samedi 22 août 2015

le chemin d'un bunker


Nils-Udo
Un bunker couvert de mousse végétale, pacifie la mémoire de la guerre.
Quelques notes de métalophone s'y entendent et un rapport céleste s'y engage. C'est un temple vert.
L'oeuvre de l'homme dure, cruelle, grise et rouge, s'habille.
Nils-Udo nous invite très simplement par cette seconde peau posée, à une nouvelle manière de regarder. La matière recouvre et change la destination, de l'horreur, témoignage d'une entreprise de guerre : souffrances, blessures cris, et tueries. Avec la mousse végétale  la paix apparaît.
Transformer la nature pour y vivre et mourir devient transformer la nature avec elle même. La trace de l'homme est plus douce, plus poétique.
Exposition à la fondation Schneider, musée de l'eau à Wattwiller et balade dans les bois du Hirtzenstein.

 Avec un bunker recouvert de mousse, la trace de l'homme devient plus douce.   

Nils-Udo
Ambiances, reflets, taches de lumière subtilité de la nature retraduites à travers une petite surface d'eau.
Nils-Udo


Conjuguer le verbe seoir dès le matin...
surpris en train de penser à soi
je m'assois seul en pensée
de penser à soi
seul et  parfois opposé à soi.
Debout !
De penser à soi, doit partir de bout,
de bout de rien
mais soi n'est pas rien même si c'est sans toi.
Je ne suis pas toujours d'accord avec moi,
je voulais le dire doucement et mon corps l'a presque crié : "de penser à soi !"
Assis !   De penser à soi me sied.
Si penser, vous sied alors pourquoi y penser?
Le risque quand vous pensez à soi, c'est de pas pouvoir vous envoyez promener, vous vous baladez et hop ! vous pensez à soi ! et ça n'avance plus !  

Guy 

Gâteau de ciment et sa meringue glacée aux seins caramels

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