dimanche 15 mars 2015

silence interrompu par le chant des oiseaux

hépatique, foret de Steinbach 
Le sentier s'élève, les feux du soleil éclairent les groupes d'hépatique en fleur.
La foret est rarement éclairée comme cela, le sol absorbe le soleil.
 Les feuillus dépouillés ne jettent que peu d'ombres, la fraîcheur et le mystère attendent les feuilles pour créer des synergies dans l'ombre.
 Un air de printemps se joue grâce à la lumière.
Et nous avons fait non  pas le plein mais l'appoint de lumière.

 Et retour sur une forme d'ombre, dans le trajet de notre retour de séjour en Autriche, la prison et autres lieux de privation de liberté sont  évoqués : Jean Marie Delarue rend attentif au fait  que l'anonymat  de trop grands établissements risque de générer de l'agressivité et de la violence.
 Il pense qu'aide soignant en psychiatrie c'est plus facile que gardien de prison. Lieu extrême où ceux qui ont atteint gravement aux règles du vivre ensemble, peuvent séjourner.
 Si les mots n'ont pas de prises, les murs arrêtent, et c'est l'ombre.

Je recherche l'éclairage, je ne suis pas sur que mon éclairage suffise.
Il me faut trouver la manière dont d'autres vont m'éclairer, après  une prise de conscience de mes propres limites et en m'éloignant d'un conformisme  trop moral, souvent  paralysant.
 Je suis content d'avoir pu prêter "une nuit à San Francisco" de Caryl Ferey, d'avoir lu :"rencontre dans la foret" poème  d'Henry Michaud, et d'avoir écouter les grands animaux  empêchés de dormir par des ronflements extrêmement sonores d'une petite musaraigne en jupe, d'y écouter du Guillaume Appolinaire en chanson, et  d'écouter l'enthousiasme, parfois la critique de plein  d'autres livres, c'est à l'apéritif littéraire le 2ème samedi du mois à Steinbach, et c'est très ouvert...      


parcelle 23 Uffhotz

wolfskopf , partie aride
hélébore , foret de Steinbach

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