Est-il envisageable de faire un cour de cuisine avec la confection d'un repas pour les stagiaires d'un soir ?
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François Rollin, dont le patronyme fait très sérieux à Steinbach, me dit : "Vous êtes vous avisés du nombre impressionnant de mots ou d'expression qui servent à dire de quelqu'un qu'il n'est pas comme nous? Il y en a foison, pléthore, multitude, profusion comme si il n'y avait rien de plus urgent que de stigmatiser ceux qui ne sont pas parfaitement dans la norme. On dit alors qu'il n'est pas normal ou bien il est barge, barjo, il est perché, il est toqué il est demeuré, il est maboule il est fou il est ouf ou louf ou loufdingue, autrefois on disait il est fada, il est complètement brindezingue il est cinoque il est siphoné, à moitié branque, ou complètement braque, il est arrangé, il est augmenté, il est cinglé il est un peu dingue il est carrément dingo, un peu plus tard on disait il est givré, il est cintré il est complètement marteau, il est fondu, il est piqué il est timbré il a une araignée au plafond ou alors dans le beffroi, il es j'té, il est secoué il yoyotte de la touffe, il est ch'tarbé, bref il est pas clair, aujourd'hui on dira il est gogol qu'il a pété un câble ou une durite ou un fusible parce que le temps est passé ou il avait pété un plomb, ou alors il est pas fini, il est zarbi après avoir été bizarre il est chelou après avoir été louche, il est loin il est ailleurs.....peut-être une île sur terre...
Il est à l'ouest, il est sur une autre planète, ou mieux il est sur son petit nuage, il est différent c'est bien ça la difficulté, il est différent et c'est embêtant, alors on s'arme de mots et d'expressions plus ou moins précise, plus ou moins imagées plus ou moins bienveillante pour dire d'une façon ou d'une autre qu'il n'est pas comme nous.
Alors chers lecteurs, dans la pénombre protectrice de votre écran lumineux je vous pose gentillement la question "C'est un problème?"
Je ne suis pas handicapé, j'ai un handicap, la nuance est importante. Marcel Nuss
Le samedi matin après la soirée " marche nocturne,auberge espagnole et chant"nous nous sommes levés avec le réveil pour faire honneur à la venue de Marcel Nuss à Cernay.
Notre semaine sans télé a toujours du mal à finir curieusement le film qui remet le petit écran en route est "l'homme de chevet" dont la lecture a été savourée, mais le film n'exprime pas suffisament le vertige de l'amour.