lundi 20 septembre 2021

vers l'Est, soleil de Roumanie

Oradea, une ville où il fait bon ouvrir les rideaux au regard du monde

L'approche de la Roumanie se fait par la route, sur les aires de stationnement  des voitures sans plaques, pneus dégonflés et couche de poussière, gisent là, environnées de champs de tournesol. 
La restauration de la coquette ville d'Oradea est engagée, l'influence de la sécession viennoise est encore là et les marques de l'empire austro hongrois. Les façades sont souvent emballées, pour que la décrépitude, soit en attente et ne vous tombe pas dessus. 
Aussi Tchernobyl est à 1034km de voiture, et nous mangeons quand même des champignons d'après ce 26 avril 1986, et nous irons encore  plus près.    
L'entrée dans l'aire industrielle a bouleversé la manière de faire la guerre en 14/18, il y a  eu  ici aussi des millions de morts. La prospérité, celle des trente glorieuses reprend le dessus après la seconde guerre, mais avec une mise en place d'un système communiste ici  ce n'était pas gagné.
L'un des objets clés de cette évolution c'est la bagnole. Ici l'aisance financière n'est pas flagrante, mais les grosses berlines allemandes sont là.
 A la campagne il y a encore les chevaux, la récolte, le séchage, et le stockage du regain se fait  à la main, à la fourche et aux  râteaux.

A la ville les réhabilitations sont engagées, de nombreuses voir de très nombreuses sont en attentes. A Oradea l'éclairage du centre ville réhausse cette magnificence retrouvée, et quelques immeubles colorés, bleu turquoise et un autre  rose...  

 

Art nouveau, les  années 1900, le balcon emballé

Une belle verrière, un peu comme à Naples




Notre voyage à nous  aussi est en bagnole, pas de voyage à tandem cet été. La reprise se fera ultérieurement,
nous avions arrêté notre progression à vélo à Belgrade en Hongrie l'été 2020 nous la reprenons autrement à la frontière roumaine, vers les Maramures. Nous sommes dans la continuité de nos découvertes à vélo, mais pas sur le parcourt du Danube, mais celui des reliefs Maramures et Apuseni. Nos chaussures de montagnes sont dans le coffre.



Un musée d'art naïf en plein air ! Le cimetière joyeux  de ce village est magnifique, il y a beaucoup de moutons représentés aussi parce qu'ils ont été les démineurs par troupeaux entiers, pour libérer le sous sol des horreurs de la guerre.    

C'était une bonne cuisinière, et sur l'autre face de la stèle une bonne couturière...



Vous pouvez commander et vous faire livrer les stèles personnalisées, mais  il y a de l'attente. Finalement,  ça tombe bien comme on n'est pas pressé d'y aller !

après celle des Vikings voici les chapelles en bois de Transylvanie







 

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