dimanche 2 août 2015

Sur le chemin des éoliennes de Berlin à Steinbach 3

 La ville de Weimar attire les visiteurs, l'office du tourisme ne nous aide pas beaucoup pour trouver un hébergement, les ordinateurs sont éteints.Nous sommes arrivés trop près de l'heure de la fermeture.  Nous irons dormir plus loin  dans une pension de village  à Nohra, avec une restauration privilégiant les herbes locales "zur Klostergrotte". La gelée à la reine des prés y est extra, J'y ai mangé un petit pain épicé et creusé rempli de viande marinée aux herbes,  la bière locale nous plaît. Nous nous y pausons pour la visite du camp de Buchenwald, les pages noires de l'histoire contemporaine allemande, et la notre aussi.  

Quelques incidents sont venus émaillés notre aventure allemande, un véhicule sortant d'une propriété est venu nous percuter. La roue avant est à la limite du réparable. Le conducteur roumain s'excuse, et s'engage à payer la réparation.  Mais il fait appel à tous ces potes, 5 personnes viennent dire leurs avis et nous demandent de remplacer le pare choc de la voiture 500e et de les dédommager pour une heure de travail perdu, au motif que nous n'étions pas sur la piste cyclable. Nous avons fait appel à la police, pour rééquilibrer le rapport de force devant le retournement de cette situation et la montée de l'agressivité,  et de leur victimisation,  
 Nous reprenons la route avec une roue réparée, qui garde une trace, un voile. Les monts de Thuringe sont contournés avec un vent de face très présent et toujours de la pluie par intermittence.   A Niederaula, nous empruntons le Vulkan radweg pour  un très bon moment de tandem à travers la campagne, sur une ancienne voie ferrée, les paysages sont agréables, étendus et variés.
 Le vent venant de France nous ralenti. Il nous exaspère même, parce que chez nous sa force n'est pas exploitée comme énergie productrice d'électricité alors que sur tout ce parcourt allemand nous avons côtoyé des éoliennes,   


Nous rejoignons le Main et la grande ville de Frankfort et ses buildings à l'américaine. Nous dormons dans l'hôtel faisant face à la banque européenne et notre chambre est tapissée de billet de banque, faites de beaux rêves....

Du Main au Rhin, dans cette zone à forte densité d'activité humaine le pneu arrière éclate ! Avec une réparation de fortune et quelques aides locales je rejoins en solo et allégé au maximum le réparateur le plus proche dans un établissement pour personnes handicapées. Pendant que je monte des nouveaux pneus, j'entends les échanges entre personnes handicapées et leurs aides. Une des personnes trouve qu'elle a bien travaillée et qu'elle est contente de rentrer chez elle. L'aide l'a reprend vertement en lui disant qu'elle a surtout qu"pabelt" !  (parler bêtement)  Plus loin le câble de transmission pour le changement de plateau nous  lâche et c'est notre troisième visite chez un réparateur.
La remontée du Rhin nous est presque familière, l'air de chez nous, nous appelle. Le premier salon de thé où nous faisons une pause du côté français du Rhin , nous précise qu'il faut encore laissé tirer le thé. Les traductions littérales entre langue germanique et française nous offrent cela, parce que nous alsaciens nous n'avons pas la science infuse.  L'arrivée à Strasbourg par la foret de la Wantzenau est royale, mais  la sortie de la ville est plus problématique pour retrouver les rives du  canal du Rhône au Rhin.

à bientôt pour de nouvelles aventures 

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