samedi 18 janvier 2014

sur un air de "stein" Bach

Quelques rayons de soleil et des chemins gorgés d'eau, cela n'empêche pas de mettre les pieds dehors, et, de quitter l'écoute de morceaux de Bach joués au clavecin, et une  lecture très forte, parfois à la limite du soutenable : " les furtifs" de Jacques Lindecker,  de l'égoïsme et de la fraternité, de la domination, de la délinquance et du sang, sur fond de mer rouge, ici à Mulhouse. J'ai retrouvé une proximité d'écriture avec celle du marquis de Sade, réflexions philosophiques et horreurs de faits divers pour rien, pour écraser l'autre, pour le paraître..   Choc de lecture, pour une découverte de l'apéritif littéraire de Steinbach.

J'ai été voir un film documentaire allemand "ne m'oublie pas" avec une plongée dans l'histoire d'une famille dont la maman est touchée par l'Altzeimer, version démence sénile douce.  Le réalisateur était là. J'ai dû réviser mon allemand, mais comment dit-on intime, beau et tendre malgré la maladie ?
"Je croyais que ma mère n'existait qu'à partir de ma naissance, j'ai découvert un peu de sa vie d'avant, et peut-être aussi de celle d'après celle que l'on connaît habituellement..." David Sieveking






Ma grand-mère m’interpelle durant les fêtes de fin d’année, sur sa situation personnelle. Elle fait le choix d’une vie chez elle, à son domicile, et du fait de son grand âge (elle va avoir 93 ans, elle est née en 1921), et, des pertes de capacité, cette vie à domicile est possible, grâce à quelques aides.
Hors, elle a la désagréable surprise de voir ses aides baisser; dans la proposition de prise en charge par sa caisse de retraite. Alors que son audition se dégrade, et rend le dialogue de plus en plus difficile, des douleurs aux yeux viennent parfois perturber les liens avec son entourage. Ses déplacements sont de plus en plus restreint, elle se cantonne à son seul appartement et, parfois avec difficulté.
Elle ne peut pas envisager de marcher avec une cane ou une autre forme d’aide technique, pourtant sa très grande fatigabilité, ses pertes d’équilibre et des souffrances récurrentes dans les jambes entravent son autonomie.
Nous avons du mal à comprendre la baisse de la prise en charge par la caisse de retraite, nous pensons qu’il serait nécessaire de revoir l’évaluation et l’aide dont elle devrait pouvoir bénéficier, pour qu’elle soit au moins égale à l’année précédente mais pour nous la logique nous fait envisager une aide plus importante.
Nous sommes soucieux du maintient d’un certain confort de vie, pour  notre grand-mère. Pour elle c’est très important que le ménage soit bien tenu, qu’elle reçoive avec régularité des intervenants et que ses courses soient faites selon ses vœux, il en va de sa dignité.Alors il faut écrire à la caisse de retraite, à la mairie , peut-être comme on jette un  caillou dans le ruisseau, un peu avec colère et recherche d'un meilleur geste.
Pénélope s'amuse : feutres sur papier photo

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