Pour les automobilistes, un panneau sans issue pourrait signaler qu'après il n'y a plus rien, mais...Il faut peut-être passer le premier portail de sa voiture, quitter l'asphalte...
Si le village est bien en prise avec le coté urbain par sa liaison sans discontinuité d'habitations, avec la petite ville de Cernay, ce n'est qu'un aspect de façade. La route mène suivant une pente qui élève, à la forêt. Là l'ouverture peut se faire à la fraîcheur, pour les randonneurs et les cyclistes des chemins.
Mais pour nous bien avant d'arriver à ce bout, en nous glissant dans nos chaussures usées par la pratique. Nous quittons notre maison puis notre jardin à demi civilisé, colonisé par des bouillons blancs respectés, et nous refermons notre portail.
Les aventures renouvelées d'une promenade du soir, nous entraînent tour à tour dans l'un ou l'autre vallon, sur les chemins d'exploitation, de prairies, de cultures, vignes et forêts. Ce soir de début juillet, 3 chevreuils étaient de sortie aussi. Dernièrement, nous avons trouvé que la cascade de l'Enzenbach sonnait mieux avec la pénombre, la chapelle de la Loh après que les derniers rayons de soleil se soient glissés de l'autre côté des Vosges, la luminosité met en relief les étoiles d'un plafond peint entre réel et imaginaire. L'odeur du bois mouillé, des champignons et de la terre des forêts est variée. La douceur humide de ce soir renvoie à une île dépassant la mer urbaine.
Le caractère monumental de ce portail peu échapper, c'est une porte de propriété, ça n'ouvre pas sur l'infini, mais depuis le bord du ruisseau vers d'ancien verger, un peu à l'ombre.
mardi 3 juillet 2012
LES PORTAILS DE STEINBACH
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