dimanche 13 avril 2025

Albert m'a dit : "I AM STEIN "

L'œuf monocoque, un repas d'avant Pâques

 Apéro lit-terre-air, rendez vous au Stein, notre boutique associative. Le 2eme samedi du mois de 10h30à 12h

Pénélope est venue nous rejoindre à pied depuis la gare de Cernay, puis, Francine est partie au marché. Vanessa nous accueille coté « boutique ». Albert me dit « I am Stein » et je vais du coté fournil.

Je plane, je n’ai pas compté les personnes présentes, mais je pense que nous étions une dizaine. Ici il faut accepter certaines formes de la relativité.

Dans les discutions qui s’animent il y a un échange «  propos de la terre qui penche » dont l’auteur est Caroline Martinez.

Je salue toutes les personnes, l’absence de Remy est due à la venue des cousines, pour lesquelles il cuisine. L’absence de Claude a un coté burlesque, puisqu’il répond à un rappel de la tenue de l’apéro littéraire qu’il n’a pas encore reçu.

J’ai sorti des livres qui brillent, des éclats métalliques sur la couverture m’ont attirés comme une pie. Il se passe des choses sous la couverture. Première lecture « le voleur d’art » Michael Finkel retrace en une sorte de journal, les épisodes de vie qui conduisent Stephane Breitwieser à des vols en série... jusqu’aux condamnations. L’œuvre ne me fait pas rêver. Le sens de ses très nombreux vols, a à voir avec un sentiment d’impunité, une recherche de cibles « faciles », une tentative d’amasser pour soi, sans revendre. C’est un Picsou de l’art, dans son coffre , il caresse les œuvres qu’il s’est approprié avec sa compagne. Le texte est écrit de manière journalistique, la part du rêve que je recherche n’est pas alimentée, j’ai du mal à devenir « Breitwieser » alors que pour des personnages bien pires j’y arrive, avec l’horreur de ma propre sympathie.


Deuxième livre qui brille avec un phare, Anatole Le Braz dans une très belle langue chargée d’érudition nous conte la Bretagne, le roman a 100 ans et il est réédité. L’auteur pénètre l’âme bretonne c'est  "le gardien du feu"

Avec un roman phare, l’éditeur tente de faire un roman fleuve…

Le gardien de phare en chef écrit à l’ingénieur des rapports détaillés, ambiance, préoccupation, solitude, amour et construction de la jalousie. Attention mer agitée.

Son collègue lui dit « tu as une très belle femme, et tu crois que nous on s’est contenté de la ratatouille. »

Nous entrons sans violence dans la psychopathologie, parce qu’il croit que son épouse au lieu d’être « son objet » ou une idée approchante devient l’objet de l’autre.


Mon commentaire hors de la lecture :

Au travail,  : « mais pourquoi vous croyez qu’elle vous trompe ? » 

«mais  elle avait un nœud à son mouchoir ! »


J’avais déjà lu du même auteur :les contes du vent et de la nuit, pour ceux qui aiment le noir, et la blancheur funèbre du reflet des tombes la nuit.


Je fais un petit intermède de littérature de cuisine, avec mon achat dans une solderie de très belles revues 180° J’ai profité de la saison froide pour manger du mijoté, du gratiné, du grillé, du braisé, du caramélisé, et maintenant que vient le temps de me peser, je détourne le regard…


Guillaume Erner m’accompagne souvent dans ma voiture le matin, jeudi 10 avril il reçoit dans les infos, pour sa chronique : pour aller plus loin l’écrivain Edgar Keret .  « correction automatique », et le journaliste dit : j’ai reçu un appel téléphonique hier alors que j’allais faire la sieste : il faut absolument que tu lises la nouvelle qui s’appelle « correction automatique » toute la vie on se prépare aux séparations... C’est pas facile d’écrire de manière absurde à l’aire de Trump. Moi je n’ai pas trouver le livre conseillé.

J’en ai un autre : "au pays des mensonges" et justement je lis  un extrait sur le mensonge. Avec mon premier mensonge, qui est comme une porte ouverte vers d’autres et puis la rencontre avec toutes les personnes que j’ai mis en scène dans mes mensonges, un effet,  c'est comme si l’on suit une bande de Moebius...Une lecture qui retourne, fait réfléchir et sourire, pour aller plus loin.

Le tour de table continue :

Daniel PENNAC au bonheur des ogres, la stratégie d’un service qualité, les clients abandonnent leurs poursuites du fait du patron qui rabaisse, menace l’employé du service qualité.

Il y a des explosions, et il se trouve que l’employé travaille toujours à ce moment là ! Enquête !


Michel BUSSI un avion sans aile. Un Crash d’avion, avec un seul rescapé un bébé, et les 2 familles de grands parents s’arrachent le bébé rescapé, machiavélique.


Gracia DELEDA pour Braises Une écrivaine sarde d’un courant littéraire : le vérisme, écrire la réalité du début du 20ème, étudier pour renoncer à la vie paysanne et puis avoir l’obsession de retrouver sa mère qui pourtant lui a donné plus de coup que de caresse, son père qui l’a caressait en secret et l’humiliait en public.

Gracia DELEDA pour Cosima c’est un écrit dévergondé, la mère vient d’accoucher d’un énième enfant...La curiosité


Agatha CHRISTIE les dix petits nègres, mais qui sera le prochain tué ? Huis clos sur une île, jubilatoire…


Solène BAKOWSKI Ce que je n’ai pas su, une deuxième vie s’ouvre à la mort dans un accident de voiture du mari. Une femme chemine par la rencontre.

Victoria MAS un miracle Dans l’abbaye une déclaration est faite annonçant l’apparition de la vierge.

Jean baptiste ANDREA les diables et les saints, celui qui est central avec une vie normale agréable et les autres

Marie VARELLE pour désenchantées : Sarah enquête dans un lieu où elle ne souhaitait pas revenir, le roman tient en haleine, et si sa sœur était impliquée dans la disparition ? Lecture troublante


Laurent BENEGUI le maris de la harpiste, un paysagiste tombe amoureux d’une harpiste. Elle vit dans un deux pièces rempli de harpe. Et avec de l’alcool elle s’agitait sur une piste comme des grains de maïs dans une poêle brûlante.

Elle a fini la série des déracinés, ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale, des juifs d’Autriche veulent aller aux État unis mais le quotta des visas est épuisé, il leur est proposé de rejoindre un paradis sur terre dans un endroit vierge en République dominicaine...Un pan d’histoire peu connu, une découverte…


Sur le chemin du retour, une Clio s’arrête.  Quelqu’un nous aborde, mais oui c’est Sonia : « est que vous pourriez me remettre Nostalgie à mon autoradio ? »

Pénélope connaît la fréquence par cœur, et moi je comprend assez vite la logique du réglage de ce modèle spécifique avec molette au volant, proche du réglage du son. Sonia repart contente.


Ça m’a traversé l’esprit de «  lui mettre France Culture »


Guy

dégustation et lecture
Balade des cerisiers en fleur, chapelle de la Loh,  Steinbach 


boire des blancs

 

 et Repasser à l'eau


 

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