jeudi 19 novembre 2015

charmes de la Cappadoce

 Ma veste en laine sent ! Comme si j'avais fait le voyage avec un train à vapeur, décalé vers l'ancien village, il faut monter une ruelle en escalier qui a connue des heures plus fastes. Des sacs en plastique bleus, de charbon minéral sont empilés là, contre le mur extérieur et à l'intérieur de la chaufferie. L'odeur acre c'est la chaudière au charbon de l’hôtel. Contraste entre confort, standing, et combustible de nos grand parents.

A la campagne le monument national  automobile peut vous faire faire cocorico ! c'est la R12, avec le model break.
La roche taillée pour un passage adapté aux chameaux, du coup nous avons une pensée pour ceux qui bossent.  


Pêcher, cognassiers parfois presque sauvage, pommiers avec des petits fruits rouges, et poires avec un parfum extraordinaire et du sucré comme un bonbon, vigne avec quelques baies oubliées, parfois déshydratées en plus des couleurs attirantes des arbres d'automnes, et de marcher souvent sur du sol sableux, et, onctueux, nous ont ravi les papilles.


 Les rochers insolites, les configurations géologiques étranges, l'emploi par les hommes de cette manne de pierre pour en faire un conte, de l'architecture de l'habitat rural mêlant utilité et confort sommaire ainsi que spiritualité. Les belles églises datés du 8 au 12ème siècle sont là ! Ville souterraine de 9 étages, comme des châteaux forts inversés !

Si au début de mon séjour j'ai interrogé deux jeunes employés de l’hôtel sur leur retour en Turquie alors qu'ils sont nés en Allemagne, à la fin de la semaine d'aventures à pied, dans ces paysages tellement insolites je les ai enviés de vivre dans un si beau pays.

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