Steinbach Becherkopf

hépatique à trois lobes

vue sur Bitschwiller depuis le Becherkopf

L'ensoleillement agréable des sous-bois, en l'absence de feuilles aux arbres, me permet de quitter mes quartiers d'hiver.
Après une longue absence à la pratique du vélo tout terrain, me voici à nouveau un peu sur les chemins.
Je peux répondre à l'appel souriant de cette fleur, pendant ses quelques jours de floraison en m'engageant  à vélo depuis le vallon du Silberthal.
 Le printemps sonne comme un  retour plus facile au plein air et offre une bien venue avec cette fleur appelée Leberblümchen, petit bijou de la foret de montagne entre la Waldkappele et le Parstettenplatz. La forme des feuilles parfois un peu décalée de la tige florale est surprenante. (sur la photo ce n'est pas le feuillage de la plante qui est visible). Cette plante est rare, même si le long de ce sentier, c'est une belle station, il y en a quelques unes.
Un peu plus loin la pause à la cabane du Becherkopf est toujours aussi agréable, pour sa belle situation et comme un  lieu convivial permettant  la rencontre des promeneurs.

Chapelle de la Loh, Steinbach

lumière printanière sur l'Autriche

L'hiver est encore un peu là, mais l'impatiente recherche des signes du printemps a commencé ici aussi. L'attente du printemps dans un pays de montagne et de froid est plus fort qu'ailleurs, l'hiver avant la technologie renvoyait au dénuement, à l'obligation d'importantes réserves. Choucroute et lard fumé nous unissent.

Le printemps donne faim, mais quand vient-il ?
Un bouillon avec des lamelles de crêpe, un autre soir avec des quenelles de foie, et toujours une assiette de différentes salades fraiches, richement servies avant le plat chaud qui fait une part belle aux fromages locaux, et un dessert maison, c'est un repas du soir "der Hirschen" à Sibratsgfäll et ça vaut le détour, pas seulement dans l'attente du printemps.  
Pour le calendrier c'est autour du 21 mars, pour la météo c'est plus incertain, pour les crapauds c'est très tôt, et chez nous  pour les cigognes ça commence fort, avant que les premières hirondelles ne soient vues et que le coucou soit entendu.

Chez nous en cuisine, c'est avec les salades de pissenlit, les premières préparations avec les jeunes pousses d'ortie du jardin, bien sûr nous n'attendons pas nos premières fraises du jardin, nous en achèterons avant.
Mais j'irai chercher du cresson sauvage, puis de l'ail des ours et peut-être des morilles.

Les clochettes de Sibratsgfäll

L'heure des petites clochettes printanières a sonné, pour le monde végétal c'est sans bruit, que les perce-neige fleurissent les prairies de l'agréable village de Sibratsgfäll où nous séjournons.

Le manteau blanc de l'hiver est en train de fondre, ce qui a été caché, recouvert, blanchi, sort du repos. Et les oiseaux se réveillent aussi, nous les observons brindilles au bec, ils s'activent. Le silence des neiges est rompu par des sifflements enjouées." Eh! les étourneaux, pas trop vite !"
Nous sommes aussi venu pour la neige.

Les gelées nocturnes nous rassurent, cela nous permet de profiter encore des pentes pour  cette saison de ski. Les versants exposés sont couverts de gros sel et ceux plus à l'ombre de glace et de poudre légère.
Notre ballet à ski peu descendre les reliefs de ces Alpes d'Autriche, et le magnifique environnement des stations du Vorarlberg nous propose quelques panoramiques grandioses.

Mellau, pour du ski plaisir, Schoppernau pour de la tranquillité et Schröken pour un ski plus engagé sportivement, nous sont accessibles facilement dans cette vallée du Bregenzerach.