux champignons !













Découverte Dans la descente depuis les promontoires du wolskopf (alt784m) à Uffholtz vers le vallon du Silberthal à Steinbach, sur un petit sentier qui n’est pas indiqué, nous avons remarqué un obus. Celui-ci présente un détonateur abîmé, mais me parait en bon état encore. Le sentier n'est  pas indiqué sur les cartes, ni repéré par un fléchage, seulement accessible aux marcheur ou vététistes expérimentés et aventureux. Plusieurs semaines après avoir signalé cette trouvaille J''ai accompagné le service de déminage,  un  matin sur les hauteurs du wolfkopf, pour qu'ils récupèrent l'obus. C'était un obus 7/7 allemand de la guerre de 14-18. Ils ont recommandé de ne pas toucher ce genre d'engin,  certains dégageant des produits extrêmement  nocifs au contact. Ils peuvent contenir des gaz de guerre, des billes pour blesser le maximum de personnes ou simplement de quoi exploser.
Cet obus fait parti des 10 à 20 % qui n'ont pas explosé.
Voilà ce que c'est que de se promener dans des lieux riches de  la pire horreur humaine :  la guerre. Découverte d'une Trace à faire peur dans les parages... 




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