mardi 1 octobre 2013

Douceur de vivre autour du Lac de Constance

Depuis notre vallon alsacien, nous avions déjà rejoint Constance à tandem, le Rhin se prête bien à une remontée à vélo. Les 240 kilomètres de tour du Lac, nous ont invité à une visite de trois jours à vélo et deux demi-journées de train. Le ciel était bleu à l'arrivée, mais les rayons se sont vites voilés, nos roues pas. La douceur de cette petite mer intérieure nous a accompagnée depuis cette ville du Lac. Cette sculpture signal sur le port de la ville me séduit: l’opulence féminine tient les représentants des pouvoirs masculins pape et roi dans ses mains. Une courtisane germanique, dont le slogan pourrait être "de tout au maximum" von allem das Meiste. Comme les fruits de cette vie au bord du lac en contraste avec la vie en  montagne environnante plus rude.
 
Un rêve : "L'opulente courtisane de Constance, nous a soutenus pour ce voyage, et nous a fait faire le tour du lac dans ses mains." Mais comme en chemin elle a rencontré ce sculptural personnage à la fois plein et vide de poésie dédiée à la liberté, l'amour et le vélo, alors nous avons dû nous fabriquer un tandem, une remorque pour continuer et l'oiseau nous a suivi, ainsi qu'une bribe de poésie...  
Un beau mur en galet du Rhin, en enceinte de ville surmonté de belles maisons à colombage. L'usage des galets en vertical, nous change des pavés en galets cassés très esthétiques mais peu roulant en horizontal. Au sol nous rencontrons du caillou concassé, de la piste magnifique et de la route peu entretenue, nous aurions pu mettre des pneus à sculpture. Mais rouler avec délisse, c'est difficile de  modifier ce parti pris.
Cette vue de dos, de jeunes filles callipyges m'a réjouit les yeux en y mettant une étincelle. Cette doublement belle assise sur la lettre "O" prend telle appui sur un Opéra ?  
Les 2  jeunes filles font 6 reines.
Les habitations et les activités humaines au bord du lac laissent encore quelques zones de nature libre. Ici en Autriche, a défaut de vue sur les Alpes du Vorarlberg, pour des raisons d'humidité ambiante nous nous concentrons sur cette proximité verdoyante, et, exubérante. Les teintes se modifient vers des gris propices à une certaine forme de poésie germanique évoquant la mélancolie.

à Friedrichafen, même les immeubles gardent des traces de Zeppelin, et on nous demande si notre tandem et remorque sont facilement dirigeables ? 

1 commentaire:

  1. Vous l'avez peut-être remarqué c'est un voyage au bord de l'o.
    Guy Holder

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