hépatique, foret de Steinbach |
La foret est rarement éclairée comme cela, le sol absorbe le soleil.
Les feuillus dépouillés ne jettent que peu d'ombres, la fraîcheur et le mystère attendent les feuilles pour créer des synergies dans l'ombre.
Un air de printemps se joue grâce à la lumière.
Et nous avons fait non pas le plein mais l'appoint de lumière.
Et retour sur une forme d'ombre, dans le trajet de notre retour de séjour en Autriche, la prison et autres lieux de privation de liberté sont évoqués : Jean Marie Delarue rend attentif au fait que l'anonymat de trop grands établissements risque de générer de l'agressivité et de la violence.Il pense qu'aide soignant en psychiatrie c'est plus facile que gardien de prison. Lieu extrême où ceux qui ont atteint gravement aux règles du vivre ensemble, peuvent séjourner.
Si les mots n'ont pas de prises, les murs arrêtent, et c'est l'ombre.
Je recherche l'éclairage, je ne suis pas sur que mon éclairage suffise.
Il me faut trouver la manière dont d'autres vont m'éclairer, après une prise de conscience de mes propres limites et en m'éloignant d'un conformisme trop moral, souvent paralysant.
Je suis content d'avoir pu prêter "une nuit à San Francisco" de Caryl Ferey, d'avoir lu :"rencontre dans la foret" poème d'Henry Michaud, et d'avoir écouter les grands animaux empêchés de dormir par des ronflements extrêmement sonores d'une petite musaraigne en jupe, d'y écouter du Guillaume Appolinaire en chanson, et d'écouter l'enthousiasme, parfois la critique de plein d'autres livres, c'est à l'apéritif littéraire le 2ème samedi du mois à Steinbach, et c'est très ouvert...
parcelle 23 Uffhotz |
wolfskopf , partie aride |
hélébore , foret de Steinbach |
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