jeudi 8 janvier 2015

Charlie

montée au Becherkopf
Départ sous un petit morceau de ciel bleu et montée dans les brumes, à vélo, mais aussi à pied parce que la neige n'était pas fondue tout là haut. Petit plaisir de se retrouver seul dans le rapport à soi, en prise avec la nature et retour au chaud avec une violente  onglée aux orteils.
Pastetenplatz

le chêne du Schletzenbourg
A l'appéritif littéraire, je suis en petite forme, le rhume m'attaque et les événements tragiques à Charlie Hebdo m'affligent, je me   rappelle avoir ri à la vue du dessin avec  Lesch Walesa à genou dessiné  de dos en visite chez le pape, avec une bulle "vas y Lesch Walesa!"; avec  le père Noêl qui entre ouvre son manteau et dit "j'ai les marrons glacés !" j'ai ri qu'ils aient osé, l'humour satirique c'est un rapport à la liberté, aller et venir et dire des conneries, choquer, surprendre et pour eux  dessiner et nous  faire croquer l'actualité avec une vision créatrice, parfois à travers un verre de gros rouge et pourquoi pas des rires gras...
Voir Cabu  chez Dorothée,  puis dans Droit de réponse,  lire les ritals, les ruskoffs, les yeux plus gros que le ventre de Cavana, pourquoi tant de haine de Siné,.. Un pan de ma culture est visé par ces balles tragiques.
J'aime et je suis imprégné par ce coté provocateur, quitte parfois à être irrévérencieux, l'ordre, la soumission m'exaspèrent,
Ma propre liberté est attaquée, celle d'oser en petit parfois alors qu'eux ils osaient en grand.
J'ai pleuré
Je suis révolté que la multiplicité de ce qui peut être dit, écouté, lu soit entravée, il n'y a pas qu'une vérité, il y a du second degré, il y a ose penser par toi même...

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