dimanche 26 janvier 2020

crèche et tables

Les 3 grandes époques de l'humanité sont l'âge de pierre, l'âge du fer et l'âge de la retraite.
Apres le boulot : fourneau !, travail de traiteur à la maison pour des mises en bouches bien de chez nous : salade de pomme de terre, munster et graines de pavot toastées, salade de betteraves rouges cuisson au four et graines de carvi, salade de lentilles vertessaumon fumé et citron....tout ça et bien plus encore pour un depart à la retraite autour de l'idée de se sentir  libre et maintenant d'être encore plus libre.

Sous l'angle d'une dégustation de 3 sylvaner, un repas de voisinage, avec une selection de sylvaner et de voisins. Ils étaient tous bons. 
crème comtesse du Barry avec un chou romanesco
escargot dans sa gelée de persil sur flan d'ail
turbo, choucroute et quenelles de pommes de terre
munster fermier et confiture de betteraves rouges carvi
mendiant et glace au yaourt de brebis 

Faire à manger, c'est aussi apprécier d'être choyer, avec les menus insolites de la palette des arts. 

Le 24 au soir, Théo,Pénélope,Emilie, André, Fatiha, la maman de Mick, Jasmine et Mick et le nouveau venu dans la famille : Ezekiel. Revêtu  pour l'ocasion de l'habit de lutin du père Noël. Les lutins de père Noël naissent aussi dans des crèches.

Jasmine l'a  emmené à la salle de bain, presque toute la famille y a pris place, ouf il y a de l'espace !
. Avec tous les cadeaux qui se sont glissés  sous le sapin, pour être échangé en fin de soirée et  lagrande table déployée la salle à manger est devenue petite. Les préparatifs de repas occupent, le luxe chatouille nos papilles : caviar  et  foie gras apportés par 

Pénélope. Tata Pénélope! 

Crème de carotte et carvi
gelée d'escargot au persil, flan d'ail
un beau bar au four, ce n'est pas une blague
lasagne aux morilles
salade à l'orange oignon rouge et cumin toasté
fromage 
tarte aux nèfles, sorbet orange

Le dessert du 25 est partagé chez ma tante, rue du loup
et le soir chez les soeur de Francine, perdu dans les hauteurs de Sewen pour un repas jambon en pain et salade
et le lendemain dernière étape des festivités de Noel à Pontarlier accueilli par ma tante, Jean Marc et Nathalie.






jeudi 23 janvier 2020

des loups à Steinbach !

sur les pentes du Wolfkopf,( loup et sapin rapportés)
Nous habitons un village en prise avec la ville, il n’y a pas de discontinuité des habitations si l’on vient par la route et en même temps nous sommes en prise avec la nature et les montagnes vosgiennes.
La civilisation et le sauvage se croisent ici en partie.
Le sauvage fait peur souvent parce qu'il n'est pas maîtrisé.
Je m'amusais à chercher la part du loup dans le chien, dans mon appréciation de la dangerosité et de l’imprévisible. Je cherchais la liberté d'agir. Et puis maintenant avec la venue des loups tchèques : un croisement de berger allemand et de loup, et aussi avec des chiens qui retournent à la nature. Je crains plus,  la part du chien, qui peut avoir été  malmené, avoir été frustré et quil a  l'habitude d'approcher l'homme, alors que le loup l'évite...

Ce qui me  donne une légitimité très partielle pour parler du loup, c'est que je ne l'ai jamais vu libre.

 En remontant le vallon nous sommes dominés par l’Amselkopf, la tête des merles et sur l’autre versant le Wolfkopf : la tête des loups. Le loup a un lieu qui porte son nom ici .




Construction d'une soirée dans le cadre de la semaine sans télé





les pentes du Wolfkopf











Le loup est très présent ce n’est pas une surprise.

Au cœur des forets ancestrales,archaïques de notre imaginaire se cachent des loups : des loups d’histoire et de passion.

Des  loups qui changent de profil avec les différentes civilisations, ce n'est pas le même chez les Sames, habitants de la Norvège, Suède et Finlande, nomades suiveurs accompagnateur et éleveurs de rennes .

Ici plus près de nous, là d'où les loups nous reviennent  : La louve nourrit les jumeaux qui fondent Rome.

Le loup donne de la force aux guerriers nordiques.
Il aide les amérindiens à comprendre les mystères de la nature.
Chez nous il est parfois la représentation du mal,  du diable, il mange le chaperon rouge…

Le loup n’a pas cessé d’alimenter des histoires, donc c’est presque normal qu’il vienne se joindre à nous dans le cadre de la semaine sans télé, comme une forme de reprise actualisée des veillées campagnardes.

Le loup a plusieurs facettes, une facette nourrie par l’imaginaire extrêmement forte, c’est difficile de congédier des terreurs encore que les histoires de loups aujourd’hui préparent plus souvent à une réhabilitation symbolique.

J’aimerais que l’on parle aussi du loup en réalité, comment il vit, plus précisément j’aimerais que l’on parle de la nature du loup, telle qu’elle est observable. C’est pourquoi j’ai demandé à Alain Brocard avec son parcourt de garde forestier de venir nous parler du loup. J’ai demandé à Karen Hoffmann Schikel ethnologue  spécialiste de la relation homme -animal de venir nous parler du loup.
J’ai indiqué comme piste pour suivre mes loups : des questions qui me traversent : en quoi le loup est le miroir noircissant de l’homme ?
Comment peut-on mieux appréhender sa présence ?

Le loup hurle et sa ressemble parfois à un chant choral, entre janvier et avril ouvrez vos oreilles…évocation sans cris : Guy Holder

Puis transition vers les loups d’histoire celui de Raymond Pourroy, celui de Claude Chaumet, ceux de Jojo, et celui de Francine

Les loups entrent dans Steinbach