dimanche 1 novembre 2015

crachin à Bretonvillers, temps couvert et bonne humeur !

Je gère, ça pourrait venir du verbe errer ?
Le beurre errance vous connaissez ?
Dire gérer, ça a voir avec "dis! gestion" ?

Le fait d'errer, nous rassemble.
Petit voyage du comité association du foyer de Steinbach au pays du comté, car au pays du  bon comté on se fait de bons amis.
Je quitte les autoroutes pour de petites routes, puis des chemins pour des sentiers et je vais à pied en bonne compagnie. Dans un paysage jurassien  qui a toujours eu un effet apaisant sur moi.
Le petit crachin qui accompagne cette exploration, est intermittant et pas gênant.
J’appréhende la texture du sol, sa souplesse, le froissement des feuilles posées. Les herbes offrent une résistance douce à l'avant de mes chaussures comme une caresse dans la chevelure. Le rôdeur des sous bois c'est moi, et je m'aventure sur un sol calcaire léger et humifère. De mes deux pieds j'essaie de recoller à la terre.
Claudine au crédit photographique
Je m’arrête, aimant l'ombre et une belle humidité, mes mots éclairent la fougère. Asplenium scolopendrium, quelle belle langue ! En langage courant cette plante c'est la langue des cerfs, plutôt que de bramer son nom, je devrais la garder pour la fin, et là ça serait la langue dessert. De quoi être vert ! Comme la plante. La botanique c'est parfois brillant avec les belles plantes, et le dessous de la feuille est pas mal aussi, cela nous montre des spores rangés en forme de pattes de scolopendre, un petit amour de mille pattes et si je te fais "la petite bête qui monte" est ce que tu te souviendras d'asplénium scolopendrium ?

et l' appareil de Claudine 
La convivialité est de mise autour d'une table joyeuse, les hommes se retrouvent même à la vaisselle, si si ce sont les hommes du foyer alors c'est possible ! chansons histoires drôles et  esprit de détente, au son de l'harmonica, de la guitare devant la cheminée.

Le travail des pommes nous attend pour le dimanche matin, Bernard et Claire nous mettent au jus ! et nous nous y  prêtons. Si Newton est l'un des seuls qui c'est posé la question du pourquoi les pommes tombaient, moi j'aurais tendance à être un peu plus rude avec celles qui ne sont pas encore tombées ou qui résistent. J'ai même entendu l'expression de "branleur d'arbres" ! Et pour les poires je m'en suis prises quelques unes ! Une poire sur la pommette, ça vous met au jus ! ramassage très sage et lavage des fruits récoltés, après le  fouloir devient le défouloir pour actionner cette belle mécanique et réduire les pommes avant le passage au pressoir lui aussi manuel. Nous nous régalons de cette manne extra fraîche, gout de l'authentique avec peut-être une goutte de sueur collective dedans.
La force conjuguée de l'humain, dans une action collective est  un agréable plaisir.
Merci, Claire et Bernard pour ce beau week-end, une des bouteilles a été remisée au frais et débouchée quinze jours après. Le jus de pomme est devenu  pétillant avec de fines bulles et toujours très bon.


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bernard.hm.free.fr

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