la maison de Georges et Rachel, un jardinier- peintre y passe chaque automne |
Jusqu'à ce que le vent les décroche, puis le brouillard masquant arrive et les cache. Les premières gelées les alourdissent et les plombent.
Je découvre qu'après ces passages
les arbres ont été déshabillés.
Notre monde est caché par une feuille qui tombe.
La beauté n'est qu'éphémère pour le vivant.
En balade les chevaux sont curieux ils viennent facilement nous voir, pour les vaches il faut parfois rester un moment pour aiguiser leur curiosité tellement elles doivent passer de temps pour se nourrir. Mais voilà l'une d'elle lève la queue fait un énorme caca qui tombe au sol de manière flasque et bruyante.
Léa et Théo se sont pacsés.
Nos vacances dans les Alpes de Haute Provence avaient été un peu décalées. Nous sommes rentrés tard, et levés tôt, pour collecter et apporter un repas de pacs. Ici, tout le monde avait pris soin de sa tenue.
Le maire du petit village du Sundgau lui, était un peu décalé. Le discours ne l'a pas rattrapé, par quelques modestes détours il a énoncé qu'en dehors du mariage, il y a un tout petit intermédiaire, c'est le pacs .
" sinon c'est presque l'adultère " oups ! des idées anciennes, rigides voire rétrogrades m'apparaissent. Le fait que l'église soit en face et le presbytère soit mitoyen de la mairie, cette parole non dite par le maire est facile à construire, dans l'absence de parole "officielle".
Pas d'attention cérémonielle ici, pour le pacs. Notre attendu et celui des jeunes pacsés est resté très faiblement "alimenté" par ce passage à la mairie. Les discours personnalisés, le maire ne les fait que pour les mariages, s'en approcher à petit pacs n'aurait donc pas été insurmontable...
La venue à pied à la mairie, était belle et décarbonée, le retour aussi. L'apéro et le repas qui se sont suivis étaient chic. Léa et Théo habitent un ancien restaurant, y festoyer semble approprié au lieu.
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