Nos livres d'enfance avaient parfois l'accent du sud : " L'oncle Jules entraine mon père à la chasse et la séance de tir a lieu, sur la porte des cabinets, dans le jardin. Une feuille blanche sert de cible, alternance des tirs, puis à la pause la femme de ménage, entrouvre la porte du lieu d'aisance, et demande d'une voix timide, si elle peut sortir, si ils ont finit..."(Marcel Pagnol la gloire de mon père)
"n'oubliez pas de tirer la chasse !"
L'accent du sud continue avec une réminiscence de la reine du gibier, la perdrix bartavelle. J'aurais été content de la découvrir, mais peut -être qu'il y a trop de chasse par ici !
La longue route qui nous mène dans le Sud se termine en lacet.
Une petite dérive phonétique nous indique terminer enlacé, c'est une belle arrivée.
Les 750 kilomètres se finalisent par un exploit de route de montagne, grimper jusqu'au village de Bairols, puis se hisser aux bergeries du lac. La capacité de virer du véhicule est utilisée à fond, et dans les deux sens de virage, et pas de lac là haut !, lac signifie "lacet" ....
L'entendue offerte par le gîte depuis ces hauteurs est époustouflante, nous redevenons petits face à la nature et son environnement.
Pas de voitures, pas de lignes électriques, pas d'antennes... des arbres,
ici un pin- rhinocéros sur la montée de la "pointe des 4 cantons" |
des rochers sur la pointe des 4 cantons |
des souches qui essaient de nous attraper |
Naïa est attaquée par un arbre crocodile au "col de Courbaisse" |
col de Courbaisse |
Bairols est en vue |
des broussailles , des herbes, des fleurs et des rochers...
Léo "ma branche c'est la peinture" |
"L'arbre monstre est venu me sentir" Lou |
Roméo aux bergeries "le lac" à Bairols |
La solidarité de montagne a dû se mettre en œuvre, l'eau nous a manqué, le plombier est venu, et a constaté que la citerne était vide et son approvisionnement par la source n'a pas été suffisant. Les temps sont trop secs, un camion citerne a grimpé pour nous livrer, et des bouteilles nous ont été données.