les sables rouges: octobre 2023

dimanche 29 octobre 2023

Cheminement en foret

Cheminement en forêt, à l'approche du 1er novembre

1702

L'écriture de nos vies :

- dessine des courbes,

-fait des fautes,

-des ratures,(n'hésite pas relis tes ratures),

-fait des blagues et des récits,

-fait des musiques,

puis creuse la pierre.

Avec l'écriture on chemine, il n'y a qu'une part qui fait sens, pour l'autre c'est comme un secret en parti dévoilé.

Sur le tracé d'écrivant je peux m'y effrayer, y cacher des cauchemars, créer des délires, les combattre, les atténuer, les accepter partiellement.

Écrire c'est allumer une bougie, faire luire une petite flamme, et la partager. Elle éclairera des objets autour de soi, des personnes, elle fera vibrer des dangers, des ombres, des joies.

La lumière de l'écriture me sortira des ténèbres. Fera jaillir de l'inquiétante étrangeté, des mots des sens et des doubles sens, des sens contraires, au delà des mots, des pulsions de l'amour ou de la violence. De la noirceur et de la lumière.

Écrire c'est une invitation au voyage, dans nos propres abymes.

Écrire c'est caresser des mots,

les taper ça ne sonne pas toujours très bien, c'est mieux de les pianoter, les graver c'est pour la fin.

Balade dans les bois...

la constitution d'une famille de champignon, photo prise par drone?

Les champignons ont inventé la forme des lampadaires, des parapluies

La récolte du jour est royale elle finit en couronne

Samedi soir départ à la retraite d'un couple ami, une vie devant soi s'ouvre, et en partage pour nous, par une étoile dans leur cuisine. Maxence endosse le tablier, transforme, accompagne, associe et présente :

Panais séché sur quenelle de crème de panais et saumon tiède,

carré d'agneau cuisson basse température, betterave Chioggia et navet, galette coriandre et quinoa, herbes piments et condiment pour une huile légère,

sablé, marron et caramel beurre salé

Dimanche récital piano voix, découvrir une part du monde d'Anne Sylvestre mêlé à l'univers tendre, sensible, et drôle de Nicolas Duclos. J'ai été touché par le message puissant de la quête de liberté des femmes, merci Nicolas. Et un p'tit lien pour aller plus loin

https://youtu.be/tkXi_OeAl6I?si=AVxIXEyIBQB9QbpT

Ici chez Mireille & Pascal, c'est pas le petit conservatoire, ni de la musique de chambre, mais de la chanson de proximité et cela permet au public d'être au contact avec la générosité de l'artiste, hip hip houra

dimanche 22 octobre 2023

De l'obscurité vers la noirceur mulhousienne

Mulhouse, terre de polar n'est qu'à une encablure, elle n'en finit pas de nourrir les fantasmes des amateurs de romans noirs et des romans policiers, les faits divers se retrouvent au cœur des intrigues, trafics, violences domestique, brassage culturel, peurs, incompréhensions , oppression au travail, logements dégradés, puces de lit...précarité et plus encore.

Dans la foret d'ici, le sombre n'est pas noir. Même si la foret pourrait être une ambiance nocturne effrayante, je sors avant la tombée de la nuit, parce que la liberté des sangliers n'est pas tranquillisante. Vers 17h, je suis allé voir notre amie "Lucineige"

C'est la chauve souris hôte d'une salle sous terraine, et belle surprise, elle était là ! Seule, enveloppée dans ses ailes pour se protéger ; comme dans une couverture.

J'aurais préféré la voir serrée contre ses congénères, pour se tenir chaud. Je crois qu'elle s'appelle Rhinolophe de son nom de famille, parce qu'elle crie par le nez. Ses ailes sont des mains avec de la peau tendue entre les doigts. Chez nous toutes les chauves-souris sont insectivores, et chaque famille est spécialisée pour ne pas se faire concurrence la nuit. Les différentes espèces chassent à différents étages : en rase motte, ou dans les arbres et même au-dessus des arbres. Peu d'entre elles peuvent supporter les lampadaires pour y capturer les insectes attirés par la lumière. Lucineige voudrait des lunettes de lampadaire. Chez "à flou", il n'y a que des lunettes de soleil...

Mais est ce que ma vendeuse a essayé de lui vendre des lunettes à verres polarisés ?...

Sculpture: le bonheur est un piège

repas d'automne :
courge jack Bee mini farcie
crème de persil,
dos d'églefin et beurre mélange de poivres doux

L'aventure est proche de chez soi, nous rejoignons le festival sans nom qui n'est autre que le festival polar de Mulhouse, avec une première conférence ayant pour thème histoire et géopolitique pour trouver de nouvelles figures d'aventures à lire...

Plus tard, après la bière, une séance de cinéma à rallonge se propose à nous, nous partons pour la nuit du polar. Nous passons de la fonderie au palace, des strapontins de l'amphi, aux fauteuils rouges confortables .

Salle obscure pour une soirée noire

Luc Vidmaier et Karim Leclou

Karim Leclou acteur présent à Mulhouse
pour présenter et commenter Le monde est à toi
et en avant première Vincent doit mourir

Nous sommes tout juste réveillé pour la conférence sur les "mauvaises mères?", dommage !

Nous nous rattrapons avec à l'ombre ! et du coup après cette rencontre le livre " le philatéliste" est de nouveau disponible Nicolas Feuz me le dédicace. Il est en plus d'exercer procureur, écrivain.

belle récolte pour nous, découverte
et retrouvailles avec des auteurs de polar

Mes choses qui dorment ,après ce festival :

un tour en voiture du musée vers le Sundgau avec les écrivains, ressortir le scooter Manu Rhin

une balade à pied contée des ruelles du vieux Dornach, et la montée vers l'habitat d'un patron

descente du Rebberg contée et s'y perdre par l'Ermitage, allée des sorbier...retour au dos du Schweiss Tissi

jouer sur le mot filature sens polar et sens travail, voir même sans travail

dimanche 8 octobre 2023

abstraction jubilatoire

ABSTRACTION JUBILATOIRE DANS UNE PERIODE D'ECO ANXIETE

Partir vers un pays "pauvre", c'est payer moins cher. Pour nous c'est devenu presque nécessaire, si nous voulons partir souvent avec du confort "hôtelier" et de la restauration en plus des autres entrées culturelles. Partir vers un pays "pauvre" : c'est nous préparer nous même.

Et c'est pour nous accepter que certains aspects soient plus difficiles. Le trouble provoqué par le contact de l'habitat, des infrastructures de la ville, routes, trottoirs, tram.. n'est pas simple à accueillir.

Il renvoi à du possible. Il crée un temps futur complexe.

Quant on a du patrimoine il vaut mieux être riche, si je suis obligé de demander est ce que je dois vendre ma maison pour payer la réparation de la voiture... ça peut arriver même chez Ody !

Quelques maisons du centre historique sont restaurées, la plupart en restaurant...

Il y a un peu de racolage pour venir s'y installer.

Moi qui ai du mal avec la mendicité trop active.

A quoi ça sert d'apprendre si plus tard il n 'y a pas de travail, à quoi ça sert de protéger la foret si elle crame avec le réchauffement climatique ? A quoi ça sert de rechercher un médecin, si le médicament n'est plus disponible ou hors de prix ? Construire une maison et la voir se lézarder..

Pleurer, en voyant un ours seul sur un morceau de banquise qui fond !

Être porteur d'espoir. Parce que quand les jeunes qui nous côtoient nous entendent, nous voient démoralisés, et des remarques comme " ça va être dur pour vous". Nous ne les préparons pas beaucoup à utiliser leurs propres ressources.

Travailler sur du collectif, pour lutter ensemble et ne pas se sentir responsable seul.

Pas d'endoctrinement, ensemble mais de manière dosée...

La place de l'espoir dans ce que nous transmettons, une place qui permet de construire, de restaurer..

Nous sommes rentrés dans des librairie "pépites", des jardins de maisons bourgeoises restaurées,

Nous avons visité des palais devenus en partie collection d'art,

croisé des toits en forme de navire comme Le Corbusier l'aurait fait. Nous avons reconnu des constructions issues des courant du Bauhaus, manger de l'architecture pâtissière à la française avec ornementation chantilly et cerise confite, croisé du petit Paris... de l'art nouveau... du néo, puis du post communisme...